Culture et société: Le Canada Big Brother du Parti Libéral de Justin Trudeau

Les trois dernières émissions de Lux Média sur les mesures sanitaires

Appel de François Asselineau pour que l’opposition engage le processus de destitution du Président de la République

China’s ‘debt-trap’ diplomacy on Secure Freedom Radio

To listen to the show on the original Secure Freedom Radio page, go to China’s ‘debt-trap’ diplomacy. I added a fifth interview with Robert Ramano from a following program.

Les documentaires ‘Clinton Cash’ et ‘Hillary: The Movie’

Voici deux documentaires que vous devez absolument voir à la veille des élections présidentielles américaines. Il s’agit de Clinton Cash, adapté du livre du même nom de Peter Schweizer, ainsi que Hillary: The Movie, produit par Citizens United en 2008 et prévu pour être présenté juste avant les primaires démocrates cette année-là. Je pourrais énumérer point par point ce qui y est dit mais je voudrais plutôt insister sur ce qui vraiment en jeu ici. À la veille de la commémoration des attentats du 11 septembre 2001, nous devons réfléchir collectivement sur la façon dont nous nous occupons des affaires publiques. Vous verrez dans ces deux documentaires un ensemble d’attitudes, de comportements et de manigances qui, lorsqu’ils proviennent de personnes en hauts postes de responsabilité, ne peuvent qu’entraîner de lourdes conséquences pour la sécurité des personnes, pour la sécurité nationale et pour la santé et la prospérité de leur nation. Les peuples ont besoin de leaders forts, qui ont du cœur, une bonne colonne vertébrale, du courage, pour mener à bien les affaires de l’état et défendre les intérêts du pays. Sinon, des événements tragiques comme le 11 septembre 2001 ne peuvent manquer de se produire. Il est absolument nécessaire que Donald Trump soit élu le 8 novembre prochain, sans quoi les jours des États-Unis et de la civilisation occidentale sont comptés. Je complète ce dossier en vous proposant un court article où l’on apprend que Bill Clinton et la Clinton Foundation ont reçu des montants d’argent importants d’une firme faisant la promotion de la charia, ainsi qu’une entrevue avec Richard Pollock sur Secure Freedom Radio où il est question du scandale de la gestion des courriels de la part d’Hillary Clinton au moment où elle était en poste comme Secrétaire d’État. Bonne écoute.

Bill Clinton Got Millions From World’s Biggest Sharia Law Education Firm

Richard Pollock sur Secure Freedom Radio

Entrevue avec Pierre Jovanovic sur la situation économique de la Grèce

L’entrevue date de la fin de l’année 2012 mais elle est toujours d’actualité. Jovanovic s’est trompé sur l’issue de la dernière élection générale, alors qu’il voyait le parti de l’Aube Dorée l’emporter. Comme nous le savons, c’est le parti Syriza qui a gagné les dernières élections. Mais ce n’est pas bien grave, ce qui compte, c’est la substance de l’analyse. Le journaliste économique fait ici le bilan d’un voyage en Grèce qu’il a effectué récemment et il témoigne comment celui-ci lui a donné le sens de la réalité des choses. Les travailleurs grecs ont vu leur salaire être coupés de 30%, ce qui, dans les faits, se traduit aussi par une baisse de la puissance économique du pays dans les mêmes proportions. Les conséquences sont catastrophiques alors que le chômage atteint des proportions record, que les entreprises peinent à faire leur frais et que les fleurons locaux de l’économie sont rachetés depuis l’étranger. Jovanovic lance aussi l’avertissement que ce qui se passe en Grèce aujourd’hui va se passer dans d’autres pays européens très bientôt, y compris la France, puisque ce sont les mêmes indicateurs qui sont au rouge. Les mesures d’austérité aggravent la crise qu’elles sont sensées régler. Pour lui, la Grèce est un laboratoire permettant à l’élite financière européenne et mondiale de voir les réactions de l’effondrement total d’une société européenne. Les États-Unis surveillent la situation de près puisque la construction européenne et l’euro servent leurs intérêts économiques et politiques. Parmi les principaux conseils qu’il donne pour se protéger de la crise mondiale qui s’annonce, avec l’effondrement des systèmes bancaire et monétaire, il y a, évidemment, le fait de ne pas laisser d’argent dans les banques et de plutôt acheter de l’or ou de l’argent. Plusieurs autres sujets sont abordés. À voir.

