Alexandre Cormier-Denis présente l’ouvrage La France divisée contre elle-même, sur Nomos-TV

Alexandre Cormier-Denis présente ici l’ouvrage d’Adrien Abauzit, La France divisée contre elle-même. L’auteur y développe la thèse selon laquelle la France serait le théâtre, surtout depuis la Révolution Française, d’un remplacement du Français par un homme jacobin qui est le réceptacle, l’héritier et le missionnaire des droits de l’homme et de la philosophie des Lumières. Un des points marquants de son livre consiste à déboulonner le mythe du Général de Gaulle comme incarnant «la France». L’auteur réhabilite plutôt le Maréchal Pétain dont il dit qu’il a fait le choix stratégique de signer l’armistice avec les Allemands, en attente d’une meilleure conjoncture pour une victoire future. De toute évidence, c’est un auteur dont la pensée va à l’encontre de la pensée dominante en France, au Québec et dans la francophonie.

Entrevue avec Philippe de Villiers sur le ‘mystère Clovis’ sur TV Libertés

Ce soir, je suis en colère. L’incendie de la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris a profondément dévisagé un des symboles les plus beaux et les plus forts de notre culture et civilisation françaises. On trouvera toute une série de badauds et de blablateux professionnels pour nous dire: «Ne nous inquiétez pas, ce n’est qu’un accident». Comme j’aime à le dire, les accidents n’arrivent qu’en temps de paix. Mais nous sommes en guerre. Dans l’entrevue qui suit, Philippe de Villiers nous entretient sur un de ses derniers livres, Le mystère Clovis. L’auteur en profite pour faire des rapprochements intéressants entre notre époque et celle de Clovis, marquée par l’effondrement d’un empire, l’Empire Romain, et la lente invasion migratoire mettant en rivalité entre elles différentes tribus avec leur religion et leurs coutumes différentes. Le mystère ou le génie de Clovis a été d’avoir su mener son peuple à la victoire contre toute attente. Bien peu auraient pu prédire son triomphe. Et le drame des Français d’aujourd’hui, quinze siècles plus tard, est que les hommes comme Clovis se font rares. Si on regarde à très court terme, depuis le départ du Général de Gaulle, on s’aperçoit rapidement que personne n’a été capable de le remplacer adéquatement. L’impression qui se dégage de la France, vue depuis l’Amérique en tous cas, est qu’il n’y a plus de capitaine à bord. La France est un navire à la dévire, sans capitaine, sans pilote. Que des «accidents» comme l’incendie de Notre-Dame-de-Paris et la profanation de dizaines d’autres églises en France se produisent sur une base quotidienne n’est pas surprenant, compte tenu de la situation actuelle. Ces choses-là n’arrivaient pas dans les années cinquante. Cela n’arrivait pas dans ce temps-là car les Français étaient fiers de l’être, fiers de leur peuple, de leur nation, de leur pays, de leur culture, de leur langue et de leur civilisation. Lorsque tout est en train de s’effondrer, ce ne sont pas des gestionnaires, des administrateurs ou des banquiers que l’on a de besoin, ce sont des hommes comme Clovis, Charles Martel et le Général de Gaulle. La France renaîtra de ses cendres, comme le Phénix, et accomplira son grand destin le jour où elle aura un vrai chef, spirituel et politique.

Entrevue avec Richard Labévière sur le désastre de la diplomatie française dans le dossier de la Syrie, sur TV Libertés

L’excellent Richard Labévière fait le point sur le désastre diplomatique dans lequel la France s’est engagée dans le dossier de la Syrie. Je sors du contexte précis de l’entrevue pour faire un commentaire plus général sur la situation. Je voudrais d’abord en profiter pour mettre en référence l’excellent livre que Richard Labévière a publié en 1999 intitulé Les dollars de la terreur. Les États-Unis et les islamistes. Dans ce merveilleux ouvrage (que je n’ai pas encore terminé) Labévière s’efforce de démontrer que les États-Unis ont tout intérêt à ce que le fondamentalisme islamiste se répande dans le monde, puisque cela permet de sécuriser l’approvisionnement en pétrole venant de l’Arabie Saoudite. Les islamistes, en s’attaquant aux institutions et aux populations locales au Moyen-Orient, affaiblissent la capacité des peuples à l’autodétermination et à prendre le virage de la modernité et de la sécularisation, ce qui permet aux États-Unis de demeurer la puissance dominante dans la région.

