Alexandre Cormier-Denis: Souveraineté et armes à feu

Le défilé des pleureuses du 6 décembre: Lorsque féminisation rime avec impuissance

Cet « anniversaire » du 6 décembre lors duquel on souligne avec tristesse le massacre de l’École Polytechnique de Montréal survenu en 1989, donne souvent lieu à un véritable cirque. Tour à tour, des pleureuses professionnelles font leur apparition, accompagnées par toute une série d’intervenants syndicaux, féministes, de la go-gauche toute-puissante et de personnalités médiatiques. Tous, évidemment, s’en donnent à cœur joie pour réclamer un resserrement du contrôle des armes à feu. Or, les statistiques démontrent une augmentation spectaculaire des agressions et des meurtres commis avec des armes blanches. Et nous savons que les homicides sont reliés principalement au trafic de la drogue et aux relations passionnelles. S’il est plus difficile de se procurer une arme à feu pour X raison, les gens vont tout simplement utiliser autre chose. Ceux qui ont l’intention de commettre un meurtre n’abandonnent pas leur projet parce qu’il existe une loi sur le contrôle des armes. Ils prennent un autre moyen, tout simplement. De toute manière, les criminels ayant des armes non-enregistrées, les lois n’ont aucune influence sur eux.

Ce « défilé » morbide dans lequel notre société se vautre tous les 6 décembre ressemble malheureusement aux défilés du Vendredi Saint. Une communauté se réunit pour « célébrer » la mort de quelques personnes dans des circonstances tragiques mais, ce faisant, elle renforce en fait la blessure qui l’afflige. Ces démonstrations de « solidarité » avec les femmes décédées à l’École Polytechnique contribuent en fait à confirmer leur statut de « victimes ». C’est donc la communauté elle-même dans son ensemble qui s’installe dans la victimisation au lieu de prendre en main son développement. « Laissez les morts enterrer leurs morts », disait Jésus. On ne peut rien faire pour ramener à la vie les femmes qui sont décédées ce jour-là. Se lamenter sur la place publique et réclamer la mise sur pied de contrôles à n’en plus finir sur les armes à feu ne règle rien. Des meurtres sont commis avec des armes blanches, des poisons, des automobiles, du sabotage industriel et des dizaines d’autres moyens…et on n’y peut rien. Le jour où l’on sera capable de tourner la page, vraiment, là on montrera qu’on est capable de se comporter de façon adulte et mature.

L’abolition du registre des armes à feu: Ne jamais déposer les armes aux pieds de l’adversaire…

Le Gouvernement du Canada dirigé par les Conservateurs est en voie d’abolir l’enregistrement obligatoire des armes à feu longues. L’enregistrement des armes de poing, ainsi que celles à utilisation restreinte va cependant demeurer. Les utilisateurs d’armes à feu devront toujours également obtenir un permis de possession et d’acquisition. Cette entrevue de Benoit Dutrizac avec le député Conservateur Maxime Bernier permet d’illustrer assez bien la lutte idéologique qui se déroule présentement au pays entre le vieux Canada multiculturaliste, trudeauiste, gagné aux idées de go-gauche de l’après-Deuxième Guerre Mondiale et le nouveau Canada qui est en train d’émerger. Ce nouveau Canada, qui n’en a rien à foutre ni de Pierre Elliott Trudeau ni du multiculturalisme, a commencé à se délester petit à petit du manteau gauchiste que l’on nous a imposé, pour adopter plutôt des valeurs et des positions plus centrées, plus réalistes, plus concrètes. Les rêveries des fumeurs de pot marxistes-léninistes des années soixante ne nous intéressent plus. Nous avons compris qu’un pays, ça se gouverne avec des politiques qui tiennent la route sur le plancher des vaches.

Le registre que le Gouvernement Conservateur s’apprête à abolir a été adopté en 1995, puis progressivement implanté pour être finalement inauguré dans sa phase finale en 2001. Il se voulait une réponse au massacre de l’École Polytechnique, alors que l’arme de Marc Lépine était dûment enregistrée, comme celle du Caporal Lortie auparavant d’ailleurs. Par la suite, les armes utilisées respectivement par Valery Fabrikant et Kimveer Gill seront, elles aussi, dûment enregistrées. Il est donc tout à fait logique que l’on abolisse ce registre inutile, puisqu’il ne remplit pas la fonction pour laquelle il a été créé. Mais pourquoi alors y a-t-il autant de levées de bouclier pour le maintenir? Il y a deux sources principales d’opposition à l’abolition du registre: les policiers d’une part et, d’autre part, toute une série de groupes et personnalités dans lesquels on retrouve des gauchistes, des hommes féminisés, des femmes victimes de violence conjugale, des regroupements de victimes d’actes criminels, des proches de victimes de tueurs en série, etc. Les uns militent pour son maintien parce que c’est un outil de travail, et les autres parce qu’ils laissent leurs émotions prendre le dessus, alors que c’est une question méritant une très grande attention, ainsi que concentration et objectivité. Continuer la lecture

La justice gauchiste au Québec: le cas de Vincenzo Pizzi

Cette histoire est à dresser les cheveux sur la tête. L’hiver dernier, on apprenait que deux hommes vivant dans un quartier paisible d’une banlieue de Montréal avait été agressés et poignardés par un fou furieux, Vincenzo Pizzi. Un des deux voisins, Pierre St-Onge, accordait une entrevue à Benoît Dutrizac depuis son lit d’hôpital. Or, on apprend aujourd’hui que l’individu en question ne sera pas tenu criminellement responsable, en d’autres termes qu’il aurait agi sous l’impulsion d’une maladie psychiatrique et qu’il pourra retourner chez-lui…on ne le gardera pas sous haute surveillance dans un hôpital. Voyez-vous, c’est ça, la justice gauchiste. Les criminels et fous furieux sont traités aux petits oignons, on leur masse les pieds, leur donne le bain, change leur couche, leur programme la télé payante pour eux, et pendant ce temps, les citoyens qui subissent des actes criminels doivent se démerder avec les conséquences sur leur santé, payer leurs frais d’avocats, leur manque à gagner en salaire et tous autres frais reliés, etc.

