Entrevue avec Alexandre Cormier-Denis sur le projet de réforme électorale et la démographie au Québec

Le Dr Gaetan Barette: 30 millions de dollars pourraient régler le problème des urgences… Ah ben tab…

Écoutez cette entrevue avec le Docteur Gaëtan Barette, président de la FMSQ. Selon lui, 30 millions de dollars seraient suffisants pour régler le problème d’engorgement dans les urgences. Ce problème existe depuis plus de dix ans, il est connu du Ministère qui sait exactement le nombre de lits manquants dans le système. Toujours selon Gaëtan Barette, les gens au pouvoir à Québec se servent de la « crise » dans les urgences, qui est artificielle en fait, pour s’amuser à des jeux politiques et à des stratégies à saveur électorale. S’ils le voulaient, ils pourraient régler cette situation rapidement et à faible coût, si on considère le budget total du Ministère de la Santé, qui est d’environ trente milliards.

Ah ben tab… Je savais que nos politiciens étaient incompétents et parfois malhonnêtes mais là… Je pense que la blague a assez duré. Allez-vous, chers leaders politiques, vous sortir les doigts dedans le nez et le régler, le maudit problème? Je ne peux pas croire que vous preniez en otage la population comme cela! Comme tous les autres citoyens, je me disais: « Il n’y a pas assez de médecins et d’infirmières, les coûts dans le domaine de la santé ont explosé » et autres rationalisations du genre. Mais…voyez-vous…après avoir entendu cette entrevue…c’est encore pire que je pensais. Non seulement le Québec est un état corrompu mais en plus, des solutions simples, faciles et peu coûteuses ne sont pas mises en place tout simplement par mesquinerie politique. Franchement, je pense que vous devriez avoir honte de votre comportement. Le Gouvernement Libéral est indigne. Il devrait démissionner et demander au Parti Québécois de former le nouveau gouvernement. Il n’a plus la légitimité de gouverner.

Gaetan Barette avec Benoit Dutrizac

Encore une fois les Québécois vont se faire fourrer, prise 3

J’ai pensé qu’il serait de mise de ramener un autre épisode de cette série dans le contexte de la présentation du Plan Nord si cher à Jean Charest. Ce Plan Nord est une vraie catastrophe qui va littéralement donner le nord du Québec à des compagnies privées. Que faut-il donc faire pour convaincre la gagne Libérale que les Québécois ne veulent plus se faire traiter en colonisés, en inférieurs, en aborigènes? On n’en veut plus de votre Québec-colonie-à-fourrures, est-ce que c’est clair? On en veut pour notre argent et on veut être « maîtres chez nous ». Je n’ai pas de problème avec le fait que des compagnies étrangères s’installent dans le nord du Québec et exploitent des ressources, à condition qu’elles paient des redevances substantielles et que l’on puisse récupérer une partie des profits. C’est simple mais Jean Charest ne semble pas le comprendre. Il est plutôt pressé d’offrir sur un plateau d’argent nos ressources naturelles à des étrangers, tout en faisant payer les Québécois pour les infrastructures routières et des subventions aux entreprises! Non mais, nous prendre pour des imbéciles à ce point, ça ne se dit pas. Jean Charest aura été le pire Premier Ministre du Québec de tous les temps.

Ugo Lapointe sur GoldCorp

Le Parti Libéral du Québec et la mafia: une campagne de salissage signée « la gauche »

© Andrew Khritin | Dreamstime.com

Pendant tout l’automne 2010, les médias québécois n’ont pas dérougi d’allégations, de rumeurs, d’accusations de toutes sortes de corruption concernant le Parti Libéral et l’industrie de la construction du Québec. Le syndicat représentant le monde de la construction, la FTQ, a été mêlé de force à toutes ces histoires. Les médias parlaient régulièrement d’ « enveloppes brunes » remises par des firmes d’ingénierie ou de construction à des collecteurs de fonds du Parti Libéral. Au fil des semaines, une véritable atmosphère d’inquisition, de suspicion et parfois même de paranoïa s’est emparée de l’Assemblée Nationale, alors que les différentes allégations nous rappelaient étrangement le scandale du Watergate aux États-Unis. Mais alors que l’ambiance se détériorait à l’Assemblée Nationale, bien peu se demandaient qui pouvait bien être le chef d’orchestre de toute cette opération de propagande. Car c’est bien de ça au fond qu’il s’agit ici: une campagne de salissage contre le Québec, dont on a fait du Parti Libéral la tête de Turc.

D’abord, réglons tout de suite un chose: tous les États, sans exception, entretiennent des liens avec la mafia. Comme on l’a vu lors de l’affaire Iran-Contra aux États-Unis, l’argent de la drogue peut servir parfois à financer la guérilla clandestine contre le communisme. Des relations existent donc bel et bien entre les États modernes occidentaux et le monde interlope, et le Québec ne fait pas exception à cette règle. Le fait de souligner ces liens alors qu’ils sont en fait la norme dans tous les pays du monde ne peut donc que servir un but de propagande, à savoir le salissage de la classe politique québécoise. Continuer la lecture