L’affaire Roberge et ses conséquences pour le renseignement québécois

L’affaire Roberge a porté un dur coup aux forces policières du Québec ces dernières semaines. Pour ceux qui ne le sauraient pas, rappelons que Benoît Roberge est ce policier du Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) qui aurait accepté des pots-de-vin d’organisations criminelles en échange de renseignements. Comme l’avait déclaré le directeur de la Police de Montréal, Marc Parent, à l’annonce de l’arrestation du policier: « On s’est senti trahi ». Et pour cause. Un enquêteur haut placé dans la structure hiérarchique de ce corps policier, qui vend des renseignements au crime organisé, quand on dans le métier et qu’on essaie de faire son travail, ça fait mal. On comprend donc le désarroi que peuvent ressentir les corps de police québécois. Mais je crois qu’il faut également prendre en considération le désarroi d’une autre catégorie de québécois: les citoyens en général. En effet, qui va parler à la police maintenant? Qui va partager de l’information avec les corps policiers en ayant en tête que l’agent à qui un citoyen s’adresse est peut-être un agent double pour une organisation criminelle? Par ailleurs, cette affaire fait ressortir aussi le problème des fameux « programmes de rapprochements » avec les communautés musulmanes. Ces programmes sont mis en place par des corps policiers ou des partis politiques pour, comme le nom l’indique, rapprocher des institutions occidentales de communautés islamiques ou même islamistes. Les deux groupes partagent du renseignement et essaient de mieux se comprendre et collaborer pour éviter des attaques terroristes. Ce n’est pas une mauvaise idée en soi mais néanmoins ces initiatives mettent les policiers dans des situations vulnérables où ils peuvent facilement être corrompus par des éléments du crime organisé arabo-musulman ou par des organisations terroristes et devenir ainsi des agents doubles pour ces groupes. Donc, je répète ma question, qui va parler aux policiers maintenant?

