Entrevue avec David Duke

Le candidat au Sénat américain David Duke présente ici les grandes lignes de sa philosophie politique. Associé à l’extrême-droite américaine, David Duke défend une ligne patriotique qui refuse l’immigration de masse et qui essaie de défendre les droits des Européens de souche qui compose la population d’origine des États-Unis. Aussi, David Duke a un discours qui est souvent très critique envers la communauté juive et Israël. Nul n’est au-dessus de la méthode scientifique. Tous les peuples, peu importe leur religion ou leur origine ethnique, peuvent et doivent faire l’objet de critiques, si elles sont fondées évidemment. Je crois que David Duke réussit à faire une critique sérieuse des agissements et de la mentalité de certains membres de la communauté juive sans tomber dans l’antisémitisme. Certains ne sont pas de cet avis et ils en ont le droit. De toute manière, comme le dit Duke lui-même, il vaut mieux se faire sa propre idée que de croire sur parole ce que nous dit les médias de masse. Donc, à vous de juger.

Entrevue avec trois membres du « Mouvement de Résistance Nordique » en Suède

Il est très rare que l’on donne la parole à des membres de l’ultra-droite afin qu’ils puissent eux-mêmes présenter leurs idées et les défendre. En général, on en n’apprend sur ceux qui font parti de cette mouvance politique qu’à travers le discours des membres de la gauche politique qui les dénoncent, ce qui rend difficile de distinguer ce qui tient de la description de ce qui tient plutôt de la propagande. En écoutant cette entrevue avec trois membres d’un organisation de l’ultra-droite suédoise, vous aurez l’occasion d’entendre directement de leur part l’exposition de leurs idées politiques et leur perception de l’état de la situation sociale et politique en Suède, notamment en relation avec l’immigration.

Trois membres du Mouvement de Résistance Nordique

La campagne de boycott antisioniste sur la rue St-Denis à Montréal: Une inquisition anti-Québécois et une opération nazie/fasciste

Introduction

Le présent article est le résultat de plusieurs mois de luttes contre le groupe PAJU qui harcèle certains commerçants de la rue St-Denis à Montréal depuis octobre 2010. Je vais donc essayer ici de rassembler les pièces du dossier comme le ferait n’importe enquêteur de police ou d’un autre service. Et je dois dire d’emblée que cet article se révèle à la fois être un résumé, un répertoire, un bottin, le premier d’une série de plusieurs articles ou même l’introduction d’un livre, tant la quantité des liens et des connections est importante à connaître. Tout au long de ces interminables mois durant lesquels je me suis rendu manifester contre le groupe PAJU pour essayer de contrecarrer leurs efforts envers les boutiques Le Marcheur et Naot, et ce parce qu’ils auraient commis l’odieux crime de vendre des souliers fabriqués en Israël selon les dires du PAJU, j’ai toujours eu l’impression que nous n’avions pas les bonnes clés d’interprétation pour comprendre le conflit et, ce faisant, ne nous pouvions alors adopter la bonne stratégie pour gagner la bataille. J’avais l’impression que ce qui se passait dépassait largement les cadres de l’antisémitisme et des dérives de la gauche. Comme pour vaincre une maladie il faut d’abord faire le bon diagnostic, l’honnêteté par rapport aux faits est essentielle. Cette campagne a toutes les allures d’une opération de renseignement de très haut niveau. J’adore les opérations de renseignement, les analyser, les décortiquer…sauf quand elles font paraître mon peuple comme une bande d’idiots ou d’antisémites, ce qui est le cas présentement. J’ai donc décidé de retourner aux sources afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble, dans le but de tuer dans l’oeuf ce qui m’apparaît comme une véritable voie de fait contre le peuple québécois. Ce n’est qu’en leur remettant le nez dedans, eux les ingénieurs de cette opération, qu’on pourra la désamorcer. 

J’en profite pour clarifier que je ne reprendrai pas l’argumentaire présenté par Pierre K. Malouf dans son merveilleux livre Les faces cachées d’Amir Khadir (Éditions Accent Grave, 2012, 280 pages). Ce serait inutile. Dans une formule tout à fait appropriée, Malouf a affirmé que Françoise David et Amir Khadir représentait « la vitrine présentable de Québec Solidaire ». En ce qui me concerne, partant de là, je vais plutôt m’attarder sur ce qui se trouve à l’intérieur de la boutique de l’extrême-gauche québécoise, pour ne pas dire dans l’arrière-boutique et peut-être même dans la ruelle, si c’est possible. Je m’intéresse aux conditions sociales, politiques, historiques, idéologiques et financières qui ont rendu possible cette campagne de boycott sur la rue St-Denis pour commencer. Aussi, je veux mentionner que je ne prétends pas que tous les liens présentés ici sont nécessairement fondés et pertinents à notre investigation. Tout enquêteur sérieux et compétent est parfois amené à s’intéresser à de fausses pistes et à de fausses connexions, sans le vouloir. Que voulez-vous, ça fait parti du métier et toutes les hypothèses doivent être regardées systématiquement pour en venir à isoler la plus plausible. Néanmoins, les découvertes que j’ai faites lors de cette enquête sont suffisamment troublantes pour mériter que je vous les présente dans cet article. Mais pour permettre à ceux qui ne seraient pas familiers avec la manifestation du PAJU sur la rue St-Denis d’en connaître les grandes lignes, voici une entrevue de Pierre K. Malouf accordée à l’émission En Direct De Nulle Part.

