Le temps est venu de mettre fin au pharisaisme et au népotisme des Libéraux

Il y a une chose que je ne suis plus capable de supporter des élites Libérales, c’est leur extrême hypocrisie. Si vous observez les élites Libérales du Canada et du Québec, vous remarquerez assez rapidement que ce sont des gens qui ont toujours le souci des apparences. Leur habillement est toujours absolument impeccable, costards ou robes parfaitement ajustés. Leurs discours? Toujours parfaitement pondérés, avec des mots choisis parfaitement politiquement correct, toujours courtois, affables, diplomates, polis, mesurés, remplis de bonté et d’indulgence. Lors de rencontres en société? Les gentilles personnes Libérales affectent toujours les civilités d’usage en cours. Vous êtes en train de manger? Elles vous souhaitent «bon appétit». Vous quittez le bureau en fin de journée? Elles vous souhaitent «bonne soirée». Elles vous demandent de faire quelque chose? Elles vous remercient à l’avance de votre collaboration, etc. Mais tout cela, évidemment, n’est que de l’hypocrisie pure. Les Libéraux sont des gens qui n’ont aucun respect ni aucun soucis de personnes. Ces sont des prédateurs qui n’attendent que l’occasion de vider votre portefeuille ou de vous frapper (au sens figuré) aussitôt que vous aurez le dos tourné. J’ai abordé le sujet dans un article précédent sur le hockey que vous pourrez lire, si le coeur vous en dit. Il est absolument incroyable que des gens puissent voter pour de tels individus au Canada. C’est seulement possible parce que le Parti Libéral achète leurs votes en leur faisant des cadeaux. Mais ce sont des cadeaux qui n’en sont pas, puisque l’argent vient des poches des contribuables. Les Libéraux redonnent en cadeaux à certains électeurs les mêmes sommes d’argent qui leur ont été soutirées sous forme d’impôts et taxes.

À plusieurs égards, les Libéraux font grandement penser aux Pharisiens des évangiles. Un passage de l’évangile de Matthieu est particulièrement révélateur à ce sujet. Voici quelques extraits du chapitre 23, versets 5 et suivants (version de la TOB):

Toutes leurs actions, ils les font pour se faire remarquer des hommes (…) Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, vous qui versez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, alors que vous négligez ce qu’il y a de plus grave dans la Loi: la justice, la miséricorde et la fidélité (…) Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, vous qui purifiez l’extérieur de la coupe et du plat, alors que l’intérieur est rempli des produits de la rapine et de l’intempérance (…) Ainsi de vous: au-dehors vous offrez aux hommes l’apparence des justes, alors qu’au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’iniquité…

Lorsqu’on lit un passage semblable, on se demande parfois si par hasard le Parti Libéral n’existait pas en Palestine/Israël à l’époque de Jésus. La ressemblance est vraiment incroyable.

Aussi, une autre bonne raison de ne pas renouveller le mandat du Parti Libéral du Québec le 1er octobre prochain serait certainement de mettre fin au népotisme. Le népotisme, c’est ce modèle économique qui a été adopté par le Parti Libéral du Canada et par le Parti Libéral du Québec. Il consiste à se servir à même les poches des contribuables et des travailleurs pour en faire profiter les amis, les parents, les membres du parti et leurs relations d’affaires. En effet, se disent les bons Libéraux, pourquoi se casser la tête à créer un modèle économique qui fonctionne réellement, qui crée réellement de la richesse pour l’ensemble des citoyens quand nous pouvons tout simplement faire payer les autres pour nous enrichir? N’est-ce pas plus simple? La devise des Libéraux est celle-ci: les autres paient, et nous, on encaisse. Un autre exemple flagrant de ce système nous a été servi la semaine dernière alors que l’on apprenait que la famille Beaudoin-Bombardier pourrait toucher jusqu’à 300 millions de dollars de la revente d’actions de BRP. Or, comme tout le monde sait mais il faut le rappeler ici, le Gouvernement du Québec a investi quelques 3,3 milliards de dollars dans la compagnie Bombardier. Avec un tel investissement, on aurait pu s’attendre à ce que les contribuables récupèrent une certaine partie de leur investissement mais ce n’est pas comme cela que les choses fonctionnent au Canada et au Québec. Le montant de 300 millions de dollars ira dans les comptes de banques de gens déjà très fortunés alors que le citoyen moyen au Québec en arrache pour survivre.

