Conférence de François Asselineau: L’Europe c’est la paie…

Cette autre excellente conférence de François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine, vaut le détour. Il y expose le gaspillage éhonté voire le vol pur et simple des Européens pratiqué par l’élite politique et financière dirigeant l’Europe. Asselineau passe en revue les différentes commissions, comités, structures administratives, bureaucraties qui pompent l’argent des contribuables sans rien produire en retour. Il y dénonce aussi les différentes manœuvres politiques qui ont eu lieu de façon à mettre les peuples en esclavage, à saper leur liberté. Entre autres, il évoque les manœuvres récentes qui avaient comme objectif de retirer aux peuples le droit de voter leurs impôts, ce qui est la pierre d’assise de la souveraineté d’un état. Il parle même d’un système de nature mafieuse. Les élites financière de l’Europe ont pris le contrôle des états et des peuples par le biais de ce que l’on appelle la « gouvernance économique ». Parmi les quelques exemples qu’il donne, il y a celui de la Confédération Européenne des Syndicats, un organisme de l’Union Européenne, qui finance de façon importante les syndicats français. En d’autres termes, les syndicats français sont contrôlés par les instances de l’Union Européenne, donc par le grand patronat. En ce qui concerne la dette publique des états, Asselineau note qu’une des seules façons pour les pays de sortir de l’endettement, du moins tel que présenté par l’oligarchie financière et économique, est de privatiser leurs services publics. On assiste alors à une vente de feu lors de laquelle on liquide les sociétés d’états et les fleurons de l’économie locale. Or, l’expérience française a démontré que loin de faire baisser les tarifs, la privatisation des services publics amenait au contraire une augmentation des prix. En effet, ce sont souvent des fonds d’investissement et de pension étrangers qui achètent les sociétés d’état, dans le but évident de faire du profit. Ainsi, les gestionnaires n’ont aucun intérêt à maintenir la tarification à un niveau permettant de servir la population locale. Les pays qui vendent leurs sociétés d’état se font donc avoir à double niveaux. À la toute fin de la conférence, le président l’UPR présente huit remèdes pour sortir de l’impasse actuelle, comme par exemple mettre fin à l’hémorragie de l’exode des emplois industriels, la sauvegarde et/ou la renationalisation des services publics, se réapproprier notre politique étrangère, contrôler les mouvements de capitaux, etc. Et, bien évidemment, afin de réellement retrouver sa souveraineté, la France n’aura d’autre choix que de faire valoir l’article 50 du Traité de l’Union Européenne, qui prévoit les modalités de sortie de l’Union.

Conférence de François Asselineau sur la sortie de l’Union Européenne: Le retour du Roi…

Cette excellente conférence du président de l’Union Populaire Républicaine dure plus de trois heures quarante minutes. Néanmoins, elle en vaut tout à fait l’investissement de temps et d’attention. Durant ce document, Asselineau présente de façon exacte, précise et détaillé le scénario dans lequel la France va se retrouver au lendemain d’une sortie de l’Union Européenne. Étape par étape, point par point, décision par décision, le chef de l’UPR établit le plan de match pour faire du projet de la sortie de l’UE une réussite. Les divers militants de par le monde œuvrant pour réaliser l’indépendance de leur coin de pays respectif auraient intérêt à se guider sur cette présentation. Aussi, il y a beaucoup de moments forts ici qui mériteraient d’être soulignés. J’en choisirai un qui coïncide totalement avec l’intuition fondamentale qui a guidé la création de ce blogue et qui guide encore le choix de chacun des articles que je publie. Vers 1h 27min, Asselineau rappelle un moment important de l’histoire de France. Le Roi Jean Le Bon est fait prisonnier par l’armée anglaise en 1356. Les Anglais demandent une rançon en échange de la libération de Jean Le Bon, des terres mais aussi de l’argent. L’or ramassé par la collecte populaire est fondu pour frapper une nouvelle monnaie, le Franc or, appelé le Franc à cheval. Le conférencier décrit les symboles numismatiques qui y sont présents, signifiant la libération du Roi. Être Français veut donc dire être libre. Le Franc disparaîtra plus tard sous Louis XIV. Il refera réapparition à la Révolution pour disparaître à nouveau lors de la création de l’Euro en 2002. Lorsque la démocratie s’efface en France, le Franc disparaît lui aussi. Tous ces éléments, autant du point de vue politique, géo-politique, historique et même alchimique, sont tout à fait remarquables. Une présentation…en or!

Conférence de Vincent Brousseau «Sortir de l’euro: Pourquoi et comment»

