L’Occident sous occupation, septième chapitre: L’entente avec l’Iran et le naufrage du Titanic…

Le Lys d'OrJe commence à en avoir vraiment marre. Depuis les dernières quatre années, j’ai essayé sur ce blogue de défendre nos intérêts, notre liberté et notre civilisation. Je commence sérieusement à me demander si je n’ai pas perdu mon temps, au fond. La majorité de mes contemporains sont totalement zombifiés par les médias de masse et tout l’électronique qui nous entoure. Je les observe souvent, absorbés qu’ils sont par leur cellulaire dit «intelligent», leur télévision, leurs émissions de sport, alors que le monde est en train de s’effondrer. Qu’ils regardent autour d’eux serait plus profitable. On demandera à Apple s’il existe une application pour ça. Je vis entourés de gens qui dorment d’un sommeil profond et qui ne veulent surtout pas être dérangés. Une partie d’entre eux sont conscients que les choses ne tournent pas rond mais ils demeurent néanmoins dans le déni ou l’aveuglement volontaire. Ce n’est jamais bon pour une population d’être dans un tel état d’esprit, puisque cela ouvre la voie aux chacals qui rôdent et qui ne manqueront pas d’en profiter. Rappelez-vous cette scène du film Schindler’s List. Une famille juive est en train de souper. Nous sommes probablement vers les années 1938-1939. Au dehors, on entend des bruits, du verre brisé, des cris, etc. Ils font semblant de ne rien entendre et continuent de manger mais nerveusement. Soudain, on frappe à la porte. Ce sont les SS, la Gestapo. On leur annonce qu’ils doivent quitter leur demeure immédiatement. Ils s’embarqueront dans un train pour se diriger vers les camps de la mort.

L’Administration Obama vient de mettre le dernier clou dans le cercueil du monde libre. Cette «entente» avec l’Iran ne fera qu’amener plus d’espionnage et plus de terrorisme, comme celle d’ailleurs avec Cuba. À ce sujet, je suis estomaqué par le manque de combativité et d’agressivité des Représentants et Sénateurs Républicains élus depuis le début de la Présidence d’Obama. Êtes-vous capable, vous, de me souligner une seule de leurs réalisations depuis ce temps? Moi j’ai de la difficulté. Ça ne donne rien au peuple américain d’aller voter si leurs délégués ne font pas leur travail à Washington. Beaucoup d’entre eux se contentent seulement de faire acte de présence et d’encaisser leur chèque. On dirait que l’Administration Obama a le champ libre pour faire ce qu’elle veut et que tout passera comme du beurre dans la poêle. L’entente avec l’Iran aura des conséquences désastreuses non seulement pour les États-Unis mais pour tous les pays signataires, incluant la Russie. Les représentants politiques qui étaient tout sourire sur les images officielles risquent de rire jaune d’ici quelques années. On ne signe pas un pacte avec le diable sans en payer le prix.

Une autre chose qui m’étonne grandement de la part des mes contemporains est leur total absence de désir de lutter pour leur liberté. On dirait qu’ils ont abdiqué, qu’ils ont accepté leur état d’esclavage et qu’ils l’aiment, en plus. Ils sont prêts à organiser des manifestations monstres pour réclamer que leurs téléromans favoris passent en reprises à la télévision, que les cacahuètes soient maintenant vendues en contenants bio-dégradables et que leurs pommes de terre soient équitables, mais qu’ils puissent garder leur liberté et ne pas tomber sous le joug d’une tyrannie, ça, cela ne mérite pas d’y consacrer quelques énergies que ce soient. Il y a eu d’autres époques dans l’histoire des États-Unis où ces ententes avec l’Iran et Cuba auraient déclenché des émeutes et des troubles majeurs. Aujourd’hui? Rien. Silence radio. Lorsque l’on ne veut pas subir le triste sort de cette famille juive de Schindler’s List à laquelle je faisais référence tout à l’heure, il faut lutter avant que les SS ne cognent à la porte. Car au moment où ils sont là, il est trop tard et au train où vont les choses, ils vont cogner très bientôt. Mes contemporains me font penser à des prisonniers d’un tel camp de la mort qui passeraient leur temps à se plaindre, non pas pour être libérés ou éviter la mort mais plutôt pour obtenir le privilège d’être servis avec des portions de nourriture ne contenant pas d’arachides, puisque leur enfant est allergique, et ce même si celle-ci est radioactive, toxique, polluée, contaminée ou remplie de microbes ou de virus. Après tout, le directeur du camp doit absolument faire preuve d’un peu de sensibilité, tout de même.

