La Guerre Anglo-Afghane, selon la version officielle, s’est déroulée en trois temps: d’abord de 1839 à 1842, puis de 1878 à 1880 et finalement de mai à août 1919. Cette guerre a opposé l’Empire britannique à la Russie. Londres tentait alors par tous les moyens de ralentir l’expansion de la Russie en Asie afin de protéger ses intérêts en Inde notamment et dans les environs. Pendant presque un siècle donc les anglo-saxons et les Russes se sont affrontés sur le terrain de l’Afghanistan, qui est un des principaux théâtres de leurs escarmouches. Certains ont surnommé cette compétition «Great Game», la Grande Partie, dont un des enjeux majeurs était la fameuse Ligne Durand séparant les Indes Britanniques de l’Afghanistan. La Convention Anglo-Russe de 1907 avait pourtant délimité des zones d’influence en Afghanistan, en Perse et au Tibet mais cela n’empêcha pas les hostilités de reprendre en 1919. Or, on serait tenté de croire que cette guerre s’est terminée cette année-là. Évidemment, il n’est en rien. Il suffit de regarder l’histoire. Ces deux empires ont continué de s’affronter par en-dessous, en coulisses, parfois par en-dessus, tout au long des décennies et la Guerre Froide en a été l’illustration la plus parfaite. Plus récemment, durant les années 1980, la Russie et des forces pro-occidentales se sont affrontées en Afghanistan avec comme résultat le retrait des troupes soviétiques en 1989. À peine dix ans plus tard, suite aux attentats du 11 septembre 2001, des troupes américaines cette fois-ci y ont débarqué et y sont toujours. (En passant, ceux désirant en savoir plus sur le sujet et l’étudier en détails n’auront qu’à consulter le travail d’investigation splendide des journalistes Paul Fitzgerald et Elizabeth Gould qu’y ont consacré plusieurs années de leur vie.) En définitive, le combat contre le communisme n’était somme toute qu’un prétexte pour Washington. Le véritable ennemi à abattre était non pas l’idéologie socialiste ou marxiste mais bel et bien la Russie et ses prétentions à vivre selon ses propres valeurs et son propre système économique. En d’autres termes, la Russie n’a jamais été intéressée à être un état vassal, ce qui mettait en furie Londres et Washington. Et cette furie contre Moscou avait bien évidemment ses origines lointaines dans l’attitude de Pierre Le Grand envers la culture française. Lorsqu’il décida de s’en inspirer pour tenter de moderniser la Russie suite à voyage effectué à Paris en 1717, il se fit évidemment un ami du peuple français mais un ennemi des peuples anglo-saxons qui ne pouvaient comprendre comment un chef d’état digne de ce nom pouvait choisir une culture, dans leur esprit peut-être, aussi méprisable. N’oublions pas qu’à l’époque de Pierre Le Grand, la rivalité et la haine entre Français et Anglais étaient à leur comble, attisées par les convoitises coloniales et expansionnistes.
Le troisième joueur: l’Allemagne
Mais alors que le monde anglo-saxon et la Russie étaient occupés à se taper sur la gueule, un autre pays, plus rusé celui-là, tentait de tirer ses marrons du feu. En effet, la politique étrangère de l’Allemagne a souvent consisté à jouer le monde anglo-saxon contre la Russie et vice versa, dans une tentative pour les affaiblir tous les deux et se hisser au rang de grande puissance mondiale. Ses choix coloniaux en Afrique du Nord et ses choix politiques lors des deux grandes guerres mondiales le démontrent bien. Brièvement, rappelons que lors de la Première Guerre Mondiale, elle a fait parti de la Triple-Alliance en compagnie de l’Autriche-Hongrie et l’Italie (qui changea de côté en 1915), pays qu’elle retrouvera tous de nouveau lors de la Seconde Guerre Mondiale. Aussi, fait très important, l’Empire Ottoman, donc le monde musulman, s’était joint lui aussi à la Triple-Alliance et cela n’était pas nécessairement le fait du hasard. À cet égard, je vous propose de consulter un article très pertinent de la Voix de la Russie qui nous révèle que les services spéciaux allemands étaient présents en Afghanistan dès…1915, curieusement la même année où l’Italie changea de camp. Ces pays et empires donc faisaient face à la Triple-Entente, composée de la France, du Royaume-Uni et de la Russie Impériale. On retrouvera à quelques virgules près exactement la même composition lors de la Seconde Guerre, ce qui fait dire à plusieurs que la Première Guerre n’avait rien réglé. Aussi, rappelons ici que l’Empire Ottoman a été démantelé en 1923. Il fut remplacé dans l’Axe par l’organisation des Frères Musulmans d’Hassan al-Banna. Notons aussi que la couleur du drapeau de l’Empire Ottoman, montrant le croissant de lune et l’étoile, était le rouge (la gauche) et que ses armoiries présentaient également pas mal de rouge et de vert (l’islam). En général, et même encore aujourd’hui, les pays arabes ont de drapeaux qui exhibent en très grande majorité une combinaison de rouge et de vert, dans certains cas seulement vert ou rouge, parfois accompagné de noir (la mort?), de blanc (la pureté) ou de jaune (le sable?). Peu nombreux sont les pays arabes qui ont du bleu (le ciel) sur leur drapeau. En Occident, l’Italie a un drapeau vert-blanc-rouge, tandis que l’Allemagne a le sien noir-rouge-jaune. Leur association passée avec le monde musulman durant les différentes guerres fait donc du sens.
