Une solution simple et facile pour le Pont Champlain: Saisir les impôts qui s’en vont à Ottawa…

Je suis royalement écoeuré du niaisage entourant le Pont Champlain. De toutes évidences, les responsables du Gouvernement fédéral s’en foutent éperdument. Le Québec a voté NPD, tant pis pour eux, qu’ils doivent se dire. Eh bien, j’ai une idée qui pourrait régler le problème une fois pour toute. Le Gouvernement fédéral ne veut pas payer pour faire construire un nouveau Pont Champlain alors que celui-ci relève de juridiction fédérale? Ce n’est pas un problème. Tout ce que le Gouvernement du Québec a à faire est d’effectuer une saisie sur les millions de dollars par semaine que les Québécois envoient à Ottawa prélevés à même les déductions fiscales faites par les employeurs. On évalue que le nouveau pont coûterait environ trois milliards de dollars. Mais on doit rajouter à cela le « bonus » de 30% qui va aux entrepreneurs et firmes de génie-conseil, plus l’inflation et les imprévus, ça nous donne une facture qui se situe quelque part entre trois et quatre milliards de dollars. Quand on aura ramassé cette somme, on aura qu’à lever la saisie.

Évidemment, pour faire cela, ça prend des leaders qui ont des couilles. Or, des couilles au Québec, par les temps qui courent, on en trouve pas beaucoup. Même que si l’on devait mettre toutes les couilles que l’on peut trouver ici dans une cabine téléphonique avec quelqu’un dedans, cet individu pourrait encore respirer sans risque de perdre connaissance. Moi, si j’étais au pouvoir, c’est ce que je ferais, saisir les impôts. Et lorsque Ottawa ferait entendre son indignation face à la saisie, je leur dirais tout simplement de construire le pont eux-mêmes s’ils ne sont pas contents…

Les problèmes du Québec ne sont pas reliés aux ressources, à l’expertise, à l’économie ou à d’autres raisons. Ils sont reliés au leadership. Lorsque les gouvernants d’un pays mettent en place des commissions, états généraux, enquêtes et exercices de consultation à n’en plus finir au lieu de tout simplement décider et d’aller de l’avant, ça donne le résultat que l’on a au Québec. Quand Jean Charest se lève le matin, est-ce qu’il commande un étude pour savoir quelles céréales il va manger? C’est à croire que si.