Débat sur l’avenir de l’Union Européenne lors de l’émission ‘Dans la gueule du loup’

Entrevue avec Pierre Hillard, auteur de « Chroniques du mondialisme »

https://youtu.be/b1vXREjM3hs

Conférence de François Asselineau sur la sortie de l’Union Européenne: Le retour du Roi…

Cette excellente conférence du président de l’Union Populaire Républicaine dure plus de trois heures quarante minutes. Néanmoins, elle en vaut tout à fait l’investissement de temps et d’attention. Durant ce document, Asselineau présente de façon exacte, précise et détaillé le scénario dans lequel la France va se retrouver au lendemain d’une sortie de l’Union Européenne. Étape par étape, point par point, décision par décision, le chef de l’UPR établit le plan de match pour faire du projet de la sortie de l’UE une réussite. Les divers militants de par le monde œuvrant pour réaliser l’indépendance de leur coin de pays respectif auraient intérêt à se guider sur cette présentation. Aussi, il y a beaucoup de moments forts ici qui mériteraient d’être soulignés. J’en choisirai un qui coïncide totalement avec l’intuition fondamentale qui a guidé la création de ce blogue et qui guide encore le choix de chacun des articles que je publie. Vers 1h 27min, Asselineau rappelle un moment important de l’histoire de France. Le Roi Jean Le Bon est fait prisonnier par l’armée anglaise en 1356. Les Anglais demandent une rançon en échange de la libération de Jean Le Bon, des terres mais aussi de l’argent. L’or ramassé par la collecte populaire est fondu pour frapper une nouvelle monnaie, le Franc or, appelé le Franc à cheval. Le conférencier décrit les symboles numismatiques qui y sont présents, signifiant la libération du Roi. Être Français veut donc dire être libre. Le Franc disparaîtra plus tard sous Louis XIV. Il refera réapparition à la Révolution pour disparaître à nouveau lors de la création de l’Euro en 2002. Lorsque la démocratie s’efface en France, le Franc disparaît lui aussi. Tous ces éléments, autant du point de vue politique, géo-politique, historique et même alchimique, sont tout à fait remarquables. Une présentation…en or!

Conférence de François Asselineau: « Qui gouverne la France et l’Europe? »

Conférence de François Asselineau: L’Union Européenne et la mise en place d’une dictature…

Diviser pour mieux régner…c’est un truc politique vieux comme le monde. C’est ce à quoi s’appliquent les marchés financiers et les États-Unis afin de conquérir les peuples européens sans qu’ils ne s’en aperçoivent. « It’s not fascism when we dot it », rappelle une affiche circulant en Suède que le conférencier nous montre à un moment donné. Il nous rappelle aussi les paroles de François Mitterrand: « La France est en guerre et les Français ne le savent pas ». C’est bien vrai. On est en train de nous conquérir doucement, tranquillement, subtilement par en-dessous. Dans les environ de 1h 17 minutes, Asselineau revient sur le cas documenté de l’agent secret américain Isaac Andrews qui affirmait dans un rapport transmis au gouvernement américain en 1854 avoir utilisé toute une série de moyens pour favoriser soit l’annexion du Canada par les États-Unis soit la signature d’un traité de libre-échange entre les deux pays. Pour avoir plus de détails sur ce genre de stratégie, vous pouvez consulter cet article précédent où Asselineau en parle plus longuement. Les responsables politiques de l’Union Européenne seraient des « despotes éclairés »… C’est du moins ce qu’ils pensent, semble-t-il. Durant cette excellente conférence, François Asselineau passe en revue comment la dictature s’est installée en Europe.

La dernière partie de la présentation se concentre sur les solutions pour sortir de cette crise. Je suis d’accord sur tout sauf sur un point. Asselineau, en tant que chef de l’UPR, ne veut pas discuter de sujets qui divisent, c’est lui-même qui le dit. Il met l’immigration dans ces sujets. Or, l’immigration fait parti des stratégies qui sont mises en oeuvre pour conquérir les peuples européens. L’immigration permet justement de diviser pour mieux régner, puisqu’elle permet l’arrivée de populations hostiles aux nationaux de souche sur le territoire des pays européens. La question de l’immigration est indissociable de celles de l’Euro, des structures politiques européennes, du phénomène des euro-régions, des traités européens qui sont imposés aux peuples, etc. Je dirais que l’immigration est la version sociale et communautaire de ce que l’Euro représente au niveau économique, de ce que les institutions européennes représentent au niveau politique et de ce que les euro-régions représentent au niveau du territoire, pour ne mentionner que quelques exemples. Diviser pour mieux régner, divide and conquer... L’austérité, que je rebaptise volontiers austereich parce que ce terme décrit mieux la réalité se cachant derrière, n’est que la tactique de guerre que les États-Unis emploient avec des états qui sont déjà sous son influence. Cette tactique permet d’affaiblir les économies des pays qui en sont la cible sans que cela paraisse trop. La propagande belliqueuse et les attaques provoquées par des « rebelles », ça, ce sera pour les autres. En fin de compte, j’en viens à poser la question suivante, fondamentale: Peut-on faire confiance à un pays qui a une dette accumulée (en date d’aujoud’hui) de plus de 17 trilliards de dollars?

