Lana Lokteff s’entretient avec Dimitra, traductrice de l’oeuvre de Richard von Coudenhove-Kalergi

Lauren Chen s’entretient avec Yeonmi Park sur le totalitarisme

Yeonmi Park a vécu en Corée du Nord une bonne partie de sa vie. Elle raconte durant cette entrevue la surprise qu’elle a eue lorsque, rendue en Amérique, elle a été confrontée à la propagande communiste provenant des universités et des institutions américaines.

G. Edward Griffin sur les similarités existant entre le socialisme, le communisme et le fascisme

Les systèmes politiques non-totalitaires obéissent à un certain nombre de principes de base comme par exemple le respect des droits de l’homme, le respect de l’individu contre la suprématie du groupe, la défense de la liberté et de l’égalité, le respect de la propriété privée, etc. En gros, un état démocratique consacrera son énergie à la protection de la vie, de la liberté et de la propriété de ses citoyens. Tout autre forme d’organisation politique sera forcément autoritaire ou totalitaire. Cette conférence s’est déroulée dans le cadre de l’événement Fatima: the Path To Peace.

Diana West sur quelques facettes du totalitarisme

Exceptionnellement à la barre de l’émission Secure Freedom Radio en remplacement de Frank Gaffney, Diana West revient en compagnie de ses deux invités sur certains sujets comme la présence américaine en Afghanistan, l’infiltration d’agents soviétiques aux États-Unis dans les années trente, la nature réelle de l’Union Européenne, qui est tout à fait soviétique dans sa forme, ainsi que sur le traitement accordé aux crimes du communisme versus ceux du nazisme. En effet, les médias et les livres d’histoire passent sous silence les crimes du communisme, ou les banalisent, alors qu’ils sont en fait, en nombre en tous cas, pires que ceux du nazisme. Bonne performance de Diana West.

Making Sense of EU Politics

L’affaire Roberge et ses conséquences pour le renseignement québécois

L’affaire Roberge a porté un dur coup aux forces policières du Québec ces dernières semaines. Pour ceux qui ne le sauraient pas, rappelons que Benoît Roberge est ce policier du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) qui aurait accepté des pots-de-vin d’organisations criminelles en échange de renseignements. Comme l’avait déclaré le directeur de la Police de Montréal, Marc Parent, à l’annonce de l’arrestation du policier: « On s’est senti trahi ». Et pour cause. Un enquêteur haut placé dans la structure hiérarchique de ce corps policier, qui vend des renseignements au crime organisé, quand on dans le métier et qu’on essaie de faire son travail, ça fait mal. On comprend donc le désarroi que peuvent ressentir les corps de police québécois. Mais je crois qu’il faut également prendre en considération le désarroi d’une autre catégorie de québécois: les citoyens en général. En effet, qui va parler à la police maintenant? Qui va partager de l’information avec les corps policiers en ayant en tête que l’agent à qui un citoyen s’adresse est peut-être un agent double pour une organisation criminelle? Par ailleurs, cette affaire fait ressortir aussi le problème des fameux « programmes de rapprochements » avec les communautés musulmanes. Ces programmes sont mis en place par des corps policiers ou des partis politiques pour, comme le nom l’indique, rapprocher des institutions occidentales de communautés islamiques ou même islamistes. Les deux groupes partagent du renseignement et essaient de mieux se comprendre et collaborer pour éviter des attaques terroristes. Ce n’est pas une mauvaise idée en soi mais néanmoins ces initiatives mettent les policiers dans des situations vulnérables où ils peuvent facilement être corrompus par des éléments du crime organisé arabo-musulman ou par des organisations terroristes et devenir ainsi des agents doubles pour ces groupes. Donc, je répète ma question, qui va parler aux policiers maintenant?

