Derrick Dortch sur le processus d’investigation menant à l’obtention d’une cote de sécurité aux États-Unis

Derrick Dortch continue lors de cette entrevue l’analyse commencée par Fred Fleitz sur la délivrance des cotes de sécurité aux États-Unis. Vous pourrez retrouver l’entrevue avec Fred Fleitz dans cet article précédent. Dortch en profite ici pour aller plus en détails sur le plan technique et logistique, de ce processus. Retrouvez son entrevue avec Frank Gaffney au premier segment.

Derrick Dortch sur Secure Freedom Radio

Fred Fleitz analyse le processus d’enquête menant à l’obtention d’une cote de sécurité aux États-Unis

Excellente analyse ici de Fred Fleitz. Depuis quelques années, le processus d’enquête menant à l’obtention d’une cote de sécurité aux États-Unis s’est passablement relâché. Voyez-vous, la NSA donne à des sous-contractants la tache de faire les vérifications nécessaires en ce domaine. Or, il est un fait établi maintenant que des quotas existent quand au nombre quotidien d’approbations à obtenir par les agents des firmes engagées. En d’autres termes, c’est un peu comme à l’usine, les agents de vérification doivent donner un certain nombre de cotes de sécurité, comme un agent de télémarketing doit vendre un certain nombre de balayeuses ou de thermopompes avant de quitter pour la journée. Aussi, ce genre de pratique ne fait qu’accroître les préoccupations liées à la vie privée. Non seulement des cotes de sécurité peuvent être données à des gens qui ne les méritent pas mais, en plus, on ne connaît pas bien le background des agents eux-mêmes travaillant pour ces sous-contractants. Le résultat final est probablement que bon nombre de ces approbations ne valent absolument rien, puisqu’elles sont données par des gens qui ne sont pas des professionnels du renseignement d’une part, et qui, d’autre part, les donnent à n’importe qui pour rencontrer leur quotas. Durant l’entrevue qui suit, Fleitz mentionne que le sous-contractant USIS aurait donné jusqu’à 40% d’approbations totalement bidons. C’est beaucoup.

On peut donc prendre pour acquis que des gens appartenant à des organisations criminelles, islamistes, terroristes, ou tout simplement de pures incompétents, ont ainsi eu accès à nos systèmes des sécurité et à l’infrastructure de nos communications. Pas étonnant qu’on ait tant de problèmes. Suite à l’affaire Snowden, beaucoup de gens se sont affolés que la NSA ne respecterait pas la vie privée des citoyens. Mais, voyez-vous, si des gens lisent vos courriels, écoutent vos conversations téléphoniques ou ont accès à l’historique de votre navigation internet, ce ne sont probablement pas les agents de la NSA, longuement formés et professionnels. Les probabilités sont à l’effet que ce sont plutôt les sous-contractants eux-mêmes ou ceux à qui ils ont donné des cotes de sécurité bidons qui le font. L’affaire Snowden a déplacé le problème. Ce n’est pas la NSA qui est en cause. C’est plutôt le fait de donner des activités de renseignement à sous-contrats qui l’est. Aucune agence ne devrait jamais donner aucun travail de renseignement que ce soit à sous-contrat. Point. Sinon, cela représente un risque de sécurité. Et les agences de sécurité ne sont-elles pas là justement pour assurer notre sécurité? Retrouvez l’entrevue avec Fred Fleitz au 2ème segment:

Fred Fleitz sur Secure Freedom Radio

Daniel Gallington commente le dossier de la surveillance électronique

Vous trouverez l’entrevue avec Daniel Gallington au premier segment du premier lien. Je vous suggère également, si cela vous intéresse, la réaction du Center for Security Policy à un rapport commandé par le Président Obama sur l’affaire de la NSA. Un panel, le Review Group on Intelligence and Communication Technologies, a déposé un rapport le 12 décembre dernier, dans lequel il a fait une série de recommandations au Président pour améliorer (le pensent-ils du moins) les pratiques de surveillance électronique de la NSA. Le Center for Security Policy, en total désaccord avec ces recommandations, a donc rétorqué avec ses propres propositions, dans un document intitulé A Critique of the Recommendations by the President’s Review Group on Intelligence and Communication Technologies, rédigé par Fred Fleitz et Clare Lopez du CSP. Vous trouverez le lien ci-dessous.

