Conférence de Charles-Henri Gallois sur les illusions économiques de l’UE

Cette excellente conférence de Charles-Henri Gallois de l’UPR permet de clarifier et de démanteler un bon nombre de fabulations avancées par les supporteurs de l’Union Européenne et de l’Euro. La première moitié de la présentation, même si très intéressante, couvre des sujets déjà abordés par le fondateur et président de l’Union Populaire Républicaine, François Asselineau, dans ses nombreuses conférences que l’on trouve sur internet. L’intérêt de la présente vidéo réside surtout donc dans la deuxième moitié (qui commence disons vers les 56:00 minutes) où Gallois présente un grand nombre d’indicateurs économiques, à l’aide de graphiques, qui sont tout à fait parlants quant à la situation réelle de l’économie européenne. En fait, les résultats concrets de l’union monétaire, des politiques économiques et du libre-échange pratiqués en Europe sont tout à fait inverses à ceux qui avaient été prédits par les créateurs de l’Union Européenne. Entre autres moments-clés, Gallois clarifie une confusion qui règnent quant à la date où la France s’est vu imposer d’emprunter sur les marchés financiers au lieu de le faire à sa banque centrale. Une information circulant sur internet (que j’ai moi-même relayée d’ailleurs, j’en suis désolé) prétend que ce changement aurait eu lieu au moment de l’adoption de la Loi du 3 janvier 1973. Selon Gallois, ce ne serait pas le cas. Ce changement aurait eu lieu plutôt lors de l’adoption du Traité de Maastricht, par l’article 104, qui est devenu ensuite l’article 123 du TFUE. Vous pourrez entendre les explications du conférencier sur le sujet vers 1h17minutes, avec un graphique à l’appui montrant qu’après 1973 la Banque de France a continué à prêter à l’État français. Merci pour la précision. Ainsi, c’est non pas la Loi du 3 janvier 1973 qui a créé la dette de la France gigantesque actuelle mais plutôt l’adoption de l’Euro et du libre-échange. Vers 1h24minutes, Gallois aborde ensuite la question du principe de la continuité monétaire, le Lex Monetae, qui fait en sorte que dans un état les valeurs monétaires restent entières même si la monnaie courante vient à changer. Ce qui a comme conséquence que dans le scénario d’une dissolution de la zone euro, le taux de change 1 pour 1 s’appliquera automatiquement sans perte de valeur lors du retour aux monnaies nationales. Le conférencier cite également un grand nombre de prix Nobel d’économie et d’économistes, vers 1h42minutes, qui sont d’opinion que la zone euro n’est pas viable. Entre autres, il cite le document de recherche produit par Jacques Sapir, Philippe Murer et Cédric Durand intitulé Les scenarii de dissolutions de l’Euro, que je joins en bas de page en format PDF.

Pour finir, Gallois parle également du traité de libre-échange transatlantique, en cours de négociation. Il fait le portrait de la dévastation économique qui s’en suivrait pour l’Europe si ce traité venait à être signé. Le passé étant garant de l’avenir, le conférencier nous montre un tableau, vers 1h52minutes, donnant les chiffres de l’emploi pour la période 1993-2002 aux États-Unis suite à l’adoption du traité de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Alors que Bill Clinton promettait 20 millions d’emplois aux États-Unis, l’adoption du traité a représenté une perte nette de 900 000 emplois aux États-Unis. On est loin du compte. Loin d’être la panacée miracle que l’on nous vend, le libre-échange crée des chômeurs et fait effondrer les économies locales, nationales et l’économie mondiale elle-même. L’économie ne s’est jamais plus mal portée que depuis que le libre-échange a été adopté comme politique directrice des échanges économiques. C’est une conférence à voir absolument. Les graphiques sont absolument révélateurs et criant de vérité. Les ténors de l’Union Européenne veulent nous faire croire que leurs politiques créent la paix et la prospérité alors que c’est tout le contraire. Les données économiques fondamentales, chiffrées et présentées sous forme de graphiques, disent la vérité sur la nature réelle de l’Union Européenne et de l’Euro.

Les Scenarii de dissolution de l’Euro

Conférence de presse de lancement de la campagne NON au TAFTA

Marine Le Pen, Philippe Murer, Eric Richermoz et Gaëtan Dussausaye, du Front National et du Collectif Nouvelle Écologie, joignent leurs voix pour dénoncer le traité de libre-échange transatlantique (en anglais TAFTA) en cours de négociation entre l’Union Européenne et les États-Unis. Ce traité de libre-échange, comme tous les autres avant lui, viendra mettre en péril la souveraineté des états signataires de façon importante, tout en prétendant créer une zone de croissance économique phénoménale avec des emplois en abondance. Un traité similaire est en négociation en Asie, le TPP (Trans-Pacific Partnership). Ceux vivant en Amérique du Nord ont l’expérience de ce genre de traité. Nous avons assisté à la signature du traité de libre-échange Canada-États-Unis dans les années 1980, puis ensuite à l’entrée du Mexique dans l’entente, sous le nom de l’ALENA quelques années plus tard. À chaque fois, on nous sert le même discours. « Ce traité va nous amener des emplois, de la croissance, etc, etc ». Si quelques emplois ont pu être créés effectivement, le citoyen moyen d’Amérique du Nord a surtout été témoin de la fuite des capitaux et des usines vers les marchés dits « émergents », de la Chine, de l’Inde, du Bangladesh, etc. Ainsi, les ententes de type « libre-échange » apparaissent souvent comme des manœuvres par lesquelles on échange des emplois en les exportant à l’étranger pour récupérer des chômeurs de l’étranger par le biais de l’immigration, que l’on fera vivre ici avec le salaire de ceux qui ont encore un emploi. Dans d’autres cas, les emplois créés ici dans nos pays par le libre-échange se voient offerts à des travailleurs étrangers en priorité, ce qui est encore plus choquant et contredit les promesses de ceux qui nous avaient vendu ces ententes. Voilà la réalité concrète du « libre-échange ».