Un autre exemple récent concerne la vente de Rona à l’entreprise américaine Lowe’s. Je vous invite à lire l’excellent article de Michel Girard dans le Journal de Montréal à ce sujet. Il y présente le témoignage de l’ancien PDG de Rona, Robert Dutton, qui affirme entre autres choses que Rona a fait l’objet de différentes tractations et magouilles afin de permettre la vente de la compagnie, tout cela dans le but de faire faire un profit à certains actionnaires. Les intérêts du Québec, des citoyens et de contribuables n’ont évidemment pas été pris en compte, et ce malgré le fait que la Caisse de Dépôts et Placement détenait plus de 10% de la compagnie et qu’elle était un fleuron du Québec Inc. Vous pouvez aussi écouter l’entrevue que Robert Dutton a acordé au réseau TVA  lors de la parution de son dernier livre, qui traite justement de ce qu’il est maintenant convenu d’appeler «l’affaire Rona». Au surplus, la liste des sièges sociaux qui ont quitté le Québec ou qui sont devenus des coquilles vides, des compagnies qui ont été achetées par des intérêts étrangers depuis l’arrivée des Libéraux au pouvoir est ahurissante.

Les Québécois doivent donc voter stratégiquement le 1er octobre prochain pour mettre fin à l’occupation Libérale du Québec. Une vague bleue doit subvenir. Les électeurs doivent regarder lequel des candidats du Parti Québécois ou de la Coalition Avenir Québec a le plus de chance de gagner un comté. Car dans cette élection-ci, ce sont les comtés obtenus qui feront la différence entre un gouvernement minoritaire ou majoritaire ou entre un parti et un autre. Je répète qu’en cas de gouvernement minoritaire de la CAQ ou du Parti Québécois, l’alliance entre ces deux partis pour former un gouvernement majoritaire, comme je l’ai suggéré dans un article précédent doit se produire. Le PQ et la CAQ n’ont pas le choix. C’est une question de sécurité nationale. Il faut chasser les Libéraux.

Car les électeurs ne doivent pas se berner d’illusions ici. N’avez-vous pas remarqué que Philippe Couillard est bien gentil depuis l’élection de Donald Trump? Il a miraculeusement changé de ton par rapport à celui qu’il avait quand il a fait campagne en 2014 et durant les deux premières années de son mandat. Couillard avait l’habitude d’être arrogant et de rouler les épaules dans ce temps-là et les Québécois étaient en droit d’être inquiets sur leur avenir comme peuple et sur le plan individuel. Heureusement, l’élection de Donald Trump à la Présidence américaine a fait en sorte de changer la donne. Un jour, peut-être, les Québécois comprendront que l’élection de Donald Trump les a sauvés d’une asphyxie certaine alors qu’une grave menace pesait sur leurs libertés et sur leur avenir.

Philippe Couillard est devenu maître dans l’art de manier la carotte et le bâton. Les Québécois ont eu droit au bâton de 2014 à 2016. De l’élection de Donald Trump jusqu’à aujourd’hui, ils ont eu droit à la carotte. Si Philippe Couillard et les Libéraux sont réélus le 1er octobre prochain, aurons-nous droit de nouveau au bâton pour les quatre prochaines années? J’invite les électeurs à prendre leurs responsabilités. Les maisons de sondage de leur côté doivent publier des sondages détaillés comté par comté pour que l’on puisse voir si l’on doit voter pour la CAQ ou le PQ dans un comté donné. Au Québec, le jour du déménagement, c’est le 1er juillet. J’espère que cette année fera exception à la régle et que l’on aura droit à un déménagement le 1 octobre.

Le bilan des quatre années de la médecine de Philippe Couillard comme Premier Ministre du Québec…

«Philippe Couillard est indigne d’être Premier Ministre du Québec». J’étais dans un cocktail. Quelqu’un venait de lancer cette phrase spectaculaire alors que Philippe Couillard venait d’être élu récemment Premier Ministre du Québec lors de l’élection du 7 avril 2014. J’étais occupé à discuter avec d’autres invités, des gens sont arrivés, d’autres sont repartis et finalement, je n’ai jamais su en quoi précisément Philippe Couillard était indigne d’être Premier Ministre du Québec. Mais qu’à cela ne tienne. J’ai ma petite idée. Dans ce contexte, le temps est maintenant venu de faire le bilan des quatre années du régime de Philippe Couillard alors que la campagne électorale est amorcée en vue des élections du 1er octobre prochain. Si vous le voulez bien, passons en revue certains «monents forts» de son mandat.

