Joe Imbriano fait le point sur la situation en Ukraine, le prix de l’essence, l’inflation et la précarité alimentaire

Vidéo diffusée le 8 mars 2022.

Entrevue avec Michel Drac sur son livre intitulé « Triangulation »

L’auteur présente les différents thèmes de son ouvrage qui tombent dans les domaines de la géopolitique, du mondialisme, de l’impérialisme et de certaines stratégies de surveillance et de sécurité, comme par exemple la « stratégie de la tension » . Un des moments-clés de l’entrevue se produit au moment où Drac évoque la guerre en Syrie. Selon son analyse, la cause réelle de cette guerre se situe dans la compétition que se livre les Américains et les Russes pour le contrôle des ressources en gaz et en pétrole des pays du Golfe Persique. Des projets de pipelines concurrents seraient au cœur du litige, les Américains et Russes voulant l’un et l’autre avoir la mainmise sur LA pipeline qui livrerait le gaz et/ou le pétrole en Europe. Or, la nomination de Rex Tillerson, ex-PDG de ExxonMobil, comme Secrétaire d’État par Donald Trump laisse entrevoir que peut-être, d’autres options sont envisageables dans ce dossier. En effet, qu’est-ce qui empêcherait les États-Unis et la Russie de développer un projet de pipeline conjoint pour amener le gaz en Europe? Les deux pays pourraient concevoir, construire et opérer la nouvelle pipeline, en plus évidemment de se partager les profits 50%-50%. Cela serait certainement mieux que de continuer à se faire la guerre pour le contrôle du pétrole pendant des siècles. Qu’en pensez-vous?

Documentaire sur le massacre d’Odessa du 2 mai 2014…

Ce documentaire sur le Massacre d’Odessa survenu le 2 mai 2014 est absolument incroyable par sa vérité. Il nous montre combien nous vivons dans un monde orwellien où les faits sont complètement renversés, où le mensonge devient vérité. Le film n’a pas passé à travers le prisme déformant ni des médias de masse, ni de la propagande du régime de Kiev ou de celle de l’Occident ni d’intérêts privés. Avant de vous laisser regarder le document, quelques observations et remarques sont de mise. Tout d’abord, on doit rappeler encore une fois que l’Administration Obama a laissé un régime nazi prendre le pouvoir à Kiev suite au putsch du Président en poste, Viktor Ianoukovytch. Certains groupes néo-nazis comme Pravy Sektor et Svoboda composent aujourd’hui une bonne partie des forces vives du pouvoir en place. Avant même les événements du Maïdan, il faut savoir que depuis plusieurs années la Russie avait de la difficulté à se faire payer par l’Ukraine ses livraisons de gaz naturel. En 2010, la Russie avait même consenti à accorder une baisse de 30% du prix facturé. Ce conflit commercial a certainement mis la table pour la crise majeure que nous vivons aujourd’hui, sans parler des autres différents projets de pipelines et de gaz qui continuent à jouer en coulisse du conflit. Aussi, alors que la Russie essaie de garder l’Ukraine dans son giron géo-politique, les États-Unis voudrait bien amener celle-ci dans l’OTAN, ce qui est hors de question pour Moscou. De plus, la situation géographique stratégique de la Crimée dans le déploiement de la marine russe fait en sorte qu’il est impossible pour le Kremlin d’accepter l’annexion de l’Ukraine à l’Europe occidentale, annexion qui serait devenue de facto avec l’entente de libre-échange avec l’Union Européenne. Comme le Président Ianoukovytch a finalement décidé de ne pas aller de l’avant avec le traité de libre-échange, une réaction s’est alors produite dans les rangs des partisans de l’Union Européenne et de l’Occident en Ukraine. Le clash survenu ensuite entre ces derniers et les partisans de la Russie n’était que la conséquence inévitable.

