L’indépendance de l’Algérie: La honte de la France…

Le documentaire « La valise ou le cercueil » est accablant à regarder, tout simplement parce que l’on arrive pas à y croire. L’attitude du Général de Gaulle est incompréhensible de la part d’un homme qui est supposé incarner le patriotisme. Il a tout simplement abandonné les Français d’Algérie, les Harkis, à la folie meurtrière des arabes et des terroristes du FLN. Ce qui s’est passé là lors de cette période rappelle en tout points ce qui se passe en Irak et en Syrie aujourd’hui, ce qui prouve que les pulsions djihadistes des peuples arabos-musulmans ne datent pas d’hier ni du 11 septembre 2001. Ces pulsions viennent de l’islam, tout simplement et les contorsions lexicales d’un Cameron ou d’un Obama ni changeront rien. L’ensemble de l’oeuvre donne l’impression que le Général de Gaulle a cédé à des pressions pour permettre l’indépendance de l’Algérie mais surtout pour laisser l’Algérie elle-même à une certaine élite…en larguant les Français et autres européens qui avaient pourtant besogné dur pour la développer. Qui sont ceux qui ont fait ces pressions? Les Américains, les Soviétiques, les Arabes eux-mêmes ou des gens du monde de l’ombre? C’est une honte. Notre indignation ne doit pas être sélective. Si on pleure sur le sort des Juifs suite à la Shoah, et avec raison, on ne doit pas oublier ni les Harkis ni les Arméniens ni tous les autres peuples victimes de génocide. J’avais jusqu’à maintenant une admiration pour le Général de Gaulle mais elle vient de se terminer aujourd’hui. Le premier rôle d’un patriote est de défendre son pays et sa nation, pas de la laisser en proie aux terroristes. Aussi, malheureusement, certains signes donnent l’impression que ce scénario pourrait se répéter. Si la France a abandonné les colons français en Amérique du Nord en 1760, les Harkis dans les années 1960, abandonnera-t-elle les Français de souche, en France, à la folie meurtrière des dix millions de musulmans qui sont déjà sur son territoire? Les états occidentaux nous ont-ils trahis secrètement afin de se concilier les pays arabos-musulmans, exportateurs de pétrole pour la plupart? Ce documentaire doit être vu et revu et médité. L’heure est grave. Si l’on nous a abandonnés, eh bien qu’on nous le dise. Cela aura au moins le mérite d’être clair. Je joins également une vidéo d’Aldo Stérone qui nous parle ici justement de l’élite islamiste d’Algérie.

Double jeu et manipulations des services secrets allemands: Le cas de l’Algérie et du FLN

La chaîne de télévision Arte a diffusé un documentaire le 22 janvier dernier sur l’indépendance de l’Algérie et le rôle joué par le FLN. On y apprend que, selon les services de renseignement de la République Fédérale d’Allemagne, la rupture du barrage de Malpasset à la hauteur de la localité de Fréjus (France) aurait été causée par le FLN. À ce sujet, les sites fdesouche et Le Monde se sont grandement étonnés de cette information et leurs analyses se sont concentrées sur ce seul fait.

Or, en ce qui me concerne, la fine pointe du documentaire présenté par Arte se situe dans la révélation que l’indépendance de l’Algérie et le développement du mouvement révolutionnaire du Front de Libération National semblent avoir été supervisés et appuyés par les services secrets ouest- et est-allemands. Et en raison de quel motif? Essentiellement afin de diminuer l’influence française en Afrique du Nord et sécuriser des sources de pétrole pour l’Allemagne, qui n’en possède pas sur son propre territoire, rappelons-le.

Aussi, souvenons-nous que les forces de l’Axe durant la Deuxième Guerre Mondiale, Allemagne, Italie et Japon, n’ont pas connu de révolutions populaires contrairement aux pays Alliés. Cette guerre mettait en scène en quelque sorte d’un côté des pays ayant connu des révolutions populaires (France, Grande-Bretagne, États-Unis et Russie) les ayant conduits vers la modernité, et de l’autre des pays où les lignées monarchiques et aristocratiques s’étaient à peu près maintenues en dépit des changements politiques. Peut-on penser que l’Allemagne se sente contrainte de prendre le parti de populations n’ayant pas connu de révolution de type française ou bolchévique afin de les préserver d’une trop grande « modernité »? En tout cas, l’indépendance de l’Algérie et la montée du FLN se révèlent une curieuse préfiguration du « Printemps arabe ». L’Iran a lui aussi connu son « printemps » en 1979. Mais quel printemps doit-on évoquer lorsque l’on entend parler de l’implication des services secrets allemands, de la participation de djihadistes payés par le Qatar et du support financier, politique et parfois militaire des États-Unis? Décidément, ce « printemps » n’a rien d’arabe.