Voyez l’allocution qu’Alexandre Cormier-Denis prévoyait présenter à l’Assemblée Nationale du Québec lors d’une commission parlementaire sur l’immigration

Un des fondateurs de Nomos-TV, Alexandre Cormier-Denis, a été déconvoqué d’une commission parlementaire sur l’immigration. Le plus triste dans ce dossier, est l’attitude de François Legault, chef de la CAQ, et de Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois. Ces deux partis politiques se disent nationalistes. Or, les deux chefs ont appelé à ce que Cormier-Denis soit déconvoqué de la dite commission. Les deux autres partis, le Parti Libéral et Québec Solidaire, qui ne sont pas des partis nationalistes, ont fait de même. Dans leur cas la logique a été respectée puisqu’ils représentent des intérêts étrangers et non pas ceux du peuple québécois. Pensez à cela. Les chefs des deux partis politiques présents à l’Assemblée Nationale du Québec ne sont même pas capables de reconnaître et de défendre la liberté d’expression et les idées de certaines figures de proue du mouvement nationaliste québécois. Cela en dit long sur la sincérité et la crédibilité de ces deux partis politiques. Pour ce qui est de la CAQ, leur «nationalisme» n’est simplement qu’une posture électorale qui ne mène à rien de concret et pour ce qui est du Parti Québécois, ils sont des nationalistes prêts à reconnaître seulement ceux qui sont à gauche au niveau politique. Si vous êtes à droite du centre-gauche vous ne trouverez pas grâce à leur yeux. C’est un jour triste pour le Québec. En tant que chefs de partis, François Legault et Paul St-Pierre Plamondon se sont dégonflés et ont abandonné un patriote qui essait de défendre notre peuple contre les forces qui tentent de le maintenir dans l’esclavage. Dans ce contexte, la route sera longue pour que le peuple québécois recouvre sa liberté. Lorsque l’on est même pas capable de poser un geste aussi simple, comment voulez-vous prétendre être capables de défendre les intérêts de notre peuple?

ALLOCUTION PRÉVUE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE

Pascal Bérubé dénonce la monarchie britannique comme étant archaique et coloniale

Pascal Bérubé a servi cette semaine une dénonciation de la monarchie britannique bien sentie. Il est agréable de le voir parler sur ce sujet avec autant de conviction. Je suis d’accord à 100% avec son propos. La monarchie britannique est bel et bien archaïque et coloniale au Canada. Si les Anglais désirent toujours garder cette institution, ça, c’est leur droit. Mais nous, de notre côté de l’Atlantique, nous n’avons pas à continuer de la vénérer. Le peuple français est souverain et j’espère qu’un jour, au Québec, en France, en Suisse et en Belgique, on le réalisera. La première vidéo présente l’intervention de Pascal Bérubé au Salon Bleu de l’Assemblée Nationale et la deuxième celle présentée lors d’une commission parlementaire sur le même sujet. En terminant, j’espère que Pascal Bérubé transposera bientôt cette passion et cette conviction pour la critique de la monarchie vers celle des mesures sanitaires du gouvernement. La population en a de besoin de façon urgente. À voir.

Entrevues réalisées par André Pitre pendant le ‘sit in’ devant l’Assemblée Nationale du Québec

Le ‘sit in’ se déroule dans le cadre du mouvement de protestation des mesures sanitaires au Québec.

« SIT IN » À QUÉBEC – LES MANIFESTANTS RÉCLAMENT UN DÉBAT PUBLIC

Adrien Pouliot se prononce sur le projet de loi 61 de la CAQ, sur Radio X

Le Chef du Parti Conservateur du Québec, Adrien Pouliot, se prononce ici sur le projet de loi 61 du gouvernement de la CAQ. Son intervention exprime les inquiétudes probablement d’un grand nombre de Québécois. En effet, ce projet de loi donnerait des pouvoirs presque absolus au gouvernement, ce qui ferait du Québec une dictature. En d’autres termes, le projet aurait comme conséquence de nullifier la démocratie parlementaire qui est prévue dans notre système politique. Pour donner quelques exemples, le projet de loi, s’il est adopté, permettra de mettre en chantier plus rapidement des projets d’infrastructures ou de développement économique. En principe, c’est une bonne idée que j’appuie, mais encore faut-il que les autres lois du Québec soient respectées, sinon toute décision de mise en chantier se fera alors de façon arbitraire et autoritaire.

Aussi, certaines dispositions du projet de loi viseraient à protéger le gouvernement des poursuites judicaires. En tant que citoyens, on ne peut pas se réjouir d’une telle éventualité, puisque c’est précisément la possibilité de poursuivre le gouvernement qui dissuade celui-ci de bafouer les droits des citoyens et des entreprises. La protection contre les poursuites judiciaires équivaut à la nullification des droits et libertés tant sur le plan individuel que commercial et institutionnel.