Une de mes connaissances me disait l’autre jour que, si on était au Texas, une situation semblable ne se serait jamais produite. Dans l’entrevue d’aujourd’hui, monsieur St-Onge raconte que pendant des mois Vincenzo Pizzi les a harcelés, menacés lui et son voisin et pendant ce temps-là, la police ne faisait rien ou très peu. Au Texas, le propriétaire serait tout simplement sorti de son domicile avec une carabine pour faire respecter sa propriété et son droit à la tranquillité. Or, au Québec et au Canada, on n’accorde pas le droit aux citoyens de se défendre. Non. En bons hommes féminisés et soumis, ils doivent prendre les coûts, subir sans rien dire et laisser tous les crottés faire la loi partout. Le fameux registre des armes à feu dont j’ai parlé dernièrement ne fait que désarmer les citoyens sans histoire, qui ne commettent pas de crime et d’agression. Les criminels, qui eux ont des armes illégales, ne sont pas inscrits dans le registre, évidemment. Dans notre belle province, on accorde tous les droits aux bandits et aux crottés, et presque aucun aux citoyens…sauf celui de se faire battre, agressés et tués. En bout de ligne, c’est ce qui risque d’arriver à monsieur St-Onge et son voisin, malheureusement. D’après ce que je comprends, la police a retiré les armes à feu qui étaient en leur possession, les rendant totalement sans défense. Si jamais messieurs St-Onge et son voisin devaient être achevés par ce fou furieux, je suis convaincu que notre beau Québec va organiser à tous les ans une belle « marche » pour leur rendre hommage, comme on le fait par exemple dans le cas de la tuerie à l’École Polytechnique. Au lieu de se tenir debout et de s’assumer comme société et comme individus libres et souverains, on sort les roses et les kleenex. Franchement, c’est pathétique, et tout ça avec l’assentiment d’une caste de juges gagnés à l’idéologie gauchiste, lâche et molle. Il paraît que c’est dans nos valeurs de « pardonner ». Au Québec, on préfère laisser en liberté des centaines de fous furieux avec l’espoir d’en sauver une poignée dans un programme de « réhabilitation »…tout en mettant en danger la sécurité de tous les autres citoyens. Au fond, notre système de justice demande aux citoyens de prendre les coups et de se la fermer.

Pierre St-Onge 11-08-2011

Pierre St-Onge 05-01-2011

Fascism and gun control: What you don’t know

This lecture by Dave Emory takes a look at a phenomenon that has taken place around the world, and here at home as well in the U.S. and in Canada. The whole issue about gun control appears to be a gimmick conceived by pro-fascist elements of the intelligence community in order to suscitate a reaction against gun control itself, thus creating a tension in the population between partisans of gun control and people who oppose it. If it eventually passes into a law, it has the advantage of disarming the people, rendering them susceptible to surrender to a coup d’état of some kind. In the event of such coup d’état, bunch of thugs belonging to the extreme-right type, such as neo-nazis, would be deputized, i.e. transformed into agents of law and order, such as the Freikorps or Brownshirts were in pre-war nazi Germany. Nazi Germany passed a gun control legislation in 1938, just before the war, so Jews, liberals and dissidents couldn’t defend themselves against these thugs who were sent to round them up. Also, it appears that the gun control legislation that was passed in the U.S. in 1968 copy-pasted to a large extent the German law of 1938.

An argument that is made pretty often to justify gun control is that guns kill people, so by reducing the number of guns and their accessibility, a society then reduces statistics on murders. Well, if you think about it carefully, that’s stupid. A gun by itself has never killed anyone. It is humans who kill. Nothing will ever happen until a human being takes the gun and shoots. Dave Emory brings (at the time of the lecture, in the ’90s) a very important statistic concerning Switzerland. Although the country had a very high proportion of citizens who possessed a weapon, the crime and murder rates were among the lowest in the world. You see? That’s the opposite of what the propaganda says. A disarmed population has a much higher chance of being subject to crime and agression if they can’t defend themselves. Emory goes on to say that everyone in Switzerland had to do some time in the army…and that they brought their weapon with them when they got out of it, with full rounds of amunitions. The concept that is being defended here is that every citizen in Switzerland is considered to be a member of the army and as such, is susceptible to be called to defend the country in case of a coup or agression. According to you, what would happen to bunches of Brownshirts who would try to round up these citizens? They would receive a bullet between the eyes. That’s why everybody keep quiet in that country. In the end, what is important to remember, is the fact that an armed population favor the decrease of the crime rate, not the other way around. I am particularly glad that the Conservative government here in Canada is willing to abolish the long-gun registry. In case of a coup d’état, the population needs to be able to defend themselves.

And in Norway, people there should not let themselves be disturbed, distracted and influenced by the mass-killings that have happened recently. What is important is the well-being of the community in the long run. Being aware that Breivik is probably an agent of these same pro-fascist elements of the intelligence community that Emory describes in this lecture, the population has to keep the focus on what is good for them and not let themselves be carried away by their emotions. Judgement and discernement are always essential.

L-4 Fascism, Gun Control and the Intelligence Community