Mes contemporains croient que s’ils se blottissent dans un coin et qu’ils ne bougent pas, les «choses vont s’arranger» toutes seules et que ça va passer, comme une tempête passe au-dessus de nos têtes et que le soleil réapparaît ensuite. Ça ne se déroule presque jamais comme cela dans la vie. Lorsque le totalitarisme s’installe, il va jusqu’au bout de sa logique et il s’y maintient tant qu’il n’est pas arrêté par une force suffisante. C’est pourquoi les hommes doivent agir immédiatement au moment de l’apparition des premiers signes. Et pour faire cela, la prise de risque est essentielle. Elle est nécessaire pour quiconque veut réaliser quelque chose. Celui qui ne risque rien, n’a rien, n’accomplit rien. On ne peut pas défendre son pays en restant assis sur son divan. Se terrer dans un coin et garder le silence est inutile lorsque la tyrannie s’annonce, si on désire s’en débarrasser bien sûr. Le célèbre film Le Silence des Agneaux est presque prémonitoire à cet effet.

Si on regarde les médias maintenant, leur rôle est d’informer, de critiquer et d’analyser mais ils ne le jouent pas justement. Ce que je vois des médias de masse en ce moment est qu’ils passent leur temps à parler des faits divers et à briser des réputations de citoyens ordinaires en divulguant des informations sur leur vie personnelle. Pour donner un exemple, ce n’est pas d’intérêt public de savoir que Monsieur où Madame Untel/Unetelle a été arrêté(e) pour alcool au volant et que son image soit diffusée. Il s’agit d’une affaire privée qui ne regardent que les protagonistes directement impliqués. Ainsi, les médias de masse sont devenus le bras armé en quelque sorte des gouvernements, des partis politiques et des groupes de pression. Toute personne qui est jugée «non conforme» est lynchée sur la place publique, en espérant que l’ensemble des citoyens comprennent qu’ils leur arrivera la même chose s’ils ne gardent pas les rangs. Les médias jouent le rôle de tribunal populaire, alors que leur vraie raison d’être est celle d’informer. Lorsque l’on est rendu là, on est dans un régime communiste, totalitaire. Les médias devraient se concentrer sur les affaires publiques, internationales, l’économie et la géo-politique et délaisser le salissage et la médisance. Dans un monde bien fait, cela devrait être leur priorité.

Aussi, une chose qui me frappe de façon cinglante est le manque de capacité de beaucoup d’«experts» aux États-Unis et dans le monde occidental de bien identifier le contexte géo-politique dans lequel on se trouve. Lorsque l’on regarde le théâtre des principaux acteurs en présence, on peut facilement remarquer que la situation n’a pas vraiment changé depuis la Deuxième Guerre Mondiale. On tourne en rond. En gros, lorsque l’on regarde le discours, les attitudes et le comportement de ces acteurs, on remarque tout de suite que l’Allemagne Nazie a été remplacée par l’Iran, que le Japon Impérial a été remplacé par la Chine, et que depuis la pseudo-chute du Mur de Berlin, les activités et les politiques de l’Union Soviétique ont été reprises et continuées par un tas de pays comme la Corée du Nord, Cuba, le Venezuela, etc. Aussi, ces mêmes experts avancent l’idée que nous serions toujours en Guerre Froide, ce qui est exact. Néanmoins, ils se trompent lorsqu’ils identifient la Russie comme étant le pays-clé de cette guerre. Le pays-clé est évidemment la Chine, puisque dans la vie, c’est toujours celui qui paye qui décide. Pour donner une idée, vous pouvez consulter ce graphique de Google.

Il compare la croissance de trois pays, la Chine, l’Inde et la Russie. Vous pourrez constater facilement que, malgré de bonnes années, la Russie a beaucoup de problèmes à faire fonctionner son économie. Des trois pays mentionnés, il est celui dont la croissance moyenne est la plus faible, souvent inférieure à 5%, malgré la pseudo-chute du Mur de Berlin. La Chine a connu une explosion de sa croissance, souvent supérieure à 10% depuis 1963. Elle a même atteint un taux incroyable de 19,4% en 1970. La croissance de l’Inde se situe à peu près au milieu des deux courbes. Prenant en considération ces données, on peut penser que la Russie se satisfait d’un taux de croissance se situant entre 0 et 5%. À l’inverse, si le taux de croissance en Chine est inférieur à 10%, on est déprimé dans les hauts rangs du Parti Communiste chinois.