La Guerre Mondiale
Comme nous pouvons le voir aisément, il n’y a pas eu à proprement parler de deuxième guerre mondiale, pas plus qu’il y en aura une troisième. C’est la même guerre mondiale qui se poursuit depuis depuis 1914 et qui est le prolongement de la Guerre Anglo-Afghane commencée en 1839. Il y a un conflit irréductible entre deux puissances, le monde occidental et la Russie, qui veulent, semblent-ils, tous deux la même chose, à savoir dominer le monde. Or, la Terre est assez grande pour satisfaire les appétits de richesses, de ressources et de puissances de ces deux empires. Pour ce faire, il n’y a qu’à s’entendre sur des paramètres économiques et de gestion du territoire et avoir des règles claires. Malheureusement, cela semble la chose la plus difficile à l’heure actuelle, alors que l’un et l’autre de ces deux empires ont constamment le nez fourré dans les affaires de l’autre. Les États-Unis se mêlent de ce qui se passe dans les Balkans, dans la Mer de Chine et au Caucase, la Russie, elle, flirte avec les pays d’Amérique latine et Cuba. Les choses seraient beaucoup plus simples si entre gens de la même race et de la même couleur, comme c’est le cas des Occidentaux et de Russes étant, selon le terme employé en anthropologie, des «caucasiens», on travaillait ensemble au lieu de se quereller tout le temps.
Une nouvelle géo-politique pour le vingt et unième siècle
La montée de la charia fait peser une menace qui n’a plus rien à voir avec des préoccupations d’ordre de «sécurité nationale». Il s’agit maintenant de sécurité planétaire, ni plus ni moins. Si on laisse les islamistes gagner du terrain et de l’influence, ils risquent réellement de tout faire sauter. C’est pourquoi il est du devoir des pays avancés en termes de civilisation d’unir leurs forces contre eux et contre les derniers régimes communistes existant. Les États-Unis ont commis une faute majeure de géo-politique et de politique étrangère en supportant les islamistes sunnites depuis des décennies et lors du Printemps Arabe. Le soutien qu’ils leur ont apporté en Égypte, en Libye et en Syrie ne fait aucun sens. De l’autre côté, que la Russie supporte l’Iran chiite est tout à fait dérisoire. «Iran» en langue persane veut dire «le pays des Aryens». L’Iran est un pays nazi, somme toute. On a qu’à consulter la propagande émise par le régime qui ne fait que diaboliser Israël pour s’en rendre compte. Si cette propagande perpétue celle qui était diffusée par l’Allemagne Nazie, il faut dire qu’elle avait eu son origine dans l’ouvrage intitulé Le Protocole des Sages de Sion, un faux concocté par le police tsariste à la fin du dix-neuvième siècle et témoignant d’une certaine ambiance antisémite dans la Russie de l’époque.