Cette problématique s’amplifie lorsque l’on considère la concentration du renseignement dans le monde moderne. Suite à l’invention de l’ordinateur et des banques de données, des caméras de surveillance et de tout l’appareillage de type « Big Brother » dont on est entouré, une masse incroyablement dense d’informations est stockée dans un nombre de lieux assez restreint et un nombre limité de personnes y ont accès. Pour donner un exemple classique, en Union Soviétique, pour surveiller la population, le KGB devait placer physiquement des espions dans chaque café, librairie, usine, etc. Les dissidents étaient détectés un à un de façon ardue. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Quelqu’un peut établir la liste de tous les dissidents ou citoyens jugés indésirables pour un quelconque groupe d’intérêts à partir d’un ordinateur. S’il a accès par exemple aux fichiers de la police ou même à la base de données de réseaux sociaux comme Facebook par exemple, c’est assez simple à faire. En somme, là où je veux en venir, est que loin d’avoir produit une société plus sécuritaire, la société de type Big Brother nous a en fait rendus tous plus vulnérables. Nous vivons maintenant dans un monde extrêmement dangereux. Le renseignement est tellement concentré qu’il suffit qu’une organisation criminelle ou terroriste ait un agent à l’intérieur de la machine pour produire un dommage irréparable. Si vous avez vu le dernier film de James Bond, Skyfall, vous vous souvenez peut-être de cette scène où le personnage du vilain se trouve dans une salle, entouré d’ordinateurs. Alors que James Bond est retenu prisonnier, le vilain lui déclare pouvoir, à volonté, accéder au système bancaire et le faire planter, prendre le contrôle d’un satellite, de la bourse, d’armements militaires, etc. Ça donne une idée du problème auquel nous sommes confrontés avec la concentration du renseignement. En permettant cette concentration, nous avons en fait rendu la tâche beaucoup plus facile aux organisations criminelles de prendre le contrôle des sociétés. Ils ont moins d’efforts à faire qu’auparavant. On ne connaît pas toutes les ramifications de l’opération d’agent double de Roberge mais une chose est sûre, il est possible que ce ne soit que la pointe de l’iceberg. Des indices s’accumulent sur les forces policières québécoises qui laissent croire à un certain degré de corruption et de désagrégation des bonnes moeurs déontologiques. Mentionnons par exemple le cas d’un autre « taupe » du SPVM, Ian Davidson, qui vendait des informations lui aussi au crime organisé, le cas de Claude Aubin, pour les mêmes raisons, le cas de ce citoyen de Trois-Rivières, Alexis Vadeboncoeur, qui a été battu apparemment sans raison par des agents de la Sûreté du Québec à Trois-Rivières, le cas similaire de Norbert Mestenapeo sur la Côte-Nord, l’arrestation gratuite du journaliste du Journal de Montréal Éric-Yvan Lemay, qui ressemblait davantage à une tentative d’intimidation et d’humiliation, le harcèlement et l’intimidation dont aurait été victime Jason Gabriel, un résident de Kanesatake, sont quelques exemples pouvant laisser croire qu’une certaine portion des forces policières québécoises a pu être tournée, à son insu, contre les citoyens. Les individus considérés dissidents ou marginaux peuvent ainsi facilement être transformés en terroristes ou en criminels lorsque les policiers chargés des enquêtes sont eux-mêmes, parfois, des criminels, des agents doubles ou corrompus.

Au final, l’affaire Roberge risque de faire autant de dommage au renseignement québécois que l’affaire Snowden a pu en faire au renseignement américain. Ce sont deux cas différents mais les conséquences au fond sont les mêmes: perte de confiance, sources de renseignement compromises, opérations sabotées, etc. Les opérations d’infiltration ou d’agents doubles à la Roberge ou Snowden réalisent le vieux rêve du communisme, à savoir détruire toute opposition en transformant tout citoyen en criminel potentiel. Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi, ça ne me rassure pas du tout.

Entrevue avec Diana West sur Vladimir Konstantinovitch Boukovski, dissident soviétique

Dans cette brève entrevue qu’elle a accordée à Frank Gaffney sur Secure Freedom Radio, Diana West nous entretient sur le fameux dissident soviétique Vladimir Konstantinovitch Boukovski. Pour avoir résisté au régime soviétique, pour avoir défendu et exercé la liberté d’expression de différentes manières, Boukovski a passé plusieurs années emprisonné sous diverses formes, de la prison, au camp à l’asile psychiatrique. Le plus étonnant dans le compte rendu que fait Diana West ici, est le fait que Boukovski fut mandaté par Boris Eltsine pour faire des fouilles dans les archives de l’Union Soviétique afin de faire la lumière sur ce qui se passait vraiment durant les années de ce régime. Un procès du communisme devait avoir lieu, dans le même genre que le procès de Nuremberg. Or, beaucoup de dirigeants occidentaux ont fait des pressions sur Eltsine pour que les faits de cette période soient étouffés. En effet, il appert que beaucoup ici même ont été complices des crimes du communisme, par leur corruption, leur support ou leur silence et voyaient d’un mauvais oeil que l’on dévoile des faits troublants les concernant. Eltsine s’est plié et a mis fin aux recherches. Excellente présentation de l’auteur du merveilleux livre American Betrayal: The Secret Assault on Our Nation’s Character, qui traite justement de l’infiltration d’agents soviétiques en Occident durant toute la période de la Guerre Froide et de la complicité de nos élites. À écouter, car cela donne une vision particulièrement incisive sur notre situation présente. L’entrevue se trouve au segment #3.

Diana West sur Secure Freedom Radio