Le temps est venu de faire le point sur ce qu’est le djihad islamique, de mettre les barres sur les « t » et les points sur les « i », pour ainsi dire. Dans un article précédent sur le contre-djihad, je vous ai présenté l’exemple du Japon qui, par des mesures sans compromis et fermes, a complètement neutralisé à toutes fins pratiques la menace djihadiste. Voyons maintenant ce qu’est, dans son essence, le « djihad ». D’abord, disons que la vision que le profane en a tourne souvent autour de celle affectionnée par les forces policières. Le djihadiste, selon cette compréhension du phénomène, est celui qui a pour objectif de préparer et/ou d’exécuter un ou des attentats dans le but de causer des pertes matérielles et/ou de vies humaines dans le camp des Infidèles, les non-musulmans, ou dans le camp de ceux appartenant à une autre confession de l’Islam. Or, cette vision pose problème puisqu’elle ne rend pas compte de la nature réelle de la guerre à laquelle se livre les forces islamiques contre les autres sociétés du monde.
Voyez-vous, le but de toute guerre est d’amener l’adversaire à déposer les armes et à se soumettre. Comment les différents peuples et pays qui se livrent à la guerre y parviennent est influencé par plusieurs facteurs. Mais le plus déterminant de tous reste la victoire finale. Les moyens sont secondaires. Ainsi, un régime, peuple, pays ou religion désirant gagner une guerre doit s’attarder à gagner d’abord la guerre des idées, puisque ce sont les idées qui commandent les comportements et les attitudes des combattants. Vaincre l’adversaire entre les deux oreilles demeure le meilleur moyen de gagner une guerre, puisque alors l’ennemi n’offre plus de résistance. Les islamistes ont entrepris, comme les Nazis et les communistes l’avaient fait avant eux aussi, d’infiltrer les sociétés qu’ils désiraient conquérir, leurs gouvernements, leurs institutions, afin de pouvoir les influencer de l’intérieur dans une direction qui leur permettrait, selon eux, de gagner la guerre.
C’est ainsi que l’on retrouve bon nombre d’islamistes, de fondamentalistes et de fervents musulmans intégrés dans des partis politiques, institutions et gouvernements occidentaux, et ailleurs dans le monde également, et ce en toute connaissance de cause et avec l’assentiment des responsables de ces institutions. Comme, la plupart du temps, ces musulmans ne semblent pas actifs dans la préparation d’attentats selon le renseignement policier, on ne leur prête aucune intention maligne et cela s’avère suffisant pour qu’on leur fasse confiance, on dirait. Et c’est justement là que la guerre se joue. Cette relation de confiance qui s’établit entre ces musulmans dits « modérés » et les leaders publics met la table pour permettre aux premiers d’influencer les seconds dans l’intérêt de la cause djihadiste. Or, le bien plus précieux d’un peuple, ce ne sont pas ses immeubles, ses ponts ou ses moyens de transport. Ce sont plutôt sa culture et son identité, qui sont des biens irremplaçables. La culture et l’identité d’un peuple se construisent sur une période de plusieurs siècles, petit à petit, tranquillement, à travers mille et uns sillons, difficultés et souffrances. C’est pourquoi c’est justement ce qui visé spécifiquement par les djihadistes. Ils ont compris que s’ils pouvaient miner la culture et l’identité d’un peuple de l’intérieur, celui-ci devient alors une proie facile pour la conquête.
Un peuple doit défendre sa culture et son identité bec et ongles car elles sont irremplaçables. Cela n’est pas réellement décisif que l’on soit capable de sauver quelques immeubles ou moyens de transport qui pourraient être détruits lors d’un attentat, puisque ceux-ci peuvent être reconstruits facilement. Aussi, les pertes de vies humaines font parti de la nature même de la guerre. N’importe quel général qui partirait se battre avec l’idée de ne subir aucune perte dans ses forces armées perdrait inévitablement. Lorsqu’il y a une guerre, il y a des pertes de vies de chaque côté, c’est inévitable. Les leaders politiques qui essaient de se soustraire à cette fatalité font toujours courir à leur peuple et à leur pays de plus grands dangers en fait. Pour gagner une guerre, il faut accepter d’en payer le prix sinon, c’est la défaite assurée. Évidemment, je tiens à préciser ici que je ne minimise pas les conséquences d’un acte terroriste. Certains diront que je manque de sensibilité et de respect envers la douleur que pourraient ressentir les proches des victimes d’un attentat. Certains autres diront également que je considère qu’il n’est pas important d’empêcher la réalisation d’attaques terroristes. Cela n’est pas ce que je dis évidemment. Bien sûr, les conséquences d’un attentat sont toujours douloureuses, destructrices et coûteuses pour tout le monde mais néanmoins, celles-ci ne sont rien en comparaison des dommages qui sont faits à la culture et à l’identité, puisque ceux-ci sont irréversibles. Ils ne peuvent pas être réparés à court terme, si jamais ils peuvent l’être.