Or, l’influence française au Moyen-Orient, ressentie du Maroc jusqu’en Afghanistan, avait justement permis aux peuples vivant sur ces territoires de se libérer du joug de la religion musulmane, de prendre le virage de la modernité et de la sécularisation, de se doter d’institutions civiques, culturelles, scolaires qui permettaient aux populations, et aux femmes notamment, de s’émanciper et de sortir de la noiceur. Certains d’entre vous ont certainement vu sur internet ces photos datant des années 50’s, 60’s et 70’s prises au Maghreb, en Iran ou en Afghanistan montrant l’habillement des femmes de ces époques. Les femmes portaient la jupe et leurs cheveux volaient au vent. La puissance de la France, c’est ça que cela produisait. Le Général de Gaulle avait introduit dans la politique étrangère de la France l’idée selon laquelle la France devait défendre sa culture au niveau international et qu’elle avait un rôle à jouer dans le concert des nations qui lui est propre, et qui n’est pas celui ni des États-Unis ni de la Russie ni de quelqu’autre pays. Les Américains n’aimaient pas beaucoup de Gaulle et personne ne sera surpris. Malheureusement, son héritage a été abandonné petit à petit au fil du temps et il est de plus en plus évident, surtout depuis l’époque de Sarkozy, que la France n’est plus qu’un pays satellite des États-Unis sans politique étrangère propre.

Il aurait été approprié pour la France de ne pas intervenir dans le conflit syrien ou encore de jouer le rôle de négociateur entre les partis. Cela n’a pas été le cas et François Hollande s’est lancé tête baissée dans le conflit. Certains se demanderont si l’Élysée n’a pas subi des pressions de la part, par exemple, du Qatar ou des Frères Musulmans, pour prendre cette position. C’est possible. Mais néanmoins, lorsque l’on fait le bilan de la diplomatie française depuis, disons, une trentaine d’années, c’est le désastre total. La France a été complètement évacuée du Moyen-Orient, du Maroc à l’Afghanistan par, je le disais plutôt, l’utilisation des fondamentalites islamistes par les États-Unis pour déstabiliser et balkaniser ces régions. Ces pays du Moyen-Orient aujourd’hui, au lieu d’être peuplés par des gens tournant leur regard vers la France avec envie, fierté, anticipation, au lieu de s’abreuver de la culture et de la civilisation françaises pour devenir de meilleures citoyens, plus instruits, plus conscients et plus civilisés, s’abreuvent du poison mortel du fondamentalisme islamiste.

La véritable histoire de la guerre en Syrie, c’est ça. C’est l’histoire du refus de la France de jouer son rôle pour être plutôt à la remorque des Américains au lieu de s’affirmer. Le monde a besoin que la France redevienne la France. Alors que les Américains empochent les dollars de la terreur, tout est en train de s’effondrer et la Terre devient jour après jour un lieu très dangereux. Une seule nation peut nous sauver de cette situation périlleuse et c’est la France. Après la vidéo de l’entrevue avec Richard Labévière, vous trouverez deux liens menant à des images de l’Afghanistan et de l’Iran des décennies passées, avant qu’ils ne sombrent dans l’enfer du fondamentalisme islamiste, en d’autres termes à une époque où ils étaient encore sous l’influence civilisatrice de la France. La France libère mais pour cela il faut que la France soit la France!

Photos de l’Afghanistan, années 1940-1970

Photos de femmes iraniennes années 70’s

Conférence de François Asselineau. Les origines cachées de la construction européenne…

La présentation de cette excellente conférence de François Asselineau tombe à pic au lendemain de la victoire du camp du Brexit, qui fera bientôt du Royaume-Uni un pays de nouveau libre et indépendant. La conférence a pour objectif de démontrer les origines cachées de la construction européenne. Images, extraits de discours et documents à l’appui, le Président de l’Union Populaire Républicaine démontre que l’Europe de Bruxelles, avec ses institutions que sont l’Union Européenne, la Commission Européenne, l’Euro, etc, n’est pas autre chose que la réalisation concrète du projet qui avait été mis en chantier par l’Allemagne hitlérienne. La propagande incessante à laquelle nous avons été soumis depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale nous a amené à croire que le projet de l’Allemagne nazi pour l’Europe se résumait à l’extermination des Juifs et à la glorification du nationalisme. Or, la situation est bien différente. Le projet nazi était d’abord de nature économique et politique, puisqu’il visait l’intégration des pays européens dans une seule entité politique et économique au profit de grands cartels financiers et d’une oligarchie toute-puissante et dictatoriale. Les slogans qui sont balancés par les ténors de l’Union Européenne d’aujourd’hui sont les mêmes que ceux qui étaient utilisés par les ténors et les collabos du nazisme: « Ensemble, on est plus forts »,  « Nous sommes trop petits », « l’Europe des nations, c’est ringard », etc.