C’est pourquoi je ne suis pas très chaud à l’idée que le TAFTA soit imposé aux Européens. Je me dis que c’est encore un autre traité qui viendra amoindrir la possibilité pour les Européens de protéger leurs emplois et de faire leurs propres choix en matière de santé, d’alimentation, de pratique sanitaires, etc. Les intervenants prenant la parole autour de Marine Le Pen affirment ici leurs inquiétudes, notamment dans les domaines de l’agriculture, du lait, de l’exploitation des gaz de schiste, de l’usage de produits chimiques comme le bisphénol A, etc. Selon les termes de l’entente, les conflits commerciaux qui vont éclater seront soumis à des tribunaux d’arbitrage, privés, donc constitués de gens qui ne répondent à personnes sauf à leurs bailleurs de fonds. Marine Le Pen craint la chypriotisation de l’Europe et de la France si cette entente devait être signée.

De façon plus générale, je crois que l’on peut dire que nous ne sommes plus en démocratie. Nos leaders politiques négocient des contrats commerciaux souvent en secret, loin des regards indiscrets des médias, des citoyens et des électeurs. Un des panélistes fait remarquer que ceux ayant la possibilité de regarder les documents de négociation du TAFTA n’étaient pas autorisés à prendre de notes ni de photos. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Des exemples célèbres viennent en tête pour décrire ce genre de comportement. L’exemple le plus flagrant demeure la rencontre secrète entre plusieurs grands magnats de l’industrie, de la finance et des banques américaines (représentant en fait plusieurs grandes familles américaines) sur l’Île de Jekyll dans les jours suivant le 22 novembre 1910, afin de jeter les bases de ce qui allait devenir le Réserve Fédérale américaine, une banque privée. Comme on le sait, c’est cette banque qui contrôle la monnaie aux États-Unis, c’est elle qui imprime la devise. Normalement, ce rôle devrait revenir à la banque d’état de ce pays et non pas à une institution privée contrôlée par les gens les plus riches du pays. La création de la banque a été officialisée le 23 décembre 1913 par une loi du Congrès américain. La loi fut facile à passer puisque beaucoup de représentants avaient déjà quitté pour le congé des fêtes de Noël. Dans le même ordre d’idées, on se souviendra que la privatisation de la banque d’état française s’est faite le 3 janvier 1973. On peut penser que tous les députés n’étaient pas nécessairement présents à l’Assemblée Nationale au lendemain de la fête du Jour de l’An.

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Entretien de François Asselineau sur Fréquence Evasion

Durant cet entretien, le président de l’Union Populaire Républicaine revient sur un thème important d’une de ses conférences. En effet, il nous rappelle à partir de 27:53 de cette vidéo que François Mitterrand, sur son lit de mort, avait fait des confessions étonnantes au journaliste George-Marc Benamou. On peut retrouver ses confessions dans un livre intitulé Le dernier Mitterrand. Entre autre, Mitterrand avait déclaré que « les Français ne le savent pas mais la France est en guerre. Les Américains veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Ils sont voraces les Américains. C’est une guerre sans morts apparemment et pourtant une guerre à mort. » Cela donne un autre éclairage sur beaucoup de problèmes et de troubles que nous voyons apparaître un peu partout à la surface du globe depuis quelques années. Pour ceux désirant en apprendre plus sur cette guerre secrète, menée à travers des moyens économiques et financiers, que les Américains mèneraient contre la France et le reste du monde, je vous renvoie aussi à article précédent où vous pourrez retrouver une conférence justement de François Asselineau sur ce sujet précis.

Conférence de François Asselineau sur la sortie de l’Union Européenne: Le retour du Roi…

Cette excellente conférence du président de l’Union Populaire Républicaine dure plus de trois heures quarante minutes. Néanmoins, elle en vaut tout à fait l’investissement de temps et d’attention. Durant ce document, Asselineau présente de façon exacte, précise et détaillé le scénario dans lequel la France va se retrouver au lendemain d’une sortie de l’Union Européenne. Étape par étape, point par point, décision par décision, le chef de l’UPR établit le plan de match pour faire du projet de la sortie de l’UE une réussite. Les divers militants de par le monde œuvrant pour réaliser l’indépendance de leur coin de pays respectif auraient intérêt à se guider sur cette présentation. Aussi, il y a beaucoup de moments forts ici qui mériteraient d’être soulignés. J’en choisirai un qui coïncide totalement avec l’intuition fondamentale qui a guidé la création de ce blogue et qui guide encore le choix de chacun des articles que je publie. Vers 1h 27min, Asselineau rappelle un moment important de l’histoire de France. Le Roi Jean Le Bon est fait prisonnier par l’armée anglaise en 1356. Les Anglais demandent une rançon en échange de la libération de Jean Le Bon, des terres mais aussi de l’argent. L’or ramassé par la collecte populaire est fondu pour frapper une nouvelle monnaie, le Franc or, appelé le Franc à cheval. Le conférencier décrit les symboles numismatiques qui y sont présents, signifiant la libération du Roi. Être Français veut donc dire être libre. Le Franc disparaîtra plus tard sous Louis XIV. Il refera réapparition à la Révolution pour disparaître à nouveau lors de la création de l’Euro en 2002. Lorsque la démocratie s’efface en France, le Franc disparaît lui aussi. Tous ces éléments, autant du point de vue politique, géo-politique, historique et même alchimique, sont tout à fait remarquables. Une présentation…en or!