Daniel Gallington sur les ondes de Secure Freedom Radio

A Critique of the Recommendations by the President’s Review Group on Intelligence and Communication Technologies

John Bolton et Fred Fleitz sur le rapport intitulé « Liberty and Security in a Changing World »

Excellente analyse sur l’appréciation nuancée avec laquelle on doit entrevoir les « révélations » d’Edward Snowden et sur l’attitude de l’Administration Obama. Les entrevues apparaissent dans l’ordre lors des segments #1 et #3.

What Obama’s Intelligence Panel Is Saying About NSA Surveillance

Pourquoi la NSA a de très bonnes raisons de mettre Angela Merkel sous écoute

Dans un programme radio ainsi que dans un article récents, Dave Emory a exposé les raisons, tout à fait valables, qui ont amené la NSA américaine à mettre le téléphone cellulaire d’Angela Merkel sous écoute. Je vous invite à prendre le temps de consulter et l’article écrit et la présentation orale radio. L’animateur radio et blogueur Dave Emory se remet d’une opération chirurgicale à la bouche qu’il a subie dernièrement. Privé d’une partie de ses dents, il parle comme un vieillard mais cela n’enlève rien à la qualité du matériel qu’il présente. Emory développe ici des thèses sur lesquelles il travaille depuis des années. En gros, il expose les liens qui unissent le premier attentat sur le World Trade Center, l’attentat d’Oklahoma City et le deuxième attentat sur le WTC. Photos à l’appui, il nous fait connaître le personnage mystérieux d’Andreas Strassmeier, fils du chef d’état-major de Helmut Kohl, qui a une étrange ressemblance avec le second suspect de l’attentat d’Oklahoma City. Aussi, par une série de liens et en entrecoupant certaines informations, il nous fait voir que le service de renseignement allemand, le BND, était probablement impliqué dans ces attentats, ce qui explique pourquoi la NSA était certainement motivée à mettre Angela Merkel et autres responsables politiques allemands sous écoute. Encore une fois, je rappelle qu’il est idiot de reprocher aux agences de renseignements américaines d’espionner des responsables étrangers. Tout le monde le fait. Tout le monde le fait, surtout quand ils ont de bonnes raisons. Voici les liens:

Memo to Merkel: Get a Grip!

Pour retrouver les liens pour l’émission de radio

Pour en finir avec le « scandale » de la NSA

Les révélations d’Edward Snowden sur l’espionnage des communications de citoyens américains et étrangers effectué par la NSA font la manchette depuis plusieurs semaines déjà et provoquent des réactions épidermiques partout chez la classe politique locale et internationale. Mais, pour bien comprendre ce qui est en jeu ici, encore faut-il voir le problème dans son essence même et non pas perdre son temps avec des balivernes. En fait, ce que Snowden a « révélé » est une très vieille nouvelle. Tout le monde était au courant…parce que tout le monde le fait. L’espionnage est au moins aussi vieux que la politique. Ça fait des millénaires que les pays et les empires, alliés ou ennemis, s’espionnent mutuellement car ils recherchent tous la même chose: le pouvoir, le territoire et les ressources. Alors de voir ainsi les Merkel, Hollande et autres dirigeants politiques faire les vierges offensées face à ces « graves révélations » d’Edward Snowden fait rire. Vous pouvez gager votre chemise que dans chaque pays il y a au moins une agence de renseignement qui fait exactement la même chose que la NSA. Peut-être pas aussi efficacement, peut-être pas avec les mêmes moyens, mais chaque pays investit beaucoup d’énergie et de ressources dans ce domaine car c’est la nature même du jeu politique. Le fait que les États-Unis sont supposés être un « allié » de la France ou de l’Allemagne n’a rien à voir avec ce qui est en cause. Les pays veulent du renseignement car le renseignement, c’est le nerf de la guerre.

