Entrevue avec Martin de Viry sur les bienfaits de la monarchie

Cette entrevue avec Martin de Viry tombe à point suite au résultat de l’élection présidentielle française. L’auteur s’entretient avec l’animatrice Anne Brassié des bienfaits de la monarchie, sujet de son dernier livre. Le propos tenu par Martin de Viry est non seulement très juste avec aussi très important. L’échec des démocraties libérales rend manifeste la pertinence du régime monarchique, que l’on avait délaissé depuis la Révolutions de 1789. Pendant deux siècles, on a vu le régime démocratique en Occident s’étioler petit à petit, s’amoindrir, pour ne devenir plus qu’une image fantômatique, spectrale, pâle, sans substance réelle. Aujourd’hui, dans les pays dits démocratiques, les «élections» sont très souvent des exercices extrêmement contrôlés et pilotés par des agences de publicité et de marketing. Les candidats sont des produits à vendre, comme on vend du savon à lessive. Or, la capacité des partis politiques à convaincre l’électorat dépend très souvent de leurs ressources financières. En effet, ce sont les ressources financières qui permettent de payer ces agences de publicité et de marketing, de s’acheter les faveurs de certains médias de masse et d’acheter des votes aussi, de toute sorte de manières. Au surplus, certains partis ont des politiques extrêmement souples en ce qui concerne les contributions électorales. La valise est ouverte, chacun y met de qu’il veut bien et on ne regarde ni la provenance ni les implications politiques de ces dons. Il est évident que les partis politiques patriotes ne réussiront jamais à prendre le pouvoir par les élections, puisse que les dés sont pipés d’avance contre eux. Les montants d’argent qu’ils sont capables de ramasser sont dérisoires en comparaison des montants astronomiques ramassés par les partis politiques de gauche, qui sont tous, ou à peu près, mondialistes, multiculturalistes, pro-Union Européenne, pro-Nations Unies, pro-musulman, pro-immigration, etc.

Dans le contexte actuel, les politiciens ont tendance à dire tout et son contraire, à changer d’idée souvent, dans le but de «séduire» les électeurs et de faire pencher la balance de leur côté. Il n’y a aucune stabilité par laquelle des politiques cohérentes pourraient être mises en place pour développer la société. C’est pourquoi j’ai décidé de ne plus appuyer de parti politique en particulier de façon officielle pour me concentrer désormais sur les enjeux et les solutions. Les solutions à nos problèmes ne viendront pas par le politique, elles viendront de la population et de ses esprits éclairés. Nostradamus, dans ces prophéties, avait parlé du retour de la souveraineté. En ce qui concerne la France et l’Europe, il est évident que si l’on attend que la démocratie viennent au secours des nombreux pays qui sont menacés par la terreur islamiste ou le raz-de-marrée migratoire, ces pays seront perdus bien avant que rien ne soit fait. Durant l’entretien, Martin de Viry passe en revue les différentes possibilités pour que la monarchie puisse revenir en France. Il évoque les différentes lignées royales qui se disputent le titre mais aussi la possibilité de l’arrivée d’une nouvelle lignée, celle-là envoyée par la providence. Qui réussira à reconquérir le trône de France? L’entrevue avec Martin de Viry commence vers 13:00 minutes.

Quelques présentations sur le Projet de loi 59 en commission parlementaire

Voici cinq interventions qui ont été présentées à l’Assemblée Nationale lors de la Commission des institutions dans le cadre du Projet de loi 59 sur la prévention des discours haineux et incitant à la violence. Vous pourrez entendre tour à tour Marc Lebuis, les citoyens Claude Simard et Jérôme Blanchet-Gravel, l’organisme Pour le droit des femmes du Québec, le Rassemblement pour la laïcité et finalement le Mouvement laïque québécois. D’autres présentations seraient sans doute d’intérêt également. Voilà quelques jours, le gouvernement a fait savoir que le projet de loi serait réécrit, comme cela avait été mentionné auparavant par le Premier Ministre. Nous devrons donc attendre de voir la nouvelle version pour se faire une idée. Néanmoins, je tenais à vous présenter ces interventions car elles cernent très bien le problème qui est en jeu ici. Je vous invite à les écouter intégralement, ainsi que les périodes d’échange et de questions qui les suivent.

Je voudrais faire quelques remarques sur des points réellement importants qui ont été abordés par l’un ou l’autre des intervenants. La première concerne un article du code criminel, l’article 319.3b, qui a été évoqué par plusieurs lors de cette commission. En effet, l’article soustrait les propos haineux tenus par des individus ou des groupes de poursuites pénales, si ces discours l’ont été dans le cadre de l’expression d’une foi religieuse. Voici l’article verbatim: « Nul ne peut être déclaré coupable d’une infraction prévue au paragraphe (2)… (si) il a, de bonne foi, exprimé une opinion sur un sujet religieux ou une opinion fondée sur un texte religieux auquel il croit, ou a tenté d’en établir le bien-fondé par argument  » . Tout le problème est là. Le discours islamiste, pour donner cet exemple, est souvent extrêmement haineux envers un grand nombre de personnes et il incite aussi très souvent à la violence contre ces mêmes personnes. Le fait que le code criminel interdise le discours haineux à l’ensemble des citoyens mais qu’il le permette en revanche aux adeptes d’une religion est en soi un problème de droit absolument ahurissant. Tous les citoyens sont supposés être égaux devant la loi. Le Projet de loi 59 ne permet en aucune façon aux citoyens d’être plus égaux devant la loi, au contraire, il accentue ces inégalités pour toutes les raisons qui ont été mentionnées par les intervenants lors de ces présentations.

La deuxième concerne la judiciarisation des conflits entre individus et entre groupes. La judiciarisation des conflits m’apparaît comme étant la pire façon de régler des différents entre citoyens. La médiation, la négociation sont certainement davantage capables de créer un climat propice au développement des sociétés et de ses institutions que les poursuites judiciaires. Lorsque l’on poursuit quelqu’un ou un groupe, c’est souvent un aveu d’échec car cela signifie que le dialogue social ne fonctionne pas. Comme les gens ne peuvent régler un problème qu’ils ont par eux-mêmes, ils confient cela à organisme tiers, dans ce cas-ci les tribunaux ou une instance quasi-judiciaire comme une quelconque commission des droits de la personne. La perspective offerte par l’adoption du Projet de loi 59 dans sa forme actuelle, ou remaniée de façon superficielle, sera que les citoyens vont se balancer des poursuites judiciaires à la figure, souvent pour bâillonner leurs adversaires, au lieu de s’assumer comme adultes et d’assumer leurs idées. Les dénonciations anonymes faites à la Commission des droits de la personne, sans frais juridiques à débourser, vont favoriser le développement d’une société infantile et irresponsable, ainsi que celui d’une culture de la délation et de l’humiliation publique. La proposition de constituer une « liste noire » des personnes qui seraient accusées par la Commission des droits de la personne est un signe flagrant de ce dangereux glissement.

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