D’autre part, je crois qu’il est bon d’attirer l’attention des internautes sur le non-verbal que l’on peut voir dans le documentaire. Le premier élément que l’on doit mentionner est le degré d’endoctrinement des partisans du régime de Kiev. Leur hostilité, leur rage, leur violence n’a rien à envier aux islamistes. La fureur avec laquelle ils ont brûlé la Maison des Syndicats, avec laquelle ils ont tué, massacré ceux qui s’y étaient réfugiés n’a rien à envier aux combattants de l’État Islamique. Les activistes antifascistes qui se trouvaient dans la Maison des Syndicats ont été tué parce qu’ils ne voulaient pas d’un régime nazi au pouvoir dans leur pays et parce qu’ils aimaient la langue russe et la Russie. C’est incroyable de concevoir cela mais ce sont les faits. Autre élément important, on peut facilement noter que les partisans de Kiev sont aux prises avec un délire mystico-politique. Ils n’agissent plus dans la sphère rationnelle et sont donc très dangereux. Le documentaire montre des processions au flambeau nocturnes, rappelant celle du Parti Nazi allemand. Les mêmes causes entraînant les mêmes effets, on peut craindre que cela aura des conséquences extrêmement graves pour le pays et sa population. Par exemple, dans le documentaire, selon la traduction française qui est fournie ici, on entend souvent les partisans du régime de Kiev référer aux Russes en utilisant le terme de « Moskals », dans des phrases du genre « Moskals au couteau ». Les Russes seraient-ils devenus pour le régime néo-nazi de Kiev l’équivalent de ce qu’étaient les Juifs en Allemagne dans les années 1930 et 1940? Le massacre de la Maison des Syndicats est certainement l’indicateur que les Russes, dans une Ukraine gouvernée par les forces présentement au pouvoir, seront systématiquement harcelés et persécutés, pour ne pas dire carrément massacrés. Ceci devrait faire réfléchir un bon nombre de nos leaders occidentaux qui, curieusement, semblent souffrir d’aveuglement volontaire sur ce sujet.

Dans un autre ordre d’idées, on peut se poser des questions sur le rôle de la police et des pompiers dans ces événements. Pour donner l’exemple du Canada, il n’est pas rare que la police intervienne pour encadrer ou superviser des manifestations politiques diverses. Quelques citoyens manifestent leurs idées politiques de façon publique et hop! des voitures de polices débarquent. Or, dans le cas de l’incendie de cette Maison des Syndicats, la police était curieusement absente. Elle ne s’est présentée que longtemps après le début des événements, alors qu’il était trop tard en fait. Un des témoins interviewés pour le documentaire, et que l’on peut écouter environ vers 1h00minute, nous apprend entre autre que les pompiers se sont présentés sur les lieux mais qu’ils n’avaient pas d’eau dans leur camion… Aussi, vers 44:00 minutes, on peut voir des gens se promener à l’intérieur de la Maison des Syndicats, y déplacer des objets, faire des fouilles, etc. Il s’agit pourtant là d’un incendie criminel où des gens ont été tués, certains par les flammes mais d’autres achevés à l’aide d’armes en métal ou même de fusils. En d’autres termes, il s’agit d’une scène de crime qui n’est pas protégée… Il me semble qu’il n’est pas nécessaire d’avoir fait son cours de police au FBI pour savoir que l’on doit protéger une scène de crime, afin justement de recueillir les indices, les preuves, etc. On peut donc se poser des questions sur le degré de complicité du régime de Kiev dans ces événements, alors que les brutes qui ont commis le massacre venaient apparemment de l’extérieur de la ville d’Odessa. La grande question qui résume toutes celles-ci est la suivante: À quoi peuvent bien penser les leaders occidentaux qui appuient le régime actuellement au pouvoir à Kiev? L’animateur radio Dave Emory a produit plusieurs émissions et écrit plusieurs articles sur le dossier de l’Ukraine, que vous pourrez retrouver dans l’article suivant.

Entretien avec Xavier Moreau: La Russie face au globalisme

Moreau présente une interprétation appropriée des événements qui se sont déroulés en Ukraine ces derniers mois. Aussi, il amène une piste de recherche intéressante lorsqu’il mentionne que les quatre piliers de l’Occident seraient les trotskistes, les fascistes, les islamistes et la mafia. C’est lui qui le dit. En ouverture, il parle également de la nécessité pour la France de respecter sa signature et de livrer les Mistrals à la Russie. En gros, l’entretien procure des éléments d’explication qui sortent des clichés habituels et de la propagande relayés par la presse et la caste politique occidentales.