Aussitôt en poste, son gouvernement s’est attaqué à la question des régimes de retraite déficitaires des employés municipaux. On peut débattre à savoir s’il était moralement acceptable pour le gouvernement d’intervenir ainsi dans le budget des villes. Après tout, nos sociétés démocratiques reconnaissent le droit d’association syndicale des travailleurs. Les travailleurs négocient leurs conditions avec l’employeur (dans ce cas-ci les villes). Si ces conditions apparaissent acceptables pour l’employeur, ce dernier signe la convention de travail et le tour est joué. Dans les faits, la Loi 3 était un décret gouvernemental qui permettait d’imposer certaines conditions au niveau des régimes de retraite en faisant fi des conventions collectives des travailleurs. La loi permettait non seulement d’imposer un partage 50%-50% du financement des régimes mais aussi de forcer les travailleurs à payer pour les déficits des régimes des années antérieures! C’était réellement incroyable de voir que le gouvernement Couillard avait eu le culot d’imposer cette mesure à des gens qui avait négocié de bonne foi. Premier moment fort.

À l’hiver 2015, si ma mémoire est fidèle, Philippe Couillard a organisé une conférence de presse sur le thème de la radicalisation menant à la violence. On pouvait le voir sur scène entouré de femmes dont plusieurs portaient le voile islamique. C’était les premières ébauches de ce qui allait devenir le Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence (CPRVM). Il est malheureux que je n’aie pas mis l’article où on pouvait voir la photo de l’événement dans les favoris de mon navigateur web. Car cette photo en disait long sur ce qui attendait les Québécois. Ce que Philippe Couillard annonçait alors, c’était qu’il allait mettre sur pied une police politique pour s’attaquer aux patriotes en utilisant les musulmans comme force de répression. Tous les régimes gauchistes ont des polices politiques pour espionner les citoyens, les ficher, les suivre et recueillir des dénonciations. Le Québec ne ferait pas exception. Deuxième moment fort.

Dans la foulée du Centre de prévention de la radicalisation menant à la violence, le gouvernement Couillard a eu la mauvaise idée de présenter le Projet de Loi 59 en juin 2015 dont j’ai abondamment parlé dans les articles suivants:

Le Projet de Loi 59 du Gouvernement Couillard: Le retour de la censure et de l’Inquisition…

Quelques présentations sur le Projet de loi 59 en commission parlementaire

Projet de Loi 59: Quelques observations et réflexions supplémentaires…

En gros, le Projet de Loi 59 aurait permis à des citoyens de balancer des accusations de «discours haineux» envers d’autres citoyens, ce qui aurait eu comme conséquences pour les accusés d’entraîner des procédures judiciaires avec tout ce que cela implique. De plus, le projet de loi allait jusqu’à mettre les frais judiciaires de la poursuite sur le compte des accusés, ce qui aurait été du jamais vu dans l’histoire récente. Heureusement le Projet de Loi 59 a été abandonné par le gouvernement mais disons que les Québécois l’ont échappé belle. Troisième moment fort.