Cette problématique s’amplifie lorsque l’on considère la concentration du renseignement dans le monde moderne. Suite à l’invention de l’ordinateur et des banques de données, des caméras de surveillance et de tout l’appareillage de type « Big Brother » dont on est entouré, une masse incroyablement dense d’informations est stockée dans un nombre de lieux assez restreint et un nombre limité de personnes y ont accès. Pour donner un exemple classique, en Union Soviétique, pour surveiller la population, le KGB devait placer physiquement des espions dans chaque café, librairie, usine, etc. Les dissidents étaient détectés un à un de façon ardue. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Quelqu’un peut établir la liste de tous les dissidents ou citoyens jugés indésirables pour un quelconque groupe d’intérêts à partir d’un ordinateur. S’il a accès par exemple aux fichiers de la police ou même à la base de données de réseaux sociaux comme Facebook par exemple, c’est assez simple à faire. En somme, là où je veux en venir, est que loin d’avoir produit une société plus sécuritaire, la société de type Big Brother nous a en fait rendus tous plus vulnérables. Nous vivons maintenant dans un monde extrêmement dangereux. Le renseignement est tellement concentré qu’il suffit qu’une organisation criminelle ou terroriste ait un agent à l’intérieur de la machine pour produire un dommage irréparable. Si vous avez vu le dernier film de James Bond, Skyfall, vous vous souvenez peut-être de cette scène où le personnage du vilain se trouve dans une salle, entouré d’ordinateurs. Alors que James Bond est retenu prisonnier, le vilain lui déclare pouvoir, à volonté, accéder au système bancaire et le faire planter, prendre le contrôle d’un satellite, de la bourse, d’armements militaires, etc. Ça donne une idée du problème auquel nous sommes confrontés avec la concentration du renseignement. En permettant cette concentration, nous avons en fait rendu la tâche beaucoup plus facile aux organisations criminelles de prendre le contrôle des sociétés. Ils ont moins d’efforts à faire qu’auparavant. On ne connaît pas toutes les ramifications de l’opération d’agent double de Roberge mais une chose est sûre, il est possible que ce ne soit que la pointe de l’iceberg. Des indices s’accumulent sur les forces policières québécoises qui laissent croire à un certain degré de corruption et de désagrégation des bonnes moeurs déontologiques. Mentionnons par exemple le cas d’un autre « taupe » du SPVM, Ian Davidson, qui vendait des informations lui aussi au crime organisé, le cas de Claude Aubin, pour les mêmes raisons, le cas de ce citoyen de Trois-Rivières, Alexis Vadeboncoeur, qui a été battu apparemment sans raison par des agents de la Sûreté du Québec à Trois-Rivières, le cas similaire de Norbert Mestenapeo sur la Côte-Nord, l’arrestation gratuite du journaliste du Journal de Montréal Éric-Yvan Lemay, qui ressemblait davantage à une tentative d’intimidation et d’humiliation, le harcèlement et l’intimidation dont aurait été victime Jason Gabriel, un résident de Kanesatake, sont quelques exemples pouvant laisser croire qu’une certaine portion des forces policières québécoises a pu être tournée, à son insu, contre les citoyens. Les individus considérés dissidents ou marginaux peuvent ainsi facilement être transformés en terroristes ou en criminels lorsque les policiers chargés des enquêtes sont eux-mêmes, parfois, des criminels, des agents doubles ou corrompus.

Au final, l’affaire Roberge risque de faire autant de dommage au renseignement québécois que l’affaire Snowden a pu en faire au renseignement américain. Ce sont deux cas différents mais les conséquences au fond sont les mêmes: perte de confiance, sources de renseignement compromises, opérations sabotées, etc. Les opérations d’infiltration ou d’agents doubles à la Roberge ou Snowden réalisent le vieux rêve du communisme, à savoir détruire toute opposition en transformant tout citoyen en criminel potentiel. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, ça ne me rassure pas du tout.

Reza Pahlavi, Prince héritier du Shah d’Iran, sur Radio J

Comment cela se fait-il que les leaders occidentaux ne se précipitent pas pour faire de cet homme bon et civilisé, héritier du Shah d’Iran, un allié de premier plan dans la lutte contre le régime abominable des Ayatollahs iraniens? C’est à n’y rien comprendre. À ce sujet, le Canada pourrait montrer l’exemple encore une fois. Il vient tout juste de renvoyer le personnel diplomatique de l’ambassade d’Iran à Ottawa, l’édifice ne servant plus à rien pour le moment. Donc, qu’est-ce qui empêcherait le Canada de saisir l’édifice et d’y installer à la place Reza Pahlavi et son entourage, en quelque sorte en tant que « gouvernement iranien en exil » ? Ça aurait le mérite d’être baveux et d’annoncer nos valeurs et nos intentions de manière implacable. Alors?