Je veux en venir où avec ces explications? Tout simplement au fait que pour avoir des visées impériales, il faut en avoir les moyens. Malgré la propagande occidentale, la Russie ne peut pas avoir les visées hégémoniques que les Occidentaux lui attribuent parce qu’elle n’en a pas les moyens. La Chine, elle, les a. Ses moyens financiers lui permettent de rêver à un contrôle sans partage sur le monde. Ainsi, la Russie est probablement devenu un pays satellite de la Chine, de façon non officielle bien sûr, qu’elle utilise en sous-main, en plus de tous les autres comme la Corée du Nord, Cuba, le Venezuela, l’Iran,etc. La témérité des actions russes en Ukraine se comprend facilement si on réalise l’appui tacite de la Chine en coulisse. La propagande américaine contre la Russie est un déplacement qui nous empêche de bien comprendre la situation. Le fait qu’un grand nombre de corporations occidentales se soient installées en Chine et y font des affaires joue un rôle déterminant dans les réticences des pays de l’Ouest à critiquer ouvertement le régime chinois. Ce problème-là n’existait pas pour l’Union Soviétique, puisqu’il était fermé aux investissements extérieurs. Et l’odieux de la situation actuelle retombe souvent sur les épaules de Vladimir Poutine, alors qu’il n’est pas l’acteur déterminant du jeu géo-politique.

Ainsi donc, les agissements de l’Administration Obama dans ses négociations avec l’Iran sont extrêmement dangereux, puisqu’ils augmentent le risque de prolifération nucléaire dans la région. Les pays les plus hostiles à l’Occident se retrouvent presque tous en Asie ou au Moyen-Orient. Les pays qui possèdent déjà l’arme nucléaire sont la Russie, la Chine, la Corée du Nord, le Pakistan. Ajouter l’Iran à la liste ne fera qu’encourager les autres pays de cette région à faire de même. Loin d’éloigner le risque d’une guerre, cette entente avec l’Iran va précipiter le monde justement dans un guerre prochaine. En effet, si cette entente est adoptée, on peut penser qu’Israël n’aura d’autres choix que de bombarder les installations nucléaires iraniennes de façon préventive. Le gouvernement israélien a la responsabilité de protéger sa population, pas de faire plaisir aux Nations Unies ou à l’Administration Obama.

Avec cette entente, on vient de rentrer dans une phase complètement nouvelle de l’histoire. Dans un des textes précédents de cette série, je proposais une alliance stratégique avec la Russie. Cela semble difficile à réaliser maintenant, puisque l’entente avec l’Iran change les données. Si cette entente est adoptée et que l’on va de l’avant avec ce qui est proposé ici, je m’attends à un effondrement complet de la civilisation humaine dans un avenir rapproché. Cette chute ressemblera au naufrage du Titanic. Un bateau, supposé insubmersible, fera naufrage dans un fracas immense, entraînant avec lui beaucoup de vies humaines et une destruction et une désolation sans égales.

Si on refait l’histoire brièvement des processus de normalisation entre les États-Unis et les pays hostiles à notre civilisation, on remarque tout de suite un pattern qui se répète. À chaque fois que les États-Unis ont cédé, les états bénéficiaires de la normalisation en ont profité pour devenir plus hostiles. Les Présidents Démocrates sont souvent les champions en ce domaine. En 1933, Roosevelt a normalisé les relations avec l’Union Soviétique, ce qui permis la mise en place d’un réseau d’espionnage sans précédent et le vol du Trésor américain par le biais du programme Lend-Lease. À la même époque, le britannique Chamberlain avait essayé de faire la paix avec Hitler, ce qui n’avait pas empêché ce dernier d’attaquer la Tchécoslovaquie, après l’annexion de l’Autriche, et ainsi déclencher la Deuxième Guerre Mondiale. Dans les années soixante-dix, Nixon, un Républicain, avait normalisé les relations avec la Chine communiste, en pensant que cela l’amènerait dans le giron des nations libres et démocratiques, en plus d’ouvrir un marché immense pour les compagnies américaines. Nous voyons le résultat concret aujourd’hui, alors que la Chine est un pays de plus en plus hostile à l’Occident, très puissant sur le plan économique et qui est en train de faire un build-up militaire considérable. À la fin de cette décennie, le Président Carter a facilité l’accession au pouvoir des Ayatollahs en Iran, dans une volonté de mettre Israël en échec. Cela a fonctionné en partie, malheureusement. Dans les années quatre-vingt-dix, le Président Clinton a entamé des négociations pour contenir le programme nucléaire de la Corée du Nord, avec le résultat que la Corée du Nord possède maintenant la bombe et qu’elle menace de la faire tomber régulièrement. Vers 2005-2006, le Président Bush a essayé de créer une alliance avec les Frères Musulmans, dans une effort pour contrer Al-Qaïda. Obama a porté cette politique à son paroxysme en 2009 lors de son discours au Caire, où il invitait littéralement les Frères Musulmans à prendre le pouvoir au Moyen-Orient. Et aujourd’hui, par cette entente avec l’Iran, il signale aux mollahs iraniens qu’ils ont le champ libre pour faire selon leur volonté. Il n’est jamais bon de céder lorsque l’on négocie avec des fanatiques. Avec un peu d’imagination, on pourrait penser que le prochain Président Démocrate normalisera les relations avec Al-Qaïda et l’État Islamique tellement notre société a perdu ses repères.