Un peu plus tard en 2015, les Québécois ont alors assisté au cafouillage de l’investissement du gouvernement du Québec dans la CSeries de Bombardier. Le gouvernement a commencé par faire un premier investissement de 1,3 milliard de dollars dans une société en commandite dédiée à la CSeries, pour ensuite faire un deuxième investissement de 2 milliards dans la division Transport de Bombardier. Si le deuxième investissement pouvait se défendre sur le plan des affaires, le premier ne tenait pas la route, si l’on se place du point de vue des contribuables. Un gouvernement, ce n’est pas un mécène. Il doit gérer l’argent des contribuables de façon responsable et prudente. Se pourrait-il que l’investissement du gouvernement du Québec dans la CSeries était en fait un cadeau de Grec? J’ai souvent eu l’impression que Philippe Couillard n’aimait pas le Québec ni les Québécois. Faire un investissement de 1,3 milliard dans un projet, en obtenant rien en retour, non seulement c’est stupide sur le plan des affaires mais c’est aussi extrêmement tentant pour ceux qui recoivent l’argent de le dépenser à tous vents. C’est peut-être pour cela que le gouvernement a dû ressortir son chéquier un mois plus tard pour faire un deuxième investissement, cette fois-là intelligent et bien fondé, dans la compagnie elle-même. Le premier investissement a grandement nuit à la réputation de Bombardier au niveau international, la faisant passer pour une compagnie qui collecte des chèques d’allocation gouvernementale. C’est sans doute pour cela que l’Administration américaine a rétorqué aux avancées de Bombardier aux États-Unis par la mise en place de droits de douanes dissuasifs. Et, comme si cela n’était pas suffisant, la compagnie a décidé de baisser les bras au lieu de lutter en cédant la CSeries à Airbus pour une bouchée de pain. Tout cela en raison du cadeau de Grec de Philippe Couillard à Bombardier. Philippe Couillard aurait voulu couler Bombardier qu’il n’aurait pas agi différemment. Quatrième moment fort.

Dans lignée du cafouillage de l’affaire Bombardier, on doit noter le départ d’une série d’entreprises québécoises: Rona, Les Rotisseries St-Hubert, Le Cirque du Soleil, etc. Dans tous ces cas, contrairement à Bombardier, le gouvernement n’était pas prêt à mettre même un cent pour les aider. Toutes sortes de mécanismes ou d’arrangements aurait pu être possibles au niveau fiscal, des partenariats, de congés de taxes, etc. Le gouvernement Couillard n’a pas bougé la petite orteille pour aider ces entreprises à rester ici ou à demeurer de propriété québécoise.

Un autre moment clé du régime de Philippe Couillard demeurera sans doute son voyage à Cuba en septembre 2016 où il eu l’occasion de rencontrer le dictateur communiste Raul Castro, frère de Fidel. Cuba est un pays où les droits humains sont bafoués au quotidien. En se rendant dans un tel pays, le leader d’un état ne peut pas manquer de donner l’impression qu’il donne une caution à ses comportements. C’est pourquoi lorsque le Président Trump a rencontré Kim Jong-Un en juin dernier, il l’a fait dans un pays tiers, justement pour éviter de donner une telle caution. Aussi, en janvier 2018, Couillard remettait cela en se rendant cette fois-ci en Chine communiste, où il a eu l’occasion de visiter la Cité Interdite. Ici, plusieurs questions se posent. Visiter la Cité Interdite est un privilège qui n’est pas donné à tout le monde. Question: Il faut faire quoi au juste pour y avoir droit? Je veux bien croire que les dirigeants chinois apprécient Philippe Couillard mais il y a des limites. Comment Philippe Couillard peut-il expliquer qu’il ait pu mettre les pieds dans la Cité Interdite? Mystère…Aussi, nous savons tous que Philippe Couillard a vécu plusieurs années en Arabie Saoudite. Il y a travaillé comme consultant en médecine pour le gouvernement local. L’Arabie Saoudite est un autre de ces pays autoritaires, totalitaires, où les droits humains sont bafoués et où la liberté de conscience n’est pas respectée. En regard de tout cela, on peut réellement se demander si Philippe Couillard n’aurait pas par hasard une fascination pour les régimes totalitaires ou dictatoriaux. Après tout, on le voit rarement dans les pays du Groupe de Visegrad ou au Japon. Cinquième moment fort.

