Dans un article précédent, j’alertais votre attention sur une perte de 1,2 milliard de dollars qui aurait été encourue chez Desjardins en raison de fonds