Cette histoire est à dresser les cheveux sur la tête. L’hiver dernier, on apprenait que deux hommes vivant dans un quartier paisible d’une banlieue de Montréal avait été agressés et poignardés par un fou furieux, Vincenzo Pizzi. Un des deux voisins, Pierre St-Onge, accordait une entrevue à Benoît Dutrizac depuis son lit d’hôpital. Or, on apprend aujourd’hui que l’individu en question ne sera pas tenu criminellement responsable, en d’autres termes qu’il aurait agi sous l’impulsion d’une maladie psychiatrique et qu’il pourra retourner chez-lui…on ne le gardera pas sous haute surveillance dans un hôpital. Voyez-vous, c’est ça, la justice gauchiste. Les criminels et fous furieux sont traités aux petits oignons, on leur masse les pieds, leur donne le bain, change leur couche, leur programme la télé payante pour eux, et pendant ce temps, les citoyens qui subissent des actes criminels doivent se démerder avec les conséquences sur leur santé, payer leurs frais d’avocats, leur manque à gagner en salaire et tous autres frais reliés, etc.
Une de mes connaissances me disait l’autre jour que, si on était au Texas, une situation semblable ne se serait jamais produite. Dans l’entrevue d’aujourd’hui, monsieur St-Onge raconte que pendant des mois Vincenzo Pizzi les a harcelés, menacés lui et son voisin et pendant ce temps-là, la police ne faisait rien ou très peu. Au Texas, le propriétaire serait tout simplement sorti de son domicile avec une carabine pour faire respecter sa propriété et son droit à la tranquillité. Or, au Québec et au Canada, on n’accorde pas le droit aux citoyens de se défendre. Non. En bons hommes féminisés et soumis, ils doivent prendre les coûts, subir sans rien dire et laisser tous les crottés faire la loi partout. Le fameux registre des armes à feu dont j’ai parlé dernièrement ne fait que désarmer les citoyens sans histoire, qui ne commettent pas de crime et d’agression. Les criminels, qui eux ont des armes illégales, ne sont pas inscrits dans le registre, évidemment. Dans notre belle province, on accorde tous les droits aux bandits et aux crottés, et presque aucun aux citoyens…sauf celui de se faire battre, agressés et tués. En bout de ligne, c’est ce qui risque d’arriver à monsieur St-Onge et son voisin, malheureusement. D’après ce que je comprends, la police a retiré les armes à feu qui étaient en leur possession, les rendant totalement sans défense. Si jamais messieurs St-Onge et son voisin devaient être achevés par ce fou furieux, je suis convaincu que notre beau Québec va organiser à tous les ans une belle « marche » pour leur rendre hommage, comme on le fait par exemple dans le cas de la tuerie à l’École Polytechnique. Au lieu de se tenir debout et de s’assumer comme société et comme individus libres et souverains, on sort les roses et les kleenex. Franchement, c’est pathétique, et tout ça avec l’assentiment d’une caste de juges gagnés à l’idéologie gauchiste, lâche et molle. Il paraît que c’est dans nos valeurs de « pardonner ». Au Québec, on préfère laisser en liberté des centaines de fous furieux avec l’espoir d’en sauver une poignée dans un programme de « réhabilitation »…tout en mettant en danger la sécurité de tous les autres citoyens. Au fond, notre système de justice demande aux citoyens de prendre les coups et de se la fermer.