Un autre élément important du régime de Phillipe Couillard est évidemment la santé. Comme Philippe Couillard est médecin, c’est difficile de passer à côté. Il n’y a pas d’événement particulier qui peut être souligné ici mais plutôt un ensemble de faits et de tendances. Ce qu’on remarque d’emblée ici, c’est la qualité de plus en plus médiocre des soins médicaux depuis qu’il est au pouvoir. Difficulté à voir un médecin, rencontres médicales dispensées à la hâte, manque de personnel, manque de soins, manque d’équipements, etc. Les individus n’ayant pas de médecin de famille sont réellement en danger, puisque l’admissibilité devient alors très difficile autant en clinique privée que pour des soins plus spécialisés. En passant, j’ai rencontré beaucoup de Québécois de souche comme moi (descendants des colons Français) qui ont eu des problèmes de santé durant le règne de Philippe Couillard. Et j’ai noté aussi que lorsqu’ils ont eu besoin d’avoir une opération chirurgicale, curieusement, beaucoup d’entre eux en ont eu besoin d’une deuxième, d’une troisième, d’une quatrième opération pour régler le problème. Sous la gouverne de Philippe Couillard, y aurait-il une médecine à deux vitesses? Une pour les Québécois de souche, la mauvaise, et une autre pour les représentants de la diversité, la bonne? Notez que lorsque les migrants sont arrivés de Syrie lors de la crise migratoire, Couillard et son ministre de la santé, Gaétan Barrette, se sont empressés d’aller leur offrir des cartes d’assurance maladie, comme cela a été rapporté dans les médias. Il est dommage que Philippe Couillard n’a pas démontré le même zèle quand il était temps de soigner les Québécois de souche, ceux qui ont bâti le Québec à la sueur de leur front, contre vents et marées, eux qui avaient été abandonnés par Louis XV pour souffrir sous le joug de l’Empire britannique. Sixième moment fort.

Un autre élément que l’on peut identifier comme étant caractèristique du règne de Philippe Couillard est la dégradation spectaculaire de la qualité des produits alimentaires depuis son accession au pouvoir. Si Montréal, par exemple, a longtemps eu une excellente réputation au niveau international sur le plan culinaire pour ses restaurants et pour la qualité de sa cuisine en général, on doit bien avouer que ce n’est plus le cas aujourd’hui. Si voilà quelques années on pouvait rentrer dans n’importe lequel restaurant de Montréal et manger n’importe quoi les yeux fermés, on ne peut plus faire cela aujourd’hui. Il en va de même pour les épiceries et supermarchés. La qualité n’est plus au rendez-vous. Le consommateur doit prendre le temps d’inspecter chaque produit pour vérifier sa fraîcheur, sa texture, etc, en plus de la fraude alimentaire qui est un phénomène en croissance. Les risques d’intoxication alimentaire sont donc beaucoup plus grands aujourd’hui qu’il y a, disons, une vingtaine d’années et il y a sans doute un paquet de raisons qui explique cela. Il faudrait regarder la situation en région également afin de faire le portrait de la situation mais je note quand même ici que cela s’est produit durant le mandat de Philippe Couillard. Septième moment fort.

Un autre dossier qui s’est mis en branle au début du mandat de Philippe Couillard est celui des compteurs intelligents d’Hydro-Québec. Nous savons que la société d’état a retiré les anciens compteurs d’électricité, qui fonctionnaient de façon mécanique, par des compteurs dits «intelligents» c’est-à-dire des compteurs électroniques qui transmettent en temps réel la consommation effectuée en utilisant la technologie des micro-ondes, qui est la même que celle utilisée par les téléphones cellulaires et les routeurs Wi-Fi. Or, comme j’ai eu l’occasion de le documenter dans un article précédent, la transmission de radio-fréquences a un impact négatif sur la santé. La liste de tous les problèmes de santé possibles est longue et peut varier d’un individu à l’autre. Entre autres, la transmission de radio-fréquences émises par les cellulaires, réseaux Wi-Fi, compteurs intelligents, etc, augmenterait le risque de développement du cancer du cerveau. Ici au Québec, le Docteur Paul Héroux de l’Université McGill a développé une spécialité sur la question. Vous pouvez l’entendre en entrevue sur les ondes de Secure Freedom Radio avec Frank Gaffney ici (segments 3 et 4):

