L’élection de Donald Trump et la situation politique du Québec

L’élection de Donald Trump ouvre une autoroute toute grande pour les politiciens nationalistes québécois. Son élection à la Maison Blanche marque la fin d’une époque, celle du socialisme, et le début d’une nouvelle ère basée sur la défense des intérêts de la nation et de la patrie. C’est avec déception et incompréhension que j’assiste depuis des années, impuissant, aux chicanes de cuisine opposants le Parti Québécois à la Coalition Avenir Québec (CAQ). Alors que tout est en train de s’effondrer, que le peuple québécois risque de disparaître dans le brouhaha de la mondialisation sauvage, de l’immigration de masse et de l’islam radical, les membres du PQ et de la CAQ se querellent pour des broutilles. Pour continuer la métaphore culinaire, c’est comme s’il y avait deux chefs cuisiniers dans la même cuisine et qu’ils débattaient continuellement sur la composition de la soupe, sur la quantité de légumes à mettre dans le pâté au poulet, sur le choix des assiettes et des chaises, sur la couleur des murs et de l’éclairage, tout cela alors que le restaurant risque de fermer ses portes. Cette situation ne mène nulle part, d’autant plus qu’elle permet au Parti Libéral de se faire élire facilement et de rester au pouvoir malgré la médiocrité et la dangerosité de sa plateforme politique.

C’est pourquoi je crois que le temps est venu, suite à l’élection de Trump, pour les nationalistes québécois de faire front commun contre le Parti Libéral afin de défendre les intérêts supérieurs du Québec. Le Parti Québécois et la Coalition Avenir Québec pourraient, s’ils en avaient la maturité et le sens politiques, créer une coalition temporaire afin de prendre le pouvoir rapidement et former un gouvernement. Un sondage Léger réalisé dans les derniers jours indique que le Parti Québécois et la CAQ vont chercher respectivement 30% et 25% des intentions de vote des Québécois. En d’autres termes, les nationalistes de gauche du PQ et les nationalistes de centre et de droite de la CAQ totalisent ensemble au moins 55% des intentions de vote des Québécois. C’est plus que suffisant pour prendre le pouvoir. Il est vraiment malheureux que le Parti Québécois essaie constamment de rallier Québec Solidaire à sa cause en n’oubliant de facto la CAQ. Québec Solidaire ne fera jamais l’indépendance du Québec, pas plus qu’il ne pourra faire fonctionner l’économie ni créer des emplois.

Le rôle des représentants parlementaires dans un pays est de défendre les intérêts des citoyens, de la nation, de la patrie. En ne voulant rallier que la gauche politique et les nationalistes de gauche à sa cause, le Parti Québécois crée les conditions pour sa défaite permanente. Le temps est venu de changer de mentalité, de voir plus large, plus grand, plus loin. Nous avons un avenir à construire et cela commence maintenant par la défense des intérêts du Québec.

Quelques réflexions sur la victoire de Donald Trump

L’élection de Donald Trump à la Présidence américaine constitue un véritable miracle. Bien peu auraient pu prévoir ce scénario, incluant ses propres partisans. Quelques réflexions s’imposent sur ce résultat et ses conséquences. D’abord, il apparaît évident que la victoire d’un candidat populiste à la Présidence américaine pourrait signifier la fin du socialisme, celui que l’on a connu depuis 1945 jusqu’à aujourd’hui. En effet, depuis 1945, les peuples occidentaux ont été littéralement noyés sous une pluie de propagande gauchiste, marxiste et socialiste qui a changé en profondeur les sociétés occidentales, détruisant le socle conservateur et de droite sur lequel elles étaient fondées, et où la famille et l’agriculture jouaient un rôle premier. Car, il faut bien se l’avouer, le véritable perdant de la Deuxième Guerre Mondiale n’a pas été ni l’Allemagne ni l’Italie ni le Japon mais bel et bien plutôt la droite politique. Depuis 1945, la droite n’a plus eu le droit de parole, d’association ou d’expression et les institutions des sociétés occidentales ont été tour à tour soit abolies soit transformées, défigurées en pantins gauchistes faisant l’éloge de la pensée progressiste. Dans cette atmosphère de destruction et de désintégration, même l’Église Catholique n’a pas échappé à la subversion.