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Jean-Marie Gélinas répond aux mensonges de Bruce Katz, co-président du PAJU

Le PAJU, rue Saint Denis à Montréal, devant le magasin juif de chaussures Naot

 

Les mensonges de Bruce Katz

Par Jean-Marie Gélinas

Voilà tu pas que Bruce Katz, co-président du groupe Palestiniens et Juifs Unis (PAJU), révèle enfin ses sources d’inspiration et d’information dans l’interview donnée ce lundi 7 novembre 2011 en direct de Presstv, le diffuseur officiel de l’état islamique d’Iran dont la mission est de diffuser tout azimut partout dans le monde la propagande anti-israélienne et anti-occidentale du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

Un dicton dit : « Dis moi qui tu fréquentes et je te dirai qui tu es ». Dans le cas de Bruce Katz, co-président du PAJU, la réponse est claire, en regard des révélations mensongères qu’il vient de faire sur Presstv. com.

Presstv.com, c’est la tv iranienne d’état directement sous la surveillance des dirigeants religieux iraniens et sous le contrôle du guide suprême de la révolution islamique, l’Ayatola Ali Khomeini (Khamenei). On ne peut donc pas mieux se faire prendre le portrait aussi bien que ça, monsieur Bruce Katz !

Maintenant monsieur Bruce Katz, occupons-nous de vos gros mensonges, et vous en racontez beaucoup à la fois, vous et PAJU compris sur la rue Saint Denis lorsque vous vous permettez d’affirmer qu’Israël est un état d’apartheid.

Monsieur Katz, Israël n’est pas une société d’apartheid, mais une société multiraciale. Israël recense quelque 6.9 millions d’habitants. Sa population se distingue par son extrême diversité, contrairement à vos mensonges qui affirment le contraire. La répartition ethnique de l’État d’Israël est de 80% de Juifs et 20% d’Arabes qui se répartissent principalement comme suit : musulmans, chrétiens et druzes.

La grande majorité des musulmans est d’obédience sunnite, les chrétiens eux se divisent en quatre classes principales: orthodoxes chalcédoniens, orthodoxes non-chalcédoniens (appelés parfois monophysites), les catholiques romains (latins uniates), les Arméniens, les protestants et les druzes. À toutes ces communautés arabophobes déjà nommées viennent s’ajouter en Israël d’autres petits groupements ethniques et religieux: les Circassiens, les Samaritains et aussi des congrégations chrétiennes venues d’Europe telles que la communauté allemande de Beit El à Zikhron-Ya’akov.

Toutes ces ethnies ont été accueillies avec générosité en Israël et jouissent du niveau de vie le plus élevé du Proche et Moyen-Orient. Ils disposent et jouissent aussi des mêmes droits civils et politiques que les 80 % de Juifs d’Israël. L’arabe est langue officielle au même titre que l’hébreu.

La différence entre les Arabes et les Juifs d’Israël est d’ordre social et psychologique et non d’ordre économique ou juridique : elle trouve son origine dans l’état de guerre permanent qui sévit depuis plus de 63 ans au Proche-Orient et une certaine communauté d’identité entre les citoyens arabes d’Israël et ceux des États voisins en conflit avec l’État hébreu.

Les milliers de réfugiés arabes revenus en Israël dans le cadre de la réunion des familles ont reçu de plein droit la citoyenneté israélienne, avec toutes les prérogatives qui s’y rattachent. Leur situation économique est aujourd’hui plus prospère que celle des Arabes d’autres pays. Elle est même meilleure que celle de certains Juifs.

Ils jouissent de tous les droits des citoyens israéliens. Des députés arabes siège à la Knesset (le parlement israélien). Certains d’entre eux soutiennent les thèses de l’OLP et du Hamas et prônent même la destruction de l’État d’Israël.

Il faut souligner cependant que, contrairement aux autres citoyens israéliens, les Juifs, les Druzes, et les Circassiens, les Arabes sont dispensés du service militaire.

Que fait donc le PAJU sur la rue Saint Denis en face des commerces juifs ? Il raconte des mensonges sur Israël et sur le Peuple Juif. Continuer la lecture