Les pays civilisés font donc le mauvais choix lorsqu’ils mettent en place une stratégie anti-terroriste visant à neutraliser les islamistes s’apprêtant à commettre des actes de violence. Car en définitive, les terroristes servent davantage de distraction et de point de focalisation pour les médias afin attirer l’attention ailleurs. Ce ne sont pas eux les vrais djihadistes. Ceux qui sont vraiment dangereux, ce sont ceux qui ont la capacité d’influencer hypocritement nos perceptions et nos idées par la ruse, la tromperie, le mensonge et la duplicité, afin de détruire nos sociétés de l’intérieur et qui se font appeler souvent des « modérés ». Les forces policières sont imbues de cette vision des choses, ce qui met nos sociétés en face d’un plus grand danger en fait à moyen et à long terme. Certains corps policiers ont des « programmes des rapprochements » avec des communautés musulmanes ou des groupes islamistes. Ces programmes ont pour but de créer une base de coopération permettant justement de partager du renseignement pour éviter des attentats. Le problème, c’est que par ce genre de programmes les forces policières se donnent en cible en quelque sorte pour se faire infiltrer ou influencer, ce qui ne manque pas d’arriver invariablement, puisque les islamistes sont des gens extrêmement intelligents qui savent manipuler et tromper même les auditoires les plus aguerris.
On doit noter aussi que le ce djihad non-violent prend différentes formes, comme par exemple le fait d’entreprendre des poursuites-bâillons contre ceux qui critiquent l’islam ou certains groupes musulmans ou islamistes, le fait de demander des accommodements religieux, de la nourriture halal à la cantine scolaire, des permis pour construire des mosquées, le fait d’imposer le voile islamique aux femmes musulmanes d’un quartier, etc. Également, ce djihad non-violent de façon physique s’exprime souvent d’une façon qui est violente de façon verbale ou non-verbale et qui se manifeste par le harcèlement et l’intimidation des patriotes, des nationalistes et des adeptes de d’autres religions, par le monitoring constant de leurs sites web ou pages facebook, par la surveillance de leurs allées et venues et activités quotidiennes, par le sabotage de leurs relations personnelles et professionnelles, et éventuellement, un jour, par leur agression physique finale et même leur mise à mort parfois, comme ce fut le cas pour Theo Van Gogh par exemple.
L’Occident et la Russie sont toujours en Guerre Froide malgré les prétentions du contraire de part et d’autre. L’Occident a fait le choix de s’allier avec les islamistes dans cette guerre afin de contrer ou d’atténuer les lancées de la Russie et de la Chine dans le monde, notamment en Afrique, pour le contrôle des ressources naturelles et énergétiques. Or, il semble que nos leaders politiques soient prêts à endurer toutes les agressions de ces islamistes, à livrer leurs propres populations aux assauts de ces chacals musulmans assoiffés et affamés, dans le but précis de pouvoir gagner cette Guerre Froide pour le contrôle du monde. Mais il est évident que le fait de gagner cette guerre contre la Russie risque d’engendrer un problème encore plus grave, qui est celui de l’imposition de la charia aux populations occidentales. Si ce scénario devait se produire, la situation serait pire en fait qu’elle ne le serait advenant une victoire de la Russie. Les Russes sont un peuple civilisé. Ils sont chrétiens. L’alliance entre l’Occident et les islamistes est contre-nature et ne pourra que mener à la destruction de notre civilisation. Et on ne doit pas oublier non plus ici la possibilité que certains individus ou groupes parmi les djihadistes aient pu être tournés par la Russie ou la Chine par exemple, ou d’autres pays hostiles à l’Occident, pour être utilisés dans l’esprit de cette Guerre Froide.
Le temps est venu de changer de cap et de stratégie. Nous devons faire le bon diagnostic. La véritable guerre se déroule dans nos cerveaux, pour le contrôle des idées et des représentations. Il faut arrêter d’écouter ceux qui nous disent que nous sommes des sous-chiens, des Infidèles ou des mécréants et il faut arrêter de diaboliser la Russie. Nous devons faire primer la civilisation sur la barbarie. C’est notre devoir et notre responsabilité. Et surtout, on doit faire comprendre aux musulmans qu’ici c’est nous qui donnons les ordres. S’ils ne veulent pas l’accepter, ils devront quitter le territoire ou en payer le prix.
Restez branchés sur lys-dor.com pour le quatrième chapitre. Pour lire les chapitres précédents, visitez ces liens: