Il a parfaitement raison. Que dire de plus?
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Le Doc Mailloux sur le matriarcat québécois: Ici va le fascisme rose!
Bonne entrevue du Doc Mailloux avec André Arthur concernant le matriarcat québécois. Par expérience, ça ne change pas, à chaque fois que des hommes abordent cette question, ils se font systématiquement traiter de misogynes. Misogynes ou pas, il n’en demeure pas moins que la société québécoise est une société de femmes où ces dernières gèrent et décident à peu près tout, de chaque détail de la décoration intérieure des maisons et de l’habillement des enfants, jusqu’aux conditions de travail des employés et le reste. Pour donner une idée de l’état déplorable de la situation, il est un fait avéré que les maisons d’édition choisissent les livres à publier en fonction d’un public de femmes, et il en est de même passablement pour ce qui est de la télévision. Toute la culture est féminine. Si je me prends en exemple, j’ai essayé à plusieurs reprises de publier des manuscrits à saveur philosophique…mais ça ne « pogne » pas. Les bouquins de recettes de cuisine, d’astrologie, de récits « faits vécus » qui font vivre des « émotions » aux lectrices, ça, cela pogne, parce que c’est superficiel et insignifiant. Je suis d’accord avec le Doc Mailloux que nous avons une culture tarée en ce qui concerne la prise en charge des enfants. Aussi, et ça le Doc Mailloux ne le dit pas ouvertement, pas dans cette entrevue-là du moins, c’est que les femmes ne sont pas capables au Québec d’admettre leurs torts. Elles sont toujours parfaites, elles ne font jamais d’erreurs, elles ne font jamais preuve de manque de jugement et de discernement et elles ne prennent jamais de mauvaises décisions. Non. Dans leur bonté, elles ont décidé de laisser cette partie aux hommes. C’est probablement cela qu’elles appellent le « partage des tâches ». Mailloux donne aussi en exemple certaines mères qui systématiquement soulignent les erreurs de leurs enfants mais très rarement leurs bons coups, ce qui est une façon subtile de les rabaisser…sans que cela paraisse. Continuer la lecture