Quelques réflexions sur les attentats de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa

Le Lys d'OrJe vais tenter dans cet article d’aller un peu plus loin que le traitement en surface auquel on a eu droit cette semaine en regard des actes terroristes perpétrés à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa. Dans l’ordre donc, on a eu droit à un assaut sur deux membres de l’Armée canadienne, d’abord lundi le 20 octobre par un dénommé Martin Couture-Rouleau avec une voiture utilisée comme arme et faisant un mort, et ensuite une entrée en force au Parlement d’Ottawa par un dénommé Michael Zehaf-Bibeau avec une arme à feu mercredi le 22 octobre, faisant également un mort, encore là un soldat de l’Armée canadienne. D’autres incidents ont eu lieu au pays impliquant des armes à feu à Halifax le lendemain jeudi le 23 octobre. Un assaut à la hache s’est produit à New York la même journée du 23 octobre, tandis que la veille un assaut avec une voiture s’était produit à Jérusalem faisant une jeune victime de 22 ans. Bref, la semaine a été ponctuée de plusieurs attentats de nature djihadiste, auxquels on s’attendait puisque le Canada est impliqué dans la lutte contre l’État islamique.

La toute première chose que j’aimerais signaler et qui m’agace profondément, est la dérive évidente qui a affecté la couverture médiatique des deux incidents, surtout pour ce qui est de l’attaque sur le Parlement. Un pattern s’est développé au cours des quelques décennies qui ont vu naître ce qu’on appelle le terrorisme. C’est que, dans les minutes et les quelques heures qui suivent une tragédie de la sorte, les médias rapportent en général la participation de plusieurs tireurs ou complices, de plusieurs véhicules, etc. Ensuite, le lendemain et dans les jours qui suivent, la version des événements change pour finir toujours de la même façon: le tireur était seul, c’était un loup solitaire, il ne faisait pas parti d’un réseau ou d’une organisation. Et là, on assiste à un déluge d’insultes et de quolibets envers le fameux «loup»: c’était un fou, un malade mental, quelqu’un qui avait des problèmes, des difficultés, qui se droguait, etc. Dans le cas de l’incident d’Ottawa, on rapportait effectivement des coups de feu tirés à partir d’au moins trois endroits différents. Les médias faisaient état d’un incident dans un centre d’achat, le Centre Rideau, mais les rapports subséquents de la police ont démenti cette information. Le reportage médiatique au lendemain de la tuerie n’a fait état que d’un seul incident, en considérant que la fusillade au Cénotaphe et celle du Parlement ne font parti que d’un seul événement, alors que l’on parlait de trois événements au départ et donc de plusieurs complices à Zehaf-Bibeau. Mais les complices se sont évanouis dans l’air médiatique, ils sont tombé dans un trou de mémoire et l’histoire ne retiendra que l’identité du Québécois-Libyen. On a assisté à ce pattern-là à des dizaines de reprises. L’attentat à la bombe d’Oklahoma est bon exemple illustrant que la théorie du loup solitaire ne tient pas la route. Mais encore une fois, on nous la sert.

