Paul Holder, propriétaire du Café du Nouveau Monde: L’activité commerciale menacée par les chantiers municipaux

C’est encore un autre exemple de la mauvaise gestion de la Ville de Montréal en matière de circulation automobile. On dirait que tout est mis en œuvre pour écœurer les automobilistes. Que ce soient le prix des parcomètres, les mesures d’atténuation de la circulation, les appareils de photos radars, les chantiers qui n’en finissent plus et qui traînent, les taxes sur l’essence, les assurances à payer qui sont souvent des taxes déguisées, etc, on n’en finit plus de payer et de se faire chier lorsque l’on conduit un véhicule. Et il y a aussi les victimes collatérales, les commerçants. Monsieur Holder, qui est propriétaire d’un restaurant, nous explique ici la réalité tangible que représente toutes ces mesures, à savoir une baisse marquée du chiffre d’affaires, avec dans certains cas des faillites qui s’annoncent, et l’appauvrissement de plusieurs quartiers. Il est clair en tous cas qu’à la Ville de Montréal, on s’en fout des petits commerçants. Ils n’ont qu’à fermer tous, on s’en balance. Vraiment, rien ne va plus dans cette ville.

Paul Holder, propriétaire du Café du Nouveau Monde

Luc Ferrandez et la hantise de l’automobile

C’est encore pire que je croyais. Non seulement Luc Ferrandez hait l’automobile mais il en parle en plus avec conviction. Je vous reporte à mon article précédent car je suis écœuré d’en parler. Je n’ai pas l’intention de tout répéter de que j’ai écrit. Mais deux petites choses avant de vous laisser regarder le vidéo. Premièrement, la boutade lancée par un citoyen de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal lors de l’assemblée municipale, « à quand le mur de Berlin sur le Plateau? » est vraiment savoureuse. Aussi, écoutez bien le discours de Ferrandez. C’est un idéologue et comme tous les idéologues, il porte en lui des risques de dérive. De toute évidence, il faudra définitivement organiser une campagne pour s’opposer à lui lors des prochaines élections, sinon il va complètement faire imploser le quartier. On a assez de problèmes comme cela, on a pas besoin qu’il en invente de nouveaux…