François Asselineau mentionne d’autres influences dans la genèse de l’idée de l’Europe unifiée qui circulaient déjà avant l’éclatement de la guerre, comme celle du projet paneuropéen de Richard Coudenhove-Kalergi. Cet homme politique imaginait une Europe du futur, unie, dont la population blanche aurait été remplacée par une race métissée faite d’asiatiques et d’Africains. Il rappelle également les idées politiques de Victor Hugo et de Roland Freisler pour l’Europe, le rôle joué par certains cartels comme ceux de l’acier, de la chimie et des banques, ainsi que le souvenir de l’empire de Charlemagne. Vers 1h15 minutes, on peut voir des affiches de propagande de l’époque et des banderoles présentant le concept de la « France Européenne ». Vers 1h18minutes, on peut en voir une datant de 1941 montrant la disparition des frontières entre les pays d’Europe. Aussi, le conférencier présente certains personnages de l’Allemagne hitlérienne qui ont été recyclés par les différents services américains après la guerre. L’ensemble des indices et des documents présentés par François Asselineau donnent à penser que certains stratèges américains ont pu chercher à récupérer le projet de la Grande Europe nazie pour le compte des États-Unis après 1945. À cet effet, vers 2h48minutes, on peut voir une photo nous montrant le maréchal Pétain en conversation avec l’Amiral William Leahy, qui était ambassadeur des États-Unis auprès du régime de Vichy, ce qui porte à croire que les États-Unis préféraient discuter avec le régime de Vichy plutôt qu’avec le Conseil National de la Résistance et de Gaulle. Le Président de l’UPR rappelle le rôle joué par ce dernier dans l’organisation d’une résistance à l’intégration forcée de l’Europe que les européens subissent toujours jusqu’à aujourd’hui. François Asselineau termine sa conférence en présentant des éléments du programme du Conseil National de la Résistance et ce que sont pour lui les leçons de la Libération.

Ce ne sont ici que quelques bribes de cette conférence monumentale. Son visionnement est absolument obligatoire pour la suite des choses en Europe. Les peuples d’Europe devront choisir entre la tyrannie et la liberté, il n’y a pas de demi-mesure possible. La bonne nouvelle, c’est que c’est si facile. Tout ce que les peuples ont à faire pour recouvrer leur liberté est d’évoquer l’article 50 du Traité sur l’Union Européenne, prévoyant les modalités de sortie, lors d’une rencontre formelle des instances de l’Union Européenne. Un délai de deux ans suit cette notification. Si après deux ans aucune entente n’est survenue durant les négociations sur les modalités de sortie, le pays recouvre alors automatiquement sa liberté de toute façon. La conférence dure plus de quatre heures. Je vous suggère de séparer son visionnement en segments d’une heure chacun, plus facilement digestibles. Pour la chronique, notons que le jour du scrutin du Brexit s’est tenu la veille de la Fête Nationale des Québécois, la Saint-Jean-Baptiste, et de la sortie de la suite du film américain Independence Day. Avec le décalage horaire, ça tombe pile. Les astres étaient donc alignés pour une victoire des forces de l’indépendance contre celles de la tyrannie. Servons-nous de cette victoire pour rassembler nos forces et faire avancer la liberté et la démocratie. Plus jamais nous ne devrons nous laisser intimider par des despotes.