Nous vivons à l’ère de Big Brother et du Meilleur des Mondes. Le socialisme a triomphé. L’invention du terrorisme, ou sa récupération en fait par l’oligarchie qui gouverne le monde, a réussi à atteindre ce but ultime pour tous les États du monde: pouvoir fourrer leur nez partout dans la vie privée des gens, sans raison, sans motif et sans mandat. Le goulag en Union Soviétique qui était une installation située en un lieu géographique précis a été étendu à la grandeur du globe. C’est la Terre qui est le goulag maintenant. Nous sommes observés jour et nuit par des caméras, des satellites, des agents de renseignement, des espions, et tout ça évidemment pour notre « bien »… Vous pensez pouvoir travailler tranquillement quand votre patron n’est pas là, loin de son regard? Détrompez-vous. Des caméras cachées et parfois même des micros enregistrent vos moindres faits et gestes sur votre lieu de travail. Votre patron sait quand vous prenez votre pause, si vous vous décrottez le nez, ce que vous mangez à votre poste de travail, et surtout, avec qui et quand vous avez des relations sexuelles dans les toilettes. Vous pensez pouvoir relaxer sur une place publique lors d’une journée de congé? Vous pouvez relaxer évidemment mais une caméra de surveillance installée sur le toit d’un immeuble ou d’un lampadaire vous observera. Si votre visage est connu des services de renseignement, un logiciel de reconnaissance faciale vous repérera tout de suite. Une voiture de police passera probablement pour jeter un coup d’oeil à ce que vous faites. Vous croyez pouvoir chanter dans votre douche en toute intimité et pouvoir « fausser » la note sans que cela ne choque personne? Détrompez-vous. Un satellite pointe sur vous et votre performance est enregistrée. Un agent de renseignement l’analysera et, selon le cas, rira de vous ou au contraire placera votre nom en priorité si jamais vous soumettez votre candidature au concours American Idol ou si vous envoyez un démo chez une compagnie de disques. Vous pensez que ce que vous achetez au supermarché ne regarde que vous? Détrompez-vous. Si vous payez avec une carte bancaire, quelqu’un accédera à la transaction, regardera ce que vous achetez et refilera l’information à des compagnies qui pourront l’utiliser pour leurs stratégies de marketing, cibler leur marché de vente, etc.

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John Loftus parle de son dernier livre, America’s Nazi Secret

Le Lys d'OrBetween the iron gates of fate,
The seeds of time were sown,
And watered by the deeds of those
Who know and who are known;
Knowledge is a deadly friend
When no one sets the rules.
The fate of all mankind I see
Is in the hands of fools.

Extrait de la chanson « Epitaph » du groupe King Crimson

Un entretien vraiment exceptionnel considérant l’état lamentable du travail médiatique d’aujourd’hui. Dans cette entrevue accordée à la chaîne médiatique internet d’Alex Jones, Loftus présente certains des secrets les mieux gardés et des plus scandaleux de la Deuxième Guerre Mondiale et de la Guerre Froide. Entre autres sujets, on y apprend que les services secrets britanniques et le Département d’État américain ont littéralement « dumpé » des centaines d’agents nazis en Amérique après la guerre, scientifiques et agents de renseignements, que plusieurs grandes familles américaines ont investi massivement non seulement dans l’Allemagne nazie et l’Arabie Saoudite dans le but de récolter d’immenses profits mais aussi dans le mouvement bolchévique en Russie, qui lui n’a pas rapporté contrairement aux deux autres. Loftus explique les agissements de ces grandes familles ainsi que de leurs avocats et agents tels les Allen Dulles, Henry Kissinger et plusieurs autres. Aussi, Loftus révèle qu’il fut l’un des rares à avoir accès aux voûtes secrètes situées au Maryland, grâce à sa cote de sécurité maximale. C’est à cet endroit qu’il a pu découvrir la vérité sur le monde d’après-guerre et entrevoir les conséquences désastreuses des décisions qui ont été prises par les dirigeants de l’époque.

Outre le contenu présenté ici, on ne peut faire autrement que de remarquer le parallèle évident qui existe entre ce qui s’est passé dans les années cinquante et soixante et ce qui se passe depuis quelques décennies dans le monde. Nous sommes en train de répéter les mêmes erreurs. On procure asile et confort aux islamistes, qui ne sont que des Nazis de deuxième génération, à la fois pour générer des profits mais aussi dans l’espérance de s’épargner les souffrances d’une guerre éventuelle. De toute évidence, on ne pourra pas éviter cette guerre et ce sont nos populations qui paieront la note de leur souffrance et de leur vie. Une entrevue à mettre dans vos favoris et à réécouter ad nauseam.