Some considerations and reflections for President Trump for the renegotiation of NAFTA

To begin with, let me say that President Trump knows that he has signed a very bad document with the last 1.3 trillion omnibus spending bill. He should never have signed it and he knows that. He regretted it as soon as he did. He is probably frustrated, angry, disappointed and saddened by that. However, time is running out and we don’t have time to indulge ourselves into emotional reactions while there is so much to do to save western civilization. We have to keep going and continue to fight back. That’s why, on this Easter weekend, I would like to talk strategy a little bit. Everybody knows that the United States, Canada and Mexico are in a process a renegotiating NAFTA. In this article, I will leave aside Mexico since I don’t know much about their situation, besides the fact that it is letting millions of migrants going through their territory to reach the United States without stopping them, which speaks by itself on their mentality and behavior. So I will focus on Canada and the U.S.

Like everybody else you have seen the kind of dirt, lies, hatred and propaganda that was thrown at Trump during the Presidential campaign and since the beginning of his presidency. Question: According to you, how much of that was coming in fact from Canada, from the political elites and their allies in the media and other institutions? There is no way to know but anybody can make an educated guess. It is possible that it was actually coming from Canada, at least in part, with of course the participation of the Democrat Party and their activists. The Liberal Party controls the legislatures in the Province of Quebec and in Ottawa, the national capital, and others throughout the country. And the fact that they are in power in a province or at the federal level gives them the ability to use state powers to do things.

Elections are coming fast. Elections in Quebec are scheduled to take place on October 1st 2018. Elections at the federal level are scheduled to take place on October 21st 2019. My fear is that if Liberals in those two legislatures are respectively re-elected, they would then use state powers to undermine President Trump and maybe even try to unseat him. They may have done that already before. That’s why I think that it would be extremely unwise for President Trump to sign a new NAFTA deal before these crucial elections are held. Why? Precisely because then the Liberals of Philippe Couillard in Quebec and those of Justin Trudeau in Ottawa would use the signing of the deal as a marketing tool to sell their re-election bids to the public. On the contrary, without a new deal to show to the electorate, they would inevitably look incompetent on matters related to the economy, which would render their re-elections difficult. I am sure that with the Coalition Avenir Québec or the Parti Québécois in power in the legislature of Quebec, and with the Conservative Party of Canada in power in the legislature of Ottawa, the United States would find much better partners to conclude a trade deal that would be beneficial for both countries. But not only that. The collaboration with the United States in terms of security, border security, immigration would be greatly improved.

In a civilized world, countries don’t get involved in elections of other countries. But that doesn’t mean that you should let your political enemies get away and do nothing. Trump has a chance to make sure that his political enemies in Canada don’t get a second mandate to continue their misdeeds. And by doing so, he would then give a hand to Canadian patriots who are in desperate need of help. If nationalist parties are elected in both Quebec’s and Ottawa’s legislatures, all conditions would then be reunited to have a brand new NAFTA deal to celebrate, somewhere maybe at the end of 2019 or at the beginning of 2020. That would fall perfectly, by the way, for Trump’s launching of his re-election campaign for the Presidential Elections, don’t you think?

Conférence de Charles-Henri Gallois sur les illusions économiques de l’UE

Cette excellente conférence de Charles-Henri Gallois de l’UPR permet de clarifier et de démanteler un bon nombre de fabulations avancées par les supporteurs de l’Union Européenne et de l’Euro. La première moitié de la présentation, même si très intéressante, couvre des sujets déjà abordés par le fondateur et président de l’Union Populaire Républicaine, François Asselineau, dans ses nombreuses conférences que l’on trouve sur internet. L’intérêt de la présente vidéo réside surtout donc dans la deuxième moitié (qui commence disons vers les 56:00 minutes) où Gallois présente un grand nombre d’indicateurs économiques, à l’aide de graphiques, qui sont tout à fait parlants quant à la situation réelle de l’économie européenne. En fait, les résultats concrets de l’union monétaire, des politiques économiques et du libre-échange pratiqués en Europe sont tout à fait inverses à ceux qui avaient été prédits par les créateurs de l’Union Européenne. Entre autres moments-clés, Gallois clarifie une confusion qui règnent quant à la date où la France s’est vu imposer d’emprunter sur les marchés financiers au lieu de le faire à sa banque centrale. Une information circulant sur internet (que j’ai moi-même relayée d’ailleurs, j’en suis désolé) prétend que ce changement aurait eu lieu au moment de l’adoption de la Loi du 3 janvier 1973. Selon Gallois, ce ne serait pas le cas. Ce changement aurait eu lieu plutôt lors de l’adoption du Traité de Maastricht, par l’article 104, qui est devenu ensuite l’article 123 du TFUE. Vous pourrez entendre les explications du conférencier sur le sujet vers 1h17minutes, avec un graphique à l’appui montrant qu’après 1973 la Banque de France a continué à prêter à l’État français. Merci pour la précision. Ainsi, c’est non pas la Loi du 3 janvier 1973 qui a créé la dette de la France gigantesque actuelle mais plutôt l’adoption de l’Euro et du libre-échange. Vers 1h24minutes, Gallois aborde ensuite la question du principe de la continuité monétaire, le Lex Monetae, qui fait en sorte que dans un état les valeurs monétaires restent entières même si la monnaie courante vient à changer. Ce qui a comme conséquence que dans le scénario d’une dissolution de la zone euro, le taux de change 1 pour 1 s’appliquera automatiquement sans perte de valeur lors du retour aux monnaies nationales. Le conférencier cite également un grand nombre de prix Nobel d’économie et d’économistes, vers 1h42minutes, qui sont d’opinion que la zone euro n’est pas viable. Entre autres, il cite le document de recherche produit par Jacques Sapir, Philippe Murer et Cédric Durand intitulé Les scenarii de dissolutions de l’Euro, que je joins en bas de page en format PDF.

Pour finir, Gallois parle également du traité de libre-échange transatlantique, en cours de négociation. Il fait le portrait de la dévastation économique qui s’en suivrait pour l’Europe si ce traité venait à être signé. Le passé étant garant de l’avenir, le conférencier nous montre un tableau, vers 1h52minutes, donnant les chiffres de l’emploi pour la période 1993-2002 aux États-Unis suite à l’adoption du traité de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Alors que Bill Clinton promettait 20 millions d’emplois aux États-Unis, l’adoption du traité a représenté une perte nette de 900 000 emplois aux États-Unis. On est loin du compte. Loin d’être la panacée miracle que l’on nous vend, le libre-échange crée des chômeurs et fait effondrer les économies locales, nationales et l’économie mondiale elle-même. L’économie ne s’est jamais plus mal portée que depuis que le libre-échange a été adopté comme politique directrice des échanges économiques. C’est une conférence à voir absolument. Les graphiques sont absolument révélateurs et criant de vérité. Les ténors de l’Union Européenne veulent nous faire croire que leurs politiques créent la paix et la prospérité alors que c’est tout le contraire. Les données économiques fondamentales, chiffrées et présentées sous forme de graphiques, disent la vérité sur la nature réelle de l’Union Européenne et de l’Euro.

Les Scenarii de dissolution de l’Euro