L’indépendance de l’Algérie: La honte de la France…

Le documentaire « La valise ou le cercueil » est accablant à regarder, tout simplement parce que l’on arrive pas à y croire. L’attitude du Général de Gaulle est incompréhensible de la part d’un homme qui est supposé incarner le patriotisme. Il a tout simplement abandonné les Français d’Algérie, les Harkis, à la folie meurtrière des arabes et des terroristes du FLN. Ce qui s’est passé là lors de cette période rappelle en tout points ce qui se passe en Irak et en Syrie aujourd’hui, ce qui prouve que les pulsions djihadistes des peuples arabos-musulmans ne datent pas d’hier ni du 11 septembre 2001. Ces pulsions viennent de l’islam, tout simplement et les contorsions lexicales d’un Cameron ou d’un Obama ni changeront rien. L’ensemble de l’oeuvre donne l’impression que le Général de Gaulle a cédé à des pressions pour permettre l’indépendance de l’Algérie mais surtout pour laisser l’Algérie elle-même à une certaine élite…en larguant les Français et autres européens qui avaient pourtant besogné dur pour la développer. Qui sont ceux qui ont fait ces pressions? Les Américains, les Soviétiques, les Arabes eux-mêmes ou des gens du monde de l’ombre? C’est une honte. Notre indignation ne doit pas être sélective. Si on pleure sur le sort des Juifs suite à la Shoah, et avec raison, on ne doit pas oublier ni les Harkis ni les Arméniens ni tous les autres peuples victimes de génocide. J’avais jusqu’à maintenant une admiration pour le Général de Gaulle mais elle vient de se terminer aujourd’hui. Le premier rôle d’un patriote est de défendre son pays et sa nation, pas de la laisser en proie aux terroristes. Aussi, malheureusement, certains signes donnent l’impression que ce scénario pourrait se répéter. Si la France a abandonné les colons français en Amérique du Nord en 1760, les Harkis dans les années 1960, abandonnera-t-elle les Français de souche, en France, à la folie meurtrière des dix millions de musulmans qui sont déjà sur son territoire? Les états occidentaux nous ont-ils trahis secrètement afin de se concilier les pays arabos-musulmans, exportateurs de pétrole pour la plupart? Ce documentaire doit être vu et revu et médité. L’heure est grave. Si l’on nous a abandonnés, eh bien qu’on nous le dise. Cela aura au moins le mérite d’être clair. Je joins également une vidéo d’Aldo Stérone qui nous parle ici justement de l’élite islamiste d’Algérie.

François Asselineau: La tromperie universelle comme mode de gouvernement

Excellente conférence de François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine. Cette présentation porte essentiellement sur l’Europe d’aujourd’hui et ses origines. L’Union Européenne est une fabrication américaine qui découle directement des Accords de Bretton Woods et du Traité de Rome et de différentes manœuvres politiques qui ont eu lieu dans les années cinquante. Le projet de l’Union Européenne est un plan de domestication hégémonique des pays et nations de l’Europe. Asselineau présente ici de nombreuses preuves à l’appui de ces affirmations. La partie de la conférence traitant du « Prix Nobel de la Paix » est tout à fait suave. En effet, ce prix très honorifique est décerné chaque année par un comité siégeant à Oslo en Norvège, composé principalement de femmes et présidé par une éminence grise nommé Geir Lundestad. En 2012, le prix a été attribué à l’Union Européenne, ce qui en soi est une blague monumentale. Beaucoup d’autres sujets très pertinents sont abordés.

Entrevue avec François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine

Entrevue de haut calibre avec François Asselineau, président de l’UPR. Asselineau rappelle ici certaines choses très importantes à retenir. D’abord, les Américains ne respectent que ceux qui savent leur dire non. On doit les regarder directement dans les yeux, c’est la seule façon de leur faire accepter de ne pas tout décider. Ensuite, l’attitude du Président Obama envers François Hollande depuis le début de sa présidence témoigne d’une volonté d’humiliation de la France, exprimée dans la gestuelle et le non-verbal, que François Hollande semble accepter sans trop de problème. Ils ont pris plaisir à intervenir durant les dernières décennies partout où les Français étaient présents…pour les remplacer sur le terrain (Vietnam, Iran, Irak, Syrie, Libye, etc). Les Américains n’ont pas d’alliés, uniquement des marionnettes, dit-il. L’entrevue dure environ une heure et demie. Je ne vais quand même pas vous énumérer tous les points couverts ici. Cependant, l’idée générale que l’invité développe en compagnie du journaliste de la Voix de la Russie exprime une inquiétude très répandue parmi les internautes adeptes de la réinformation. C’est que le monde post-URSS ne s’en va pas dans la bonne direction. En effet, les signes que l’on perçoit des événements politiques internationaux nous donnent l’impression que l’on est engagé dans un processus de régression civilisationnelle, que le mouvement d’évolution s’est inversé, que l’on retourne au Moyen-Âge en fait. La féodalité refait son apparition, s’exprimant notamment dans la vassalité des états de l’Occident envers les États-Unis, eux qui transforment en états-criminels tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à leurs dictats. Il y a de toute évidence une volonté de « flinguer les états-nations » selon l’expression de l’interviewé, en détruisant pièce par pièce ce qui constitue leur culture, leur histoire, leur identité et les outils par lesquels ils exercent leur souveraineté. Les Occidentaux ont développé une indignation à géométrie variable, alors qu’ils s’indignent des entorses aux droits de l’homme qui sont faites dans les pays qui ne sont pas alignés avec eux et en fermant les yeux avec condescendance sur les autres. Les dirigeants européens ne sont plus que de vassaux, des marionnettes aux ordres de la puissance atlantiste. L’Union Européenne est devenue le cimetière des états-nations, gouvernée par une caste non-élue, une dictature post-démocratique et que les différents traités européens ont complètement détruit la souveraineté de ses états membres. La question de l’Ukraine est abordée aussi, alors que des manifestants pro-occidentaux s’attaquent à un pays qui est directement dans la sphère d’influence géo-politique de la Russie de par son histoire, sa langue, sa culture et sa position géographique. À voir et à méditer.