La victoire de Donald Trump donne donc de l’espoir au moment précis où tout apparaissait perdu. In extremis, nous avons évité la désintégration totale de la société occidentale par un cheveux. Bien sûr, nous ne savons pas encore de quoi l’Administration Trump aura l’air. Nous ne savons pas non plus s’il sera capable ou désireux de livrer la marchandise quant aux promesses qu’il a faites durant la campagne. En tous cas, j’espère qu’il le fera. Néanmoins, le résultat électoral qui l’a porté au pouvoir, suite à celui du Brexit, envoie un signal clair que les peuples en ont marre des politiques qui ont été mises en place depuis 1945. Si celles-ci ont réussi à créer un monde de paix et de prospérité pour quelques décennies, clairement, aujourd’hui, elles ne fonctionnent plus. Un monde nouveau demande à voir le jour et à être entendu et j’ai l’impression que peu importe ce que l’oligarchie euro-atlantiste puisse faire, celui fera sa place.

Cette victoire fut un travail d’équipe. Je ne crois pas que personne en particulier puisse en prendre crédit (à part Donald Trump lui-même, bien sûr.) Nous devons mentionner, parmi tous ceux qui ont participé à cette victoire historique, l’équipe de campagne, la famille de Donald Trump, les millions de supporteurs et d’électeurs qui ont voté pour lui, ainsi qu’une myriade de supporteurs via internet qui ont fait entendre leur voix, parmi lesquels ont retrouve des nationalistes, des membres du mouvement Alt-Right, des militants d’extrême-droite, de militants anti-mondialisation, des opposants aux traités de libre-échange, des opposants à l’immigration, etc. Chacun a mis l’épaule à la roue à sa façon. À cet effet, il remarquable que ce que j’appelle les forces de la liberté aient pu coller deux victoires en ligne, le Brexit et l’élection de Donald Trump. Comme retournement de situation, c’est assez spectaculaire.

Aussi, je crois que nous devons prendre cette victoire avec prudence et modestie. Si l’élection présidentielle américaine était une bataille importante que nous devions gagner, la guerre est loin d’être finie. Les forces de la tyrannie possèdent des moyens considérables, sont capables de mobiliser des masses importantes de personnes rapidement et elles n’hésitent pas à utiliser la violence ou l’intimidation si les choses ne vont pas dans leur sens. C’est pourquoi il est important de rappeler que la période de temps qui s’étendra jusqu’au 20 janvier prochain, date de l’entrée en fonction du Président Trump, est absolument cruciale. Un soin méticuleux doit être apporté à la transition des pouvoirs à la Maison Blanche. Monsieur Trump doit s’assurer qu’il a toutes les bonnes personnes aux bons postes stratégiques et que ce sont des gens en qui il peut faire confiance.

Par ailleurs, nous ne devons pas oublier non plus que l’on ne renverse pas 70 ans de propagande et de subversion gauchistes en un claquement de doigt. Ce sera un long combat, très dur, qui mobilisera toutes nos énergies. La victoire de Donald Trump marque non pas la fin du combat mais bien plutôt le début. Les forces de la tyrannie, communistes, socialistes, marxistes, islamistes, etc, pensaient pouvoir terminer la subversion de l’Occident pour le centième anniversaire de la révolution bolchévique de 1917. Malheureusement pour eux, heureusement pour nous, la victoire de Donald Trump tombe comme une brique et en laisse plusieurs pantois. Pour le moment, savourons cette grande victoire mais n’oublions jamais une chose. Dans l’histoire, seuls les hommes qui se tiennent debout survivent et triomphent. Ceux qui s’écrasent ou font exercice de génuflexion finissent tous par périr et disparaître. Alors, relevons la tête et défendons nos pays. Après tout, nous avons maintenant un allié de taille à la Maison Blanche. Profitons-en!

Entrevue avec Michael Kofman sur la situation en Ukraine

Cette entrevue avec Michael Kofman sur les ondes de Secure Freedom Radio est très intéressante car elle donne un éclairage inédit sur la situation politique en Ukraine, au-delà de la propagande et des discours idéologiques. Autrement dit, « ça sonne vrai ». À écouter parler cet analyse politique, je crois qu’il voit juste sur les intentions réelles de la Russie et de l’Ukraine, sur la difficulté à résoudre la crise et sur les possibles solutions. Comme Kofman, je crois que la partie est de l’Ukraine pourra difficilement être réintégrée par Kiev et ne pourra pas non plus être annexée par la Russie pour des raisons de logistique et de sens politique. La véritable solution viendra donc des acteurs sur le terrain qui prendront en main leur destinée et sauront se conduire de façon responsable.