Et finalement, pour ne regarder que les points essentiels, ce projet de loi mammouth propose de prolonger l’état d’urgence sanitaire indéfiniment, aussi longtemps que le voudra le gouvernement. Or, encore une fois, il est important de rappeler que le taux de mortalité de la Covid-19 se situe, dans le pire des cas, à 0.1% L’état d’urgence n’est donc pas justifié, ne l’était pas au mois de mars et l’est encore moins d’être prolongé indéfiniment. La question du vaccin pour la Covid-19 est évidemment centrale ici. Si un gouvernement ne respecte pas les droits et libertés, et se considère en état d’urgence permanent, comment pourrait-il respecter les choix individuels en matière de santé? Cela ressemble vraiment à une manoeuvre pour imposer la vaccination obligatoire pour une maladie qui, je le rappelle, a un taux de mortalité au maximum de 0,1%. Vous ne trouvez pas qu’il y a anguille sous roche? Cela donne l’impression que le gouvernement veut faire une série de choses à toute vitesse avant que la population ne réalise qu’elle s’est fait avoir.

Le gouvernement Legault est dans une dérive autoritaire présentement. Il a goûté au pouvoir absolu et n’est plus capable de revenir en arrière. C’était prévisible. Lorsqu’un gouvernement restreint les droits et libertés des citoyens, il est très rare que ces droits et libertés lui soient octroyés de nouveau. Les partis d’opposition à l’Assemblée Nationale du Québec doivent évidemment s’opposer à ce projet de loi, voter contre, ainsi que les députés de la CAQ qui ne sont pas d’accord avec cette tentative d’établir un gouvernement autoritaire et dictatorial au Québec.

Entrevue avec Adrien Pouliot

Entrevue avec Alexandre Cormier-Denis sur le projet de réforme électorale et la démographie au Québec

Analyse de l’ouvrage ‘Le pouvoir québécois menacé’ de Christian Dufour, sur Nomos-TV

Alexandre Cormier-Denis fait l’analyse ici d’un ouvrage de Christian Dufour consacré à la question du système de représentation proportionnelle qui est à l’étude à l’Assemblée Nationale du Québec. Christian Dufour a parfaitement raison. Si ce mode de scrutin devait être adopté par l’Assemblée Nationale, le Québec deviendrait totalement ingouvernable et la majorité francophone serait incapable de défendre ses droits et ses prérogatives dans l’ensemble anglo-saxon nord-américain. Accepter la proportionnelle, c’est littéralement livrer le Québec aux convoitises et à l’arbitraire des minorités linguistiques, ethniques et raciales. D’ailleurs, on pourrait se demander où s’en va la CAQ exactement avec un tel projet. La CAQ se présente comme étant un parti nationaliste et on comprend mal comment le mode de scrutin proportionnel aiderait les Québécois à défendre leurs intérêts et leur culture en Amérique du Nord. La CAQ a signé une entente avec les autres partis pour s’enligner sur cette voie mais le parti devrait tout simplement se désister de l’entente et l’envoyer à la déchiqueteuse s’ils ont à cœur de défendre les Québécois et leur identité.

Le problème de l’opposition à l’Assemblée Nationale du Québec

Ce qui me frappe le plus au niveau de la vie politique québécoise actuelle, c’est le niveau de désemparement de l’opposition officielle à Québec, si on peut appeler ça une opposition. En fait, il n’y a pas d’opposition à Québec, c’est justement ça le problème. Philippe Couillard a été élu en 2014. Il a mis en place toute une série de lois et de mesures pour mettre le Québec en pièces. On peut mentionner entre autres la Loi 3 qui permettait au gouvernement et aux municipalités d’aller piger dans le fonds de pension de leurs employés, légalement. Aussi, il y a eu le fameux Projet de Loi 59 qui s’attaquait directement à la liberté d’expression des Québécois, projet de loi qui a été abandonné, heureusement. Mais la pièce maîtresse du gouvernement Couillard reste, de toute évidence, l’investissement de 1 milliard de dollars dans le projet de la CSeries de Bombardier, suivi par un second investissement de 2 milliards de dollars dans la compagnie elle-même et sa division Transport. L’idée d’investir directement dans un projet et non pas dans la compagnie elle-même est une mauvaise idée en soi car cela contrevient directement aux principes d’économie 101. Lorsque l’on fait un achat, on essaie d’obtenir une valeur réelle en échange et pour un montant équivalent. Si le deuxième investissement du gouvernement satisfaisait ces critères, puisqu’il permettait d’obtenir des parts dans l’entreprise, le premier ne le permettait pas. En effet, si le projet de la CSeries tombait à l’eau ou se révélait être un échec, le gouvernement du Québec, en d’autres termes les Québécois payeurs de taxes, perdrait leur milliard de dollards en espèces sonnantes et trébuchantes. J’ai toujours remarqué que les Libéraux était très généreux avec l’argent des contribuables, avec l’argent des autres. On se demande s’ils le sont autant avec leur argent personnel. Ça reste à voir.

