S. Res. 118 et H. Res. 257: Tout est dans les nombres…

Un article du Gatestone Institute, relayé par le Center for Security Policy, a attiré mon attention. Dans cet article, on y apprend que les deux chambres représentatives américaines, le Sénat et la Chambre des Représentants, ont adopté des résolutions allant dans le sens de la censure de la liberté d’expression et même de la criminalisation de celle-ci. Il s’agit de la Résolution 118 du Sénat et de la Résolution 257 de la Chambre des Représentants. Le texte des deux résolutions sont à peu près identiques et il s’agit, Dieu merci, de résolutions simples, c’est-à-dire qu’elles n’engagent pas les Sénateurs et les Représentants à en faire des lois en bonne et due forme. Bonne nouvelle. Néanmoins, je m’inquiète de l’apparition de résolutions de la sorte. Dans la Province de Québec, les patriotes québécois ont eu à combattre l’affreux Projet de Loi 59 qui avait exactement le même but et dont j’ai eu l’occasion de parler dans des articles précédents. Je joins les liens de ces articles en bas de page. Les patriotes ont combattu ce projet de loi avec force et le gouvernement a fini par laisser tomber. Or, si nous avons combattu ce projet de loi, ce n’est pas pour le voir revenir par la porte d’en arrière dans un autre pays alors que ses citoyens ne se doutent de rien. En lisant l’article de Judith Bergman du Gatestone Institute, on y apprend que les résolutions du Sénat et de la Chambre des Représentants auraient été écrites par deux organisations musulmanes (tiens tiens…) EmgageUSA et Muslim Public Affairs Council. Pythagore disait que tout est nombre et il avait bien raison. Or, si on s’amuse à faire de l’arithmétique de base, on se rend compte qu’il y a bien quelque chose de louche dans ces résolutions. Le chiffre de la résolution du Sénat, 118, est le résultat de 59 X 2. Celui de la résolution de la Chambre des Représentants est 257. Si on fait l’opération 2 + 57 cela donne…59, ce qui semble être une référence délibérée, volontaire au Projet de Loi 59 qui avait été présenté à la législature du Québec.

Beaucoup de gens qui liront ce texte diront que ce sont des coïncidences. Le problème c’est qu’il n’y a pas de coïncidence en politique, tout y est calculé. Comment des Sénateurs et des Représentants peuvent-ils donner leur appui à des résolutions qui s’attaquent directement à la liberté d’expression et au Premier Amendement de la Constitution américaine me dépasse complètement. Il y a déjà toute une série de lois permettant d’amener devant les tribunaux des gens qui commettent des gestes remettant en cause la paix sociale. Mais nous avons compris la manoeuvre. Encore une fois, il s’agit d’un texte visant à faire taire les opposants à l’islamisation de l’Amérique du Nord. Sous le prétexte de combattre l’islamophobie et autres formes de discriminations et de racisme, si ces résolutions deviennent des lois, le gouvernement fera taire tous les opposants politiques, libres-penseurs et dissidents. Nul besoin de mentionner que le Président Trump ne doit en aucun cas signer ces nouvelles lois si elles aboutissent sur son bureau.

La censure n’est pas la solution. Le monde physique est un monde de dualité. Nous connaissons tous les paires d’opposés qui composent le monde physique, le jour et la nuit, le soleil et la lune, le chaud et le froid, le négatif et le positif, etc. Et il n’y a pas d’amour sans haine. Pour avoir un monde dans lequel il y a de l’amour, nous devons accepter la haine. C’est la haine qui rend l’amour possible. Le discours qui est souvent tenu par la gauche politique lorsqu’elle parle de «discours haineux» ne favorise pas la disparition de la haine. Au contraire, elle l’encourage. La haine «disparaît» le jour où la vraie paix s’installe dans une société, ce qui permet aux individus de vivre en harmonie. La censure ne fait que faire disparaître les manifestations verbales de la haine, de la critique ou de l’expression d’idées perçues comme négatives, ce qui est complètement différent. C’est la même chose avec la «paix». La paix ne consiste pas à ne pas être en guerre. La vraie paix, c’est lorsque les gens vivent en harmonie. Les deux chambres de représentants font donc fausse route avec ces résolutions et c’est pourquoi j’ai tenu à l’apporter à votre attention.

Le Projet de Loi 59 du Gouvernement Couillard: Le retour de la censure et de l’Inquisition…

Quelques présentations sur le Projet de loi 59 en commission parlementaire

Projet de Loi 59: Quelques observations et réflexions supplémentaires…

Kevin Freeman sur la censure de l’internet

L’analyste économique Kevin Freeman commente ici la perte de liberté de parole sur internet qui se produit depuis plusieurs mois déjà. Cela s’exprime de différentes façons, notamment par une sélection orientée du contenu que l’on retrouve sur les plateformes des médias sociaux, par des tactiques déployées par exemple par l’Open Society de George Soros mais aussi, malheureusement, par le transfert du contrôle de l’internet (ICANN) que l’Administration Obama se préparerait peut-être à faire ce mois-ci. Le Congrès a déclaré illégal l’attribution de sommes provenant du budget pour financer ce transfert mais selon Freeman, Obama voudrait quand même aller de l’avant. Il est évident que le transfert du contrôle de l’internet à une entité indépendante, privée, peut-être internationale, signifiera la mort de la liberté d’expression sur internet, puisque alors les propos tenus sur internet ne seront plus protégés par le Premier Amendement de la Constitution Américaine, comme c’est le cas présentement, en plus d’être défendus par les élus du Sénat et du Congrès. De plus, les membres du groupe, comité ou entité qui se verrait octroyé le contrôle de l’internet seraient évidemment, dès lors, la cible de tentatives de corruption, d’intimidation et d’influences venant des acteurs les plus néfastes de la planète, c’est l’évidence même. Celui qui contrôle le discours contrôle l’agenda. Alors que les gros médias ne présentent plus que des balivernes sans importance, nous devons tout faire pour garder l’internet démocratique et populaire. C’est sur internet que les patriotes du monde entier peuvent prendre la parole, défendre leur pays, leur culture, leur civilisation et s’organiser politiquement pour prendre le pouvoir bientôt, dans les décennies à venir. Un monde nouveau est en train de naître et on le voit grandir sur et grâce à internet. Les États-Unis doivent garder le contrôle d’internet à l’intérieur du gouvernement. Vous retrouverez l’entrevue avec Freeman au second segment.

Kevin Freeman sur Secure Freedom Radio