Kevin Mottus and Paul Héroux on Secure Freedom Radio

Deux autres chercheurs, Mike Mitcham et Josh Del Sol, ont également abordé la question des impacts négatifs sur la santé des radio-fréquences en général et questionné la pertinence réelle des compteurs intelligents. Ils ont aussi abordé la question des impacts sur la vie privée. En effet, contrairement à un ordinateur personnel, professionnel ou industriel, où l’on retrouve un anti-virus et différents mécanismes de protection inclus dans le système d’exploitation à l’intérieur de la machine, il n’y rien qui protège un compteur intelligent d’une cyberattaque. Les objets technologiques qui se connectent à internet à travers la transmission de radio-fréquences sont donc extrêmement vulnérables à des intrusions, ce qui met en péril les renseignements personnels des usagers qui y transitent, avec tout ce que cela implique. Les objets technologiques qui utilisent des micro-ondes pour transmettre des données sont non seulement dangereux sur le plan de la santé mais aussi sur le plan de la vie privée et de la confidentialité des données. Vous pouvez écouter des entrevues de ces deux chercheurs sur Red Ice Radio ici:

Mike Mitcham on Red Ice Radio

Josh Del Sol on Red Ice Radio

Comme Premier Ministre du Québec et comme médecin, il était du devoir de Philippe Couillard de s’assurer que le déploiement de la technologie des compteurs intelligents respecte les plus hautes normes de sécurité en matière de santé et de vie privée. Or, le fait qu’il ne s’est pas opposé au déploiement de cette technologie, qu’il l’ait autorisée démontre qu’il a failli à ses responsabilités comme Premier Ministre et comme médecin. Le serment d’Hippocrate est clair: un médecin ne peut faire que ce qui est bon pour le patient, que ce qui favorise son bien-être. Huitième moment fort.

Après avoir subi la médecine d’Amir Khadir pendant les dures années de 2010 à 2013, depuis 2014, nous subissons maintenant celle de Philippe Couillard. Combien d’entre-nous ont une santé moins bonne aujourd’hui qu’elle ne l’était en 2014 lorsque Philippe Couillard a pris le pouvoir? Je pourrais continuer avec d’autres exemples mais je vais m’arrêter ici. Le lecteur pourra trouver d’autres «moments forts» où le gouvernement de Philippe Couillard nous a fait profiter de cette «médecine». Aussi, bientôt, je publierai un autre article où j’analyserai comme telle la campagne électorale qui se déroule présentement au Québec. Restez branchés…

Le problème de l’opposition à l’Assemblée Nationale du Québec

Ce qui me frappe le plus au niveau de la vie politique québécoise actuelle, c’est le niveau de désemparement de l’opposition officielle à Québec, si on peut appeler ça une opposition. En fait, il n’y a pas d’opposition à Québec, c’est justement ça le problème. Philippe Couillard a été élu en 2014. Il a mis en place toute une série de lois et de mesures pour mettre le Québec en pièces. On peut mentionner entre autres la Loi 3 qui permettait au gouvernement et aux municipalités d’aller piger dans le fonds de pension de leurs employés, légalement. Aussi, il y a eu le fameux Projet de Loi 59 qui s’attaquait directement à la liberté d’expression des Québécois, projet de loi qui a été abandonné, heureusement. Mais la pièce maîtresse du gouvernement Couillard reste, de toute évidence, l’investissement de 1 milliard de dollars dans le projet de la CSeries de Bombardier, suivi par un second investissement de 2 milliards de dollars dans la compagnie elle-même et sa division Transport. L’idée d’investir directement dans un projet et non pas dans la compagnie elle-même est une mauvaise idée en soi car cela contrevient directement aux principes d’économie 101. Lorsque l’on fait un achat, on essaie d’obtenir une valeur réelle en échange et pour un montant équivalent. Si le deuxième investissement du gouvernement satisfaisait ces critères, puisqu’il permettait d’obtenir des parts dans l’entreprise, le premier ne le permettait pas. En effet, si le projet de la CSeries tombait à l’eau ou se révélait être un échec, le gouvernement du Québec, en d’autres termes les Québécois payeurs de taxes, perdrait leur milliard de dollards en espèces sonnantes et trébuchantes. J’ai toujours remarqué que les Libéraux était très généreux avec l’argent des contribuables, avec l’argent des autres. On se demande s’ils le sont autant avec leur argent personnel. Ça reste à voir.

