Graeme Hamilton on the Quebec media or how denunciation of sensationalist journalism becomes itself sensationalist journalism

I absolutely want to react to that unfortunate article written by Graeme Hamilton. First of all, I don’t know where Mr Hamilton resides. For myself, I have been residing in Quebec for the past 40 years, both in rural and urban areas, so I know my province. Last week, a story was presented by the Quebec media on certain bylaws prohibiting noize, such as construction or lawn mowing, in the city of Hampstead in the heart of Montreal, populated mainly by Jews. It was run, among others, by hosts like Richard Martineau and Benoit Dutrizac, as Hamilton’s article points out. However, I must disagree with the treatment of the facts presented by Hamilton. I know these folks. Being myself a strong opponent of anti-semitism, I wouldn’t hesitate to denounce them if they were guilty of that terrible psychological disease. If they were anti-semites, I think I would know.

To understand correctly the core of the argument, you have to go back in time to the centuries and decades during which the French-Canadian identity and spirit were formed. Following the takeover of New France by England in 1760, the French elite was either deported or left by itself for France, which let the people with only catholic priests as leaders. So the Catholic Church was given, by the circumstances, a carte blanche to do whatever they want with the population and its education. French-Canadians continued to evolve with only the voice of the Church to guide them, without any room for any other points of view. And that monopoly was only broken in the 1960s, when the Révolution Tranquille occured. Continuer la lecture

Encore une autre fatigante, prise 3: cachez ce sein que je ne saurais voir

Franchement, je suis à court de mots pour décrire ces bonnes dames scandalisées, outrées et éplorées par l’état (dans leur esprit) lamentable de la sexualité humaine. Catherine Bourassa-Dansereau, étudiante au doctorat en communication, s’épanche en compagnie de Benoît Dutrizac sur la « pornographisation » des jeunes filles. Je vous avoue que je suis écoeuré de ce discours lancinant qui ne mène nulle part. Bien sûr, chacun a droit à son opinion. Là n’est pas la question. Il s’agit plutôt de cette sempiternelle jérémiade féminine sur l « exploitation du corps de la femme », la « femme objet » et le reste. Nous ne sommes plus dans les années soixante ou soixante-dix. Ce discours rétrograde digne de Talibanes qui a pollué mes oreilles pendant toute mon enfance et mon adolescence dans des émissions de télévision de toutes sortes telles Jeannette veut savoir, Droit de parole et autres, me fait réellement suer. Je n’ai plus aucune tolérance pour cela. Que les femmes s’occupent donc de leur cul au lieu d’essayer de s’occuper du cul des autres et les choses iront pour le mieux pour tout le monde. Si une jeune fille ou une femme veut s’habiller sexy, ça la regarde. Les féministes peuvent continuer à faire des thèses de doctorat sur la question pendant le prochain million d’années, elles ne pourront rien faire pour y changer quoi que ce soit. En bout de ligne, les gens prennent leurs décisions. Je vous offre l’entrevue ici, qui est révélateur de ce que sont maintenant les nouvelles féministes. Dans les années ’60-’70, les féministes étaient chiantes; aujourd’hui, elles sont gentilles, douces et bien articulées mais leur discours est le même. L’emballage est plus beau qu’auparavant mais le produit n’a pas changé.

Catherine Bourassa-Dansereau