Entrevue avec François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine

Entrevue de haut calibre avec François Asselineau, président de l’UPR. Asselineau rappelle ici certaines choses très importantes à retenir. D’abord, les Américains ne respectent que ceux qui savent leur dire non. On doit les regarder directement dans les yeux, c’est la seule façon de leur faire accepter de ne pas tout décider. Ensuite, l’attitude du Président Obama envers François Hollande depuis le début de sa présidence témoigne d’une volonté d’humiliation de la France, exprimée dans la gestuelle et le non-verbal, que François Hollande semble accepter sans trop de problème. Ils ont pris plaisir à intervenir durant les dernières décennies partout où les Français étaient présents…pour les remplacer sur le terrain (Vietnam, Iran, Irak, Syrie, Libye, etc). Les Américains n’ont pas d’alliés, uniquement des marionnettes, dit-il. L’entrevue dure environ une heure et demie. Je ne vais quand même pas vous énumérer tous les points couverts ici. Cependant, l’idée générale que l’invité développe en compagnie du journaliste de la Voix de la Russie exprime une inquiétude très répandue parmi les internautes adeptes de la réinformation. C’est que le monde post-URSS ne s’en va pas dans la bonne direction. En effet, les signes que l’on perçoit des événements politiques internationaux nous donnent l’impression que l’on est engagé dans un processus de régression civilisationnelle, que le mouvement d’évolution s’est inversé, que l’on retourne au Moyen-Âge en fait. La féodalité refait son apparition, s’exprimant notamment dans la vassalité des états de l’Occident envers les États-Unis, eux qui transforment en états-criminels tous ceux qui ne veulent pas se soumettre à leurs dictats. Il y a de toute évidence une volonté de « flinguer les états-nations » selon l’expression de l’interviewé, en détruisant pièce par pièce ce qui constitue leur culture, leur histoire, leur identité et les outils par lesquels ils exercent leur souveraineté. Les Occidentaux ont développé une indignation à géométrie variable, alors qu’ils s’indignent des entorses aux droits de l’homme qui sont faites dans les pays qui ne sont pas alignés avec eux et en fermant les yeux avec condescendance sur les autres. Les dirigeants européens ne sont plus que de vassaux, des marionnettes aux ordres de la puissance atlantiste. L’Union Européenne est devenue le cimetière des états-nations, gouvernée par une caste non-élue, une dictature post-démocratique et que les différents traités européens ont complètement détruit la souveraineté de ses états membres. La question de l’Ukraine est abordée aussi, alors que des manifestants pro-occidentaux s’attaquent à un pays qui est directement dans la sphère d’influence géo-politique de la Russie de par son histoire, sa langue, sa culture et sa position géographique. À voir et à méditer.

Entrevue avec Pierre-Yves Rougeyron, auteur de Enquête sur la loi du 3 janvier 1973

Le Lys d'OrCette excellente entrevue avec ce jeune auteur aborde un sujet tabou mais combien crucial, à savoir comment la privatisation des banques d’État a mené à l’assujettissement de la France et de toute l’Europe aux mains des marchés financiers anglo-saxons et mondiaux. En effet, la privatisation des banques d’État, couplé à la création de la zone Euro, a littéralement détruit la souveraineté des peuples européens, privant ceux-ci de tout leviers qui leur permettraient de prendre en charge leur économie et leur développement. L’auteur présente durant cet entretien son dernier livre Enquête sur la loi du 3 janvier 1973. Celui-ci deviendra assurément un classique, s’il n’est pas censuré par l’appareil autoritaire de l’Europe qui, décidément, n’est plus une démocratie. L’Europe fédérale actuelle, telle qu’elle a été voulue bien avant même la Deuxième Guerre Mondiale, est dirigée par des technocrates non-élus qui la façonnent en fonction des intérêts de la haute finance et des grandes corporations. Un document à voir pour comprendre comment l’Europe a été vaincue sans qu’une seule balle de fusil n’ait été tirée.

Double jeu et manipulations des services secrets allemands: Le cas de l’Algérie et du FLN

La chaîne de télévision Arte a diffusé un documentaire le 22 janvier dernier sur l’indépendance de l’Algérie et le rôle joué par le FLN. On y apprend que, selon les services de renseignement de la République Fédérale d’Allemagne, la rupture du barrage de Malpasset à la hauteur de la localité de Fréjus (France) aurait été causée par le FLN. À ce sujet, les sites fdesouche et Le Monde se sont grandement étonnés de cette information et leurs analyses se sont concentrées sur ce seul fait.

Or, en ce qui me concerne, la fine pointe du documentaire présenté par Arte se situe dans la révélation que l’indépendance de l’Algérie et le développement du mouvement révolutionnaire du Front de Libération National semblent avoir été supervisés et appuyés par les services secrets ouest- et est-allemands. Et en raison de quel motif? Essentiellement afin de diminuer l’influence française en Afrique du Nord et sécuriser des sources de pétrole pour l’Allemagne, qui n’en possède pas sur son propre territoire, rappelons-le.

Aussi, souvenons-nous que les forces de l’Axe durant la Deuxième Guerre Mondiale, Allemagne, Italie et Japon, n’ont pas connu de révolutions populaires contrairement aux pays Alliés. Cette guerre mettait en scène en quelque sorte d’un côté des pays ayant connu des révolutions populaires (France, Grande-Bretagne, États-Unis et Russie) les ayant conduits vers la modernité, et de l’autre des pays où les lignées monarchiques et aristocratiques s’étaient à peu près maintenues en dépit des changements politiques. Peut-on penser que l’Allemagne se sente contrainte de prendre le parti de populations n’ayant pas connu de révolution de type française ou bolchévique afin de les préserver d’une trop grande « modernité »? En tout cas, l’indépendance de l’Algérie et la montée du FLN se révèlent une curieuse préfiguration du « Printemps arabe ». L’Iran a lui aussi connu son « printemps » en 1979. Mais quel printemps doit-on évoquer lorsque l’on entend parler de l’implication des services secrets allemands, de la participation de djihadistes payés par le Qatar et du support financier, politique et parfois militaire des États-Unis? Décidément, ce « printemps » n’a rien d’arabe.