Ce ne sont que trois exemples qui font du gouvernement Couillard le pire gouvernement du Québec depuis 1867. Et qu’a fait l’opposition exactement pendant ce temps-là? Pas grand-chose. À l’occasion, Messieurs Jean-François Lisée et François Legault, respectivement chef du Parti Québécois et de la première opposition officielle, et chef de la CAQ et de la deuxième opposition officielle, y sont allés de quelques déclarations, en général assez polies et courtoises, sur les agissements du gouvernement ou du Premier Ministre. La troisième opposition officielle, Québec Solidaire, a continué à délivrer son message d’extrême-gauche comme on y est habitué mais force est d’admettre que les ténors du parti ont été assez tranquilles sous Philippe Couillard. Depuis que ce dernier a pris le pouvoir, plusieurs compagnies québécoises ont été vendues à des intérêts étrangers, sans que le gouvernement du Québec intervienne et la province ne cesse de s’enfoncer. Pendant que le Québec continue sur son déclin à tous les niveaux, notre Premier Ministre multiplie les déclarations et les condamnations sur l’intolérance et la xénophobie, ce qui l’empêche pas par contre d’aller visiter des régimes communistes comme celui de Cuba. On se demande s’il a sermonné Raul Castro au sujet du traitement réservé aux dissidents politiques dans son pays.

Tout cela n’est pas très sérieux. Dans un pays normal, l’opposition devrait être sur les dents pour essayer d’ébranler le gouvernement. Or, elle ne fait rien en ce sens. Jean-François Lisée et François Legault veulent trop être gentils et corrects. Je leur rappelerai une chose ici, à ne pas oublier: Les Québécois ne représentent que 2% de la population en Amérique du Nord. Ce n’est pas beaucoup, ce qui fait que nous sommes toujours sur la corde raide et que notre avenir n’est jamais assuré. Et le temps presse. Ainsi donc, je crois que le temps est venu pour Jean-François Lisée et François Legault en particulier de sortir de leur zone de confort et de commencer à y mettre du nerf. Voyez-vous, ils veulent faire de la politique en petits souliers. C’est tout à fait correct quand il y a le plein emploi, qu’il n’y a pas de guerre à l’horizon, que la démographie est de notre côté, qu’il n’y a pas d’invasion islamiste en cours, que les frontières sont sous contrôle, qu’il n’y a pas de cartels criminels qui contrôlent des secteurs entiers de l’économie, etc, etc, etc. En d’autres termes, faire de la politique en restant prudent et poli, ça peut aller quand tout va bien mais pas quand tout va mal. Je m’attends donc à ce que Jean-François Lisée et François Legault partent en guerre. Le temps est venu pour eux de sortir leurs bottes et de se mettre au travail. Dès la rentrée parlementaire, je veux que cela sente la transpiration à l’Assemblée Nationale. Comme dirait Ron Fournier, l’analyste de hockey, je veux que cela «sente le jackstrap». Philippe Couillard, de toute évidence, a le mandat le plus facile de tous les temps. On ne lui pose même pas de questions difficiles à l’Assemblée Nationale. Cela doit cesser.

Pour illustrer davantage le désarroi qui m’afflige par rapport aux comportements de l’opposition à Québec, je vais finir cet article en vous parlant de la victoire de Donald Trump. Honnêtement, quand Trump a gagné, je croyais que c’était la fin, politiquement, pour Couillard. Comme Lisée et Legault sont des nationalistes, Trump va leur donner son appui et Couillard va démissionner. Mais…ce n’est pas ce qui s’est passé. François Legault semblait de bonne humeur le 9 novembre au matin mais pas Jean-François Lisée. En fait, Lisée semblait inquiet. Si j’avais été dans la situation de Jean-François Lisée après la victoire de Donald Trump, j’aurais eu des discussions très sérieuses avec François Legault et, ensemble, on aurait mis en place une stratégie pour accéder au pouvoir rapidement. Je vous pose la question suivante: Si cela a été possible pour Pauline Marois et Amir Khadir de joindre leurs forces pour amener Jean Charest à démissionner en 2012, pourquoi Jean-François Lisée et François Legault, en compagnie d’Amir Khadir s’il désire se joindre à l’effort, ne pourraient faire de même pour montrer la sortie à Couillard? Je ne comprends pas. Notre peuple est en danger. Le temps est venu d’envoyer un message clair que c’est nous, ici, qui faisons la loi, que c’est notre terre. Le temps est venu de dire qu’ici, au Québec, ce seront nos valeurs qui seront honorées, pas celles de l’Arabie Saoudite ou d’un autre pays de dictature.