Vincent Brousseau, titulaire de deux doctorats, l’un en économie et l’autre en mathématique, a travaillé à la Banque Centrale Européenne pendant quinze ans avant de se joindre à l’Union Populaire Républicaine en 2014. C’est pourquoi, lorsqu’il affirme que la France doit sortir de l’euro, il sait de quoi il parle. Durant cette excellente conférence, Brousseau fait le tour des différentes questions relatives à la situation actuelle et au scénario d’une sortie éventuelle de la zone euro. Le sujet est complexe mais on doit s’y mettre et bien se concentrer. D’entrée de jeu, il identifie de ce qu’il appelle les « arguments tétanisants », i.e. les arguments utilisés par les partisans de l’euro et de l’Union Européenne pour décourager toute critique de l’euro. En effet, ceux qui proposent une sortie de l’euro sont souvent caractérisés de « fascistes », de « nazis », de « fauteurs de guerre », d « imbéciles » ou que ce sera l’apocalypse si on abandonne l’euro, etc. Il dénonce aussi les propagandistes qui parlent de la nécessité de construire « une autre Europe », alors que ce n’est pas possible puisque tout a été prévu d’avance par les traités européens, notamment le Traité de l’Union Européenne. La seule façon d’avoir une autre Europe serait que des pays quittent l’Union Européenne en invoquant l’article 50 du traité ci-nommé. Aussi, l’euro est construit autour d’une faille. L’euro est l’union de 19 monnaies liées entre elles par un taux de change de 1 pour 1. L’euro crée des créances sur la Banque Centrale Européenne mais surtout d’abord sur les banques centrales nationales où l’euro a cours. Le processus de création de l’euro est donc réversible puisque les banques centrales nationales existent toujours. Un pays pourrait déclarer que son euro national cesse d’être échangeable 1 pour 1 avec les autres euro. Au surplus, au niveau de la croissance économique, le 30 septembre 2008 le marché monétaire interbancaire s’est interrompu. Ce marché permettait aux banques de se prêter de l’argent les unes autres. En raison de cet arrêt, les banques européennes gardent désormais leur argent au lieu de les prêter aux entreprises, ce qui fait qu’il n’y a plus aucune croissance dans la zone euro. À voir.

Conférence de François Asselineau sur l’Europe sécuritaire

Nous vivons dans un monde de fous. La vie privée a disparu, l’habeas corpus et le concept même d’identité ont volé en éclats. Asselineau présente ici certains exemples montrant comment tout cela se manifeste dans l’Europe d’aujourd’hui.

Conférence de François Asselineau: L’Union Européenne et la mise en place d’une dictature…

Diviser pour mieux régner…c’est un truc politique vieux comme le monde. C’est ce à quoi s’appliquent les marchés financiers et les États-Unis afin de conquérir les peuples européens sans qu’ils ne s’en aperçoivent. « It’s not fascism when we dot it », rappelle une affiche circulant en Suède que le conférencier nous montre à un moment donné. Il nous rappelle aussi les paroles de François Mitterrand: « La France est en guerre et les Français ne le savent pas ». C’est bien vrai. On est en train de nous conquérir doucement, tranquillement, subtilement par en-dessous. Dans les environ de 1h 17 minutes, Asselineau revient sur le cas documenté de l’agent secret américain Isaac Andrews qui affirmait dans un rapport transmis au gouvernement américain en 1854 avoir utilisé toute une série de moyens pour favoriser soit l’annexion du Canada par les États-Unis soit la signature d’un traité de libre-échange entre les deux pays. Pour avoir plus de détails sur ce genre de stratégie, vous pouvez consulter cet article précédent où Asselineau en parle plus longuement. Les responsables politiques de l’Union Européenne seraient des « despotes éclairés »… C’est du moins ce qu’ils pensent, semble-t-il. Durant cette excellente conférence, François Asselineau passe en revue comment la dictature s’est installée en Europe.

La dernière partie de la présentation se concentre sur les solutions pour sortir de cette crise. Je suis d’accord sur tout sauf sur un point. Asselineau, en tant que chef de l’UPR, ne veut pas discuter de sujets qui divisent, c’est lui-même qui le dit. Il met l’immigration dans ces sujets. Or, l’immigration fait parti des stratégies qui sont mises en oeuvre pour conquérir les peuples européens. L’immigration permet justement de diviser pour mieux régner, puisqu’elle permet l’arrivée de populations hostiles aux nationaux de souche sur le territoire des pays européens. La question de l’immigration est indissociable de celles de l’Euro, des structures politiques européennes, du phénomène des euro-régions, des traités européens qui sont imposés aux peuples, etc. Je dirais que l’immigration est la version sociale et communautaire de ce que l’Euro représente au niveau économique, de ce que les institutions européennes représentent au niveau politique et de ce que les euro-régions représentent au niveau du territoire, pour ne mentionner que quelques exemples. Diviser pour mieux régner, divide and conquer... L’austérité, que je rebaptise volontiers austereich parce que ce terme décrit mieux la réalité se cachant derrière, n’est que la tactique de guerre que les États-Unis emploient avec des états qui sont déjà sous son influence. Cette tactique permet d’affaiblir les économies des pays qui en sont la cible sans que cela paraisse trop. La propagande belliqueuse et les attaques provoquées par des « rebelles », ça, ce sera pour les autres. En fin de compte, j’en viens à poser la question suivante, fondamentale: Peut-on faire confiance à un pays qui a une dette accumulée (en date d’aujoud’hui) de plus de 17 trilliards de dollars?

L’Europe, c’est la guerre! – Conférence de François Asselineau

Conférence de très haut niveau ici de François Asselineau, Président de l’UPR. Entre autres sujets, Asselineau attire notre attention sur le concept de « guerre de civilisation ». Il avait été utilisé au XIXè siècle par l’Angleterre, la France et le monde musulman pour justifier une guerre contre la Russie, que l’on appela alors la Guerre de Crimée. L’histoire se répète. Encore une fois, l’Occident essaie de démoniser la Russie afin de justifier une guerre pour déguiser son désir de richesses et de pouvoir, alors qu’il ferme les yeux sur les crimes des musulmans qu’il instrumentalise partout dans le monde. L’Occident ferait mieux de s’unir à la Russie contre le monde musulman. Mais ça, les leaders occidentaux ne le comprennent pas.