Ce ne sont que trois exemples qui font du gouvernement Couillard le pire gouvernement du Québec depuis 1867. Et qu’a fait l’opposition exactement pendant ce temps-là? Pas grand-chose. À l’occasion, Messieurs Jean-François Lisée et François Legault, respectivement chef du Parti Québécois et de la première opposition officielle, et chef de la CAQ et de la deuxième opposition officielle, y sont allés de quelques déclarations, en général assez polies et courtoises, sur les agissements du gouvernement ou du Premier Ministre. La troisième opposition officielle, Québec Solidaire, a continué à délivrer son message d’extrême-gauche comme on y est habitué mais force est d’admettre que les ténors du parti ont été assez tranquilles sous Philippe Couillard. Depuis que ce dernier a pris le pouvoir, plusieurs compagnies québécoises ont été vendues à des intérêts étrangers, sans que le gouvernement du Québec intervienne et la province ne cesse de s’enfoncer. Pendant que le Québec continue sur son déclin à tous les niveaux, notre Premier Ministre multiplie les déclarations et les condamnations sur l’intolérance et la xénophobie, ce qui l’empêche pas par contre d’aller visiter des régimes communistes comme celui de Cuba. On se demande s’il a sermonné Raul Castro au sujet du traitement réservé aux dissidents politiques dans son pays.

Tout cela n’est pas très sérieux. Dans un pays normal, l’opposition devrait être sur les dents pour essayer d’ébranler le gouvernement. Or, elle ne fait rien en ce sens. Jean-François Lisée et François Legault veulent trop être gentils et corrects. Je leur rappelerai une chose ici, à ne pas oublier: Les Québécois ne représentent que 2% de la population en Amérique du Nord. Ce n’est pas beaucoup, ce qui fait que nous sommes toujours sur la corde raide et que notre avenir n’est jamais assuré. Et le temps presse. Ainsi donc, je crois que le temps est venu pour Jean-François Lisée et François Legault en particulier de sortir de leur zone de confort et de commencer à y mettre du nerf. Voyez-vous, ils veulent faire de la politique en petits souliers. C’est tout à fait correct quand il y a le plein emploi, qu’il n’y a pas de guerre à l’horizon, que la démographie est de notre côté, qu’il n’y a pas d’invasion islamiste en cours, que les frontières sont sous contrôle, qu’il n’y a pas de cartels criminels qui contrôlent des secteurs entiers de l’économie, etc, etc, etc. En d’autres termes, faire de la politique en restant prudent et poli, ça peut aller quand tout va bien mais pas quand tout va mal. Je m’attends donc à ce que Jean-François Lisée et François Legault partent en guerre. Le temps est venu pour eux de sortir leurs bottes et de se mettre au travail. Dès la rentrée parlementaire, je veux que cela sente la transpiration à l’Assemblée Nationale. Comme dirait Ron Fournier, l’analyste de hockey, je veux que cela «sente le jackstrap». Philippe Couillard, de toute évidence, a le mandat le plus facile de tous les temps. On ne lui pose même pas de questions difficiles à l’Assemblée Nationale. Cela doit cesser.

Pour illustrer davantage le désarroi qui m’afflige par rapport aux comportements de l’opposition à Québec, je vais finir cet article en vous parlant de la victoire de Donald Trump. Honnêtement, quand Trump a gagné, je croyais que c’était la fin, politiquement, pour Couillard. Comme Lisée et Legault sont des nationalistes, Trump va leur donner son appui et Couillard va démissionner. Mais…ce n’est pas ce qui s’est passé. François Legault semblait de bonne humeur le 9 novembre au matin mais pas Jean-François Lisée. En fait, Lisée semblait inquiet. Si j’avais été dans la situation de Jean-François Lisée après la victoire de Donald Trump, j’aurais eu des discussions très sérieuses avec François Legault et, ensemble, on aurait mis en place une stratégie pour accéder au pouvoir rapidement. Je vous pose la question suivante: Si cela a été possible pour Pauline Marois et Amir Khadir de joindre leurs forces pour amener Jean Charest à démissionner en 2012, pourquoi Jean-François Lisée et François Legault, en compagnie d’Amir Khadir s’il désire se joindre à l’effort, ne pourraient faire de même pour montrer la sortie à Couillard? Je ne comprends pas. Notre peuple est en danger. Le temps est venu d’envoyer un message clair que c’est nous, ici, qui faisons la loi, que c’est notre terre. Le temps est venu de dire qu’ici, au Québec, ce seront nos valeurs qui seront honorées, pas celles de l’Arabie Saoudite ou d’un autre pays de dictature.

Marc Lebuis en entrevue sur le Projet de Loi 59 du gouvernement de Philippe Couillard

En entrevue sur les ondes de Secure Freedom Radio avec Frank Gaffney, Marc Lebuis de Pointdebascule.ca réagit au Projet de Loi 59 et aux perspectives de censure sur la parole publique et privée qu’il implique. Il s’agit bel et bien d’un retour à la censure qui prévalait à l’époque des beaux jours de l’Église Catholique au Québec. Pour de plus amples détails, je vous suggère de lire un article précédent où je présentais les différents faits sur le sujet. Une entrevue d’une heure serait d’ailleurs la bienvenue sur les ondes de Secure Freedom Radio, vu l’importance du sujet, puisque ce projet de loi peut être perçu par certains comme étant une atteinte directe à la sécurité nationale des Québécois et des Canadiens. Une entrevue à écouter absolument et un dossier à suivre.