La deuxième chose qui me frappe, c’est qu’il semble de bon ton et pratique en Amérique du Nord de fabriquer des criminels ou des terroristes avec un nom canadien-français. Ça fait plaisir au Canada-Anglais de se dire que quand quelque chose ne va pas au Canada, c’est toujours la faute des Québécois ou des Canadiens-français. De toute évidence, les historiographes rhodésiens du Canada-Anglais ne retiendront pas que Martin Rouleau s’était converti à l’islam et que Michael Zetaf-Bibeau était Libyen d’origine. Non. Ils ne retiendront que le fait qu’ils étaient «Québécois» tous les deux et qu’ils se sont attaqués au Canada. Or, ce sont justement les Canadiens-Français qui sont morts sur les champs de bataille, qui ont servi de chair à canon pour défendre un pays qui les méprisait parfois. D’entendre des Canadiens-Anglais dégobiller sur les Québécois alors que nos ancêtres sont morts pour eux laisse un goût amer. Cela ne prendra pas tellement longtemps, suite à ces deux attentats, pour que l’on commence à dire au Canada-Anglais que l’on est pas surpris au fond de ces attaques terroristes puisque, de toute façon, les Québécois ne sont qu’une bande de racistes et de xénophobes. C’est probablement avec un soupir de soulagement que l’on a appris, au Canada-Anglais, les noms à consonance francophone des terroristes de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa. Quelle horreur dans les provinces de l’Ouest et en Ontario s’ils s’étaient appelés, par exemple, Robertson et Smith! Comme ce sont des «Québécois», on dormira sur nos deux oreilles. Il est clair que ces attentats seront irrémédiablement récupérés pour exprimer de la haine envers le Québec. Cette haine avait déjà commencé à s’exprimer dans le cadre du débat sur la fameuse Charte des Valeurs du Parti Québécois. Les islamistes ne s’étaient pas gênés pour le faire, sur internet et ailleurs. D’ailleurs, fait intéressant, on dit que la mère de Michael Zehaf-Bibeau travaillerait à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada. Certaines personnes ne manqueront pas de faire le lien entre la Charte des Valeurs du Québec, l’attentat d’Ottawa et le fait que la mère de Zehaf-Bibeau travaille à cette commission. Ils en profiteront pour dire que les Québécois n’aiment pas les immigrants de toute façon et qu’ils sont prêts à recourir au terrorisme pour s’en débarrasser. N’oublions pas non plus ici l’attentat perpétré le 4 juin 2014 à Moncton, au Nouveau-Brunswick, lors duquel un dénommé Justin Bourque (encore une fois un terroriste avec un nom francophone) habillé en tenue militaire, a tué trois policiers de la GRC, qui se trouve à être la police fédérale canadienne. L’attentat au Parlement d’Ottawa et celui de Moncton semblent obéir à la même logique puisque ce sont les mêmes symboles et représentations qui sont mis en scène.

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Entrevue avec Yossie Hollander sur la diversité de l’offre dans le domaine des carburants automobiles

Imaginez un instant que vous vous dirigiez en voiture vers une station-service pour y faire le plein. Mais, au lieu d’y trouver comme d’habitude une série de pompes offrant toutes le même produit, du pétrole, on y trouverait plusieurs produits différents. Par exemple, on pourrait imaginer une pompe offrant de l’éthanol, une autre du méthanol, une troisième de l’huile à friture usagée, une quatrième du gaz naturel, une autre du pétrole, etc. L’idée qui est à comprendre ici est que l’on ne pourra jamais briser le monopole de l’OPEP sans s’attaquer à ce qui les fait vivre, c’est-à-dire leurs revenus. Il faut les vaincre dans le porte-feuille. Ce n’est qu’en instaurant de la compétition face au pétrole, en proposant d’autres types de combustibles au consommateur, qu’on pourra réduire leur marge bénéficiaire, qui est énorme. On se fait voler. Ça, c’est ce qui concerne l’offre. Le deuxième élément nécessaire à la mise en place de cette stratégie concerne les caractéristiques techniques des moteurs de nos voitures. Le processus de combustion doit prévoir une multitudes de carburants différents, mélangeables à souhait, donc flexible au choix du consommateur et aux fluctuations du marché. Les compagnies américaines dont déjà commencé à produire des véhicules pour le marché brésilien où ce type de stratégie est déjà en cours. Ironiquement, la législation américaine interdit aux citoyens de ce pays de modifier leur véhicule pour les rendre flexibles à de multiples carburants. Hollander et l’équipe de la Fuel Freedom Foundation, dont il est le co-fondateur, ont réalisé un documentaire intitulé « Pump » sur ce sujet. Le voici en entrevue avec Frank Gaffney.

Yossie Hollander sur Secure Freedom Radio

À nous de choisir l’avenir de l’île d’Anticosti