Entrevue avec Pierre-Yves Rougeyron, auteur de Enquête sur la loi du 3 janvier 1973

Le Lys d'OrCette excellente entrevue avec ce jeune auteur aborde un sujet tabou mais combien crucial, à savoir comment la privatisation des banques d’État a mené à l’assujettissement de la France et de toute l’Europe aux mains des marchés financiers anglo-saxons et mondiaux. En effet, la privatisation des banques d’État, couplé à la création de la zone Euro, a littéralement détruit la souveraineté des peuples européens, privant ceux-ci de tout leviers qui leur permettraient de prendre en charge leur économie et leur développement. L’auteur présente durant cet entretien son dernier livre Enquête sur la loi du 3 janvier 1973. Celui-ci deviendra assurément un classique, s’il n’est pas censuré par l’appareil autoritaire de l’Europe qui, décidément, n’est plus une démocratie. L’Europe fédérale actuelle, telle qu’elle a été voulue bien avant même la Deuxième Guerre Mondiale, est dirigée par des technocrates non-élus qui la façonnent en fonction des intérêts de la haute finance et des grandes corporations. Un document à voir pour comprendre comment l’Europe a été vaincue sans qu’une seule balle de fusil n’ait été tirée.

Double jeu et manipulations des services secrets allemands: Le cas de l’Algérie et du FLN

La chaîne de télévision Arte a diffusé un documentaire le 22 janvier dernier sur l’indépendance de l’Algérie et le rôle joué par le FLN. On y apprend que, selon les services de renseignement de la République Fédérale d’Allemagne, la rupture du barrage de Malpasset à la hauteur de la localité de Fréjus (France) aurait été causée par le FLN. À ce sujet, les sites fdesouche et Le Monde se sont grandement étonnés de cette information et leurs analyses se sont concentrées sur ce seul fait.

Or, en ce qui me concerne, la fine pointe du documentaire présenté par Arte se situe dans la révélation que l’indépendance de l’Algérie et le développement du mouvement révolutionnaire du Front de Libération National semblent avoir été supervisés et appuyés par les services secrets ouest- et est-allemands. Et en raison de quel motif? Essentiellement afin de diminuer l’influence française en Afrique du Nord et sécuriser des sources de pétrole pour l’Allemagne, qui n’en possède pas sur son propre territoire, rappelons-le.

Aussi, souvenons-nous que les forces de l’Axe durant la Deuxième Guerre Mondiale, Allemagne, Italie et Japon, n’ont pas connu de révolutions populaires contrairement aux pays Alliés. Cette guerre mettait en scène en quelque sorte d’un côté des pays ayant connu des révolutions populaires (France, Grande-Bretagne, États-Unis et Russie) les ayant conduits vers la modernité, et de l’autre des pays où les lignées monarchiques et aristocratiques s’étaient à peu près maintenues en dépit des changements politiques. Peut-on penser que l’Allemagne se sente contrainte de prendre le parti de populations n’ayant pas connu de révolution de type française ou bolchévique afin de les préserver d’une trop grande « modernité »? En tout cas, l’indépendance de l’Algérie et la montée du FLN se révèlent une curieuse préfiguration du « Printemps arabe ». L’Iran a lui aussi connu son « printemps » en 1979. Mais quel printemps doit-on évoquer lorsque l’on entend parler de l’implication des services secrets allemands, de la participation de djihadistes payés par le Qatar et du support financier, politique et parfois militaire des États-Unis? Décidément, ce « printemps » n’a rien d’arabe.