La signature de l’entente en question prévoit le versement d’un bonus de 150 milliards… Nous venons tout juste de vivre un épisode pathétique de «négociations» pour sauver l’euro et la Grèce. Au lieu de trouver une solution pour essayer d’aider la Grèce à s’en sortir, les négociateurs de la zone euro lui ont imposé de contracter un nouveau prêt qui ne fera qu’accentuer sa dette. On évalue la dette de la Grèce à environ 312 milliards d’euros. Le Président Obama a le coeur généreux ces temps-ci. Il est prêt à prendre 150 milliards de dollars de l’argent des payeurs de taxes américains et à le donner à un pays totalitaire, gouverné par des fanatiques qui ont une vision apocalyptique des choses et qui ne rêvent que d’incinérer Israël, les États-Unis et le monde libre dans son ensemble. Il me semble que s’il avait remis ce chèque à la Grèce, un pays démocratique, occidental et chrétien, il aurait fait preuve d’un meilleur jugement et d’un meilleure utilisation de l’argent des contribuables américains.

On peut se questionner d’ailleurs sur les raisons de l’intransigeance manifestée envers la Grèce, laquelle intransigeance s’est mystérieusement évaporée dans les négociations avec l’Iran. Lors de la Révolution Verte en Iran, en 2009, tout ce qu’avait à faire le Président Obama pour faire tomber le régime était d’appuyer l’opposition. On se souviendra que celle-ci contestait la réélection du Président Ahmadinejad en invoquant de la fraude électorale. Comme l’opposition n’a pas eu d’appui extérieur important, Ahmadinejad a pu rester en poste. Pourtant, le Président Obama ne s’est pas gêné plus tard en 2011 pour appuyer la même opposition en Égypte et en Tunisie, ce qui a entraîné la chute des Présidents Moubarak et Ben Ali. Les islamistes ont pris le pouvoir à ce moment-là dans ces deux pays. J’ai le goût ici de rappeler les paroles de Frank Gaffney, directeur du Center for Security Policy, qui résume ainsi la «doctrine Obama», en se référant aux États-Unis : «Embolden our enemies, undermine our friends and diminish our country».

L’entente avec l’Iran sur le développement de l’énergie nucléaire me fait penser à un agriculteur aux prises avec un loup qui rôde. De concert avec les membres de sa famille et ses voisins, il prend la décision une bonne journée de laisser entrer le loup dans la bergerie. Mais, attention, pas tout seul comme cela. Non. Il prend la peine de lui attacher un bracelet électronique pour faire le monitoring de ses déplacements, de lui faire passer un test médical à chaque jour pour voir s’il a des traces de sang dans la bouche et sur les pattes. Aussi, l’agriculteur installe des caméras et des détecteurs de mouvement un peu partout reliés à une centrale de sécurité opérée par des gardes forestiers. Pour finir, il organise des inspections quotidiennes dans toute la propriété pour détecter des comportements incorrects de la part du loup. Si tel s’avérait le cas, des sanctions très sévères pourraient être mises en place….et il pourrait lui demander de quitter les lieux.

Un penseur disait que tout ce qu’il manquait pour que la tyrannie se réalise est que les hommes de qualité ne fassent rien. On pourrait rajouter à cela que pour éviter que la tyrannie se réalise, il faut que les individus qui ont des moyens, financiers ou autres, les utilisent. Sans rien enlever à la qualité du travail que les activistes politiques, les patriotes et les nationalistes produisent dans leur publications et sur internet, ce n’est quand même pas une poignée de sites web, de pages facebook et quelques bouquins qui vont changer la donne. Ceux qui ont des moyens doivent les mettre à contribution. Il est minuit moins cinq minutes. Pour continuer votre réflexion, je vous suggère deux entrevues, l’une avec Douglas Feith et l’autre avec l’ex-ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Yoram Ettinger, aux segments 1 et 2. Je fournis également le lien de la page de Google pour vous permettre de continuer à explorer les données économiques, si vous le désirez.

Page de Google sur la croissance du PIB

Douglas Feith sur Secure Freedom Radio

Yoram Ettinger sur Secure Freedom Radio

Restez branchés sur lys-dor.com pour la huitième partie…

Une réflexion sur « L’Occident sous occupation, septième chapitre: L’entente avec l’Iran et le naufrage du Titanic… »

  1. Ce texte était prémonitoire en quelque sorte. Peu de temps après sa parution, un des animateurs du site fdesouche, Pierre Sautarel, a reçu la visite de la police (qui ne fait qu’obéir ici à une commande politique) et est visé par une procédure judiciaire. D’autres sites web ou activistes politiques ont déjà fait l’objet de mesures semblables par le passé en France et cela ne fait sans doute que commencer.

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