Aussi, l’ex-Union Soviétique apporte également son soutien à un pays communiste d’envergure, la Chine. À cet effet, la Russie a dernièrement effectué des exercices militaires conjoints avec l’Empire du Milieu. Si on comprend d’une part la logique géo-stratégique d’une telle alliance, ce choix demeure une erreur fondamentale puisqu’il légitime un régime communiste qui, entre autres, offre sa population en esclavage aux profits des grandes corporations occidentales qui y ont déménagé leurs usines. Cette alliance politico-militaire entre Moscou et Beijing encourage d’une part le régime chinois à continuer ses politiques de censure et de répression à l’endroit de sa population, et d’autre part à continuer de voler les nations du monde entier par le biais de la guerre cybernétique qu’il poursuit. En effet, l’Armée de Libération du Peuple, l’armée chinoise, par l’entremise de ses milliers de hackers professionnels, n’en finit plus de voler les secrets, inventions et avancées technologiques dans tous les domaines, y compris militaires, des pays occidentaux notamment, faisant ainsi violence à la propriété, la sécurité et le bien-être de milliards de personnes dans le monde. De plus, le comportement du régime chinois depuis les derniers mois laissent entrevoir des désirs expansionnistes, voire même impériaux, risquant de mettre le feu aux poudres dans toute l’Asie. Alors que l’on en a plein les bras avec le Moyen-Orient, ce serait une véritable catastrophe si la Chine en venait à croiser le fer avec le Japon, les Philippines ou la Corée du Sud. La Russie supporte également plus ou moins les régimes de la Corée du Nord, de Cuba et du Venezuela, et alors la même analyse peut s’appliquer en gros. En définitive, si la Perse, la Chine et la Corée (unie) furent jadis de grands pays et de grandes nations, malheureusement maintenant, en raison de leurs régimes politiques ou religieux respectifs, elles sont devenues des caricatures grotesques, des simulacres, pour ne plus être aujourd’hui que des zombies de cultures, des morts-vivants de civilisations.
Se taper sur la gueule par Juifs et Arabes interposés
La Guerre Anglo-Afghane continue de mille et une façons. Une des manières originales de perpétuer ce conflit est d’utiliser des Juifs et des Arabes, que l’on aura pris bien soin de conditionner au préalable, et de faire en sorte qu’ils s’affrontent. Ainsi, on aura d’une part des Juifs antisionistes qui s’acharneront avec un zèle remarquable soit à bousiller l’activité commerciale de magasins juifs soit à propager un discours haineux envers l’État d’Israël. Ces Juifs, souvent des alliés de l’Iran, du Hezbollah et du régime syrien, s’affrontent aux Juifs de droite, favorables à l’État d’Israël et à l’activité économique et que l’on retrouve parfois actifs dans la politique américaine. D’autre part, on retrouvera les musulmans chiites du régime iranien, du Hezbollah et ceux du régime alaouite de la Syrie, en combat armé contre les musulmans de type sunnite, Frères Musulmans, wahhabistes, salafistes, d’Al-Qaida et autres groupes affiliés, appuyés entre autres par l’Arabie Saoudite et le Qatar et que l’on essaie, nous, en Occident de contrôler, avec plus ou moins de succès. En définitive, on ne fait que gagner/perdre du temps en utilisant des groupes ethniques pour échapper au conflit fondamental. Seuls l’affrontement direct dans une guerre ou l’union de nos forces respectives pourra venir à bout de cette tension.
Le conflit israélo-palestinien
Disons-le une fois pour toutes, le conflit israélo-palestinien n’est que l’expression, en modèle réduit, en version mp3 si vous voulez, de la Guerre Anglo-Afghane. Cette tension qui dure depuis la fondation de l’État d’Israël représente et condense à la fois tous les désirs et intérêts des deux camps de cette grande guerre. Et elle ne trouvera de résolution que le jour où le plus gros conflit qui l’englobe, la Guerre Anglo-Afghane, arrivera à son point d’aboutissement. Les leaders politiques d’Israël et des Territoires Palestiniens n’auront même pas le temps de bâiller qu’il y aura un accord de paix signé et durable. Par ailleurs, le conflit incarne aussi toute la violence du monde arabo-musulman dirigée vers le peuple juif. Car la haine de tout ce qui est juif reste, chez les peuples arabo-musulmans, véritablement ontologique. Les Juifs n’ont jamais été très populaires ni dans le monde arabe ni dans le monde musulman, c’est le moins que l’on puisse dire. Les persécutions contre eux ont été fréquentes dans l’histoire et très souvent mortelles. Le Coran les dépeint très négativement, voire de façon hostile et haineuse, et cette perception n’a fait que s’accentuer depuis le 11 septembre 2001. Or, la culture arabo-musulmane, incapable de s’adapter au monde moderne, a fait du « Juif » la quintessence même du mal. En lieu et place d’un développement communautaire, social, économique, intellectuel et scientifique, la haine du Juif en surplus de l’adoption de la charia jouent maintenant le rôle de moteur dévolutif qui l’entraînera irrévocablement vers l’auto-destruction. Incapable de se développer, de construire ni inventer quoi que ce soit, le monde arabo-musulman est en train de se faire hara-kiri, de se désintégrer. Des signes extérieures visibles de cette désintégration deviennent manifestes dans les comportements des pseudo « rebelles » en Syrie et ailleurs dans la région. Ainsi, on rapporte des faits troublants, appuyés par des images parfois, comme par exemple de la charcuterie de corps humains, morts ou vivants, ainsi que du cannibalisme. Les « rebelles » nous donnent l’impression qu’ils ont dégénéré dans la barbarie, qu’ils ne sont plus tout à fait des hommes, rendus en-dessous de la nature humaine, et qu’ils sont bel et bien l’expression d’une culture arabo-musulmane entrée en métastase.
La voix et la voie de la France
Il est une évidence que les États-Unis et la Russie ne parviendront jamais à faire la paix ni par la guerre ni par des négociations directes. C’est pourquoi il est impératif que la France joue son rôle traditionnel sur le plan international, rôle qu’elle ne joue plus depuis plusieurs décennies déjà. Il n’y a que la France qui puisse faire asseoir les deux géants, dans de vraies négociations, pas des pourparlers bidons, et faire en sorte que l’on débate des vraies questions…et que l’on en vienne à une entente. Les rencontres officielles qui ont eu lieu depuis la pseudo « chute » du Mur de Berlin ont été, bien souvent, des farces monumentales durant lesquelles on se demandait combien de missiles ou d’ogives nucléaires respectives on pourrait bien balancer aux oubliettes pour régler nos différents. Mais ce ne sont pas les armes qui sont le problème, ce sont les idées que les deux camps entretiennent l’un sur l’autre. Du côté occidental, on ne se gêne pas pour diaboliser la Russie et de l’autre, on retrouve un pays comme l’Iran qui réfère aux États-Unis comme étant le « Grand Satan ». On vient bien ici que cela ne marche pas. On ne construit pas un équilibre géo-politique planétaire avec de telles idées. Tant qu’à Washington et à Londres on ne comprendra pas que les Russes sont nos frères et qu’à Moscou il est de loin préférable de faire équipe avec des peuples qui croient dans la démocratie, le libre-marché, les droits humains et le développement civilisationnel plutôt qu’avec des communistes et des ayatollahs, on ira nulle part. Toute l’énergie, le temps et les ressources dépensées depuis 1839, début de la Guerre Anglo-Afghane, de part et d’autre, n’ont servi qu’à renforcir les ennemis de la civilisation, à savoir les communistes, socialistes, marxistes et nazis de tout acabit, ainsi que les islamistes. Pour mettre fin à ce cercle vicieux et tyrannique, la France doit jouer son rôle afin de proposer une troisième voie, celle de la civilisation en lutte contre la barbarie. Il n’y a qu’elle qui puisse faire cela, puisque l’Allemagne on le voit bien est de toute évidence trop occupée à manipuler tout le monde pour son profit immédiat. La France doit rayonner dans toute sa splendeur afin de ramener la barque de la culture humaine dans la bonne direction et à bon port.
L’union des peuples civilisateurs
Si la route sera longue pour la Chine, la Corée et la Perse avant qu’elles ne retrouvent leur splendeur et leur gloire d’antan, à l’époque où elles étaient de vraies cultures et non pas ces grotesques simulacres, nous, Occidentaux et Russes, pouvont joindre nos forces maintenant. Il en va de l’avenir de la race humaine. Dans le contexte de rumeurs de Troisième Guerre Mondiale, ne laissons pas quelques fioles d’armes chimiques présentes en Syrie nous distraire du but ultime. Réintégrer la Russie dans le giron de la famille occidentale constitue de loin la tâche la plus importante de notre époque sur le plan politique. Mettons un terme à la Guerre Anglo-Afghane, avant qu’il ne soit trop tard. Faisons équipe contre les islamistes et les communistes avant qu’ils ne détruisent la planète. Joignons nos forces et sacrons-leur une raclée dont ils parleront encore dans mille ans, s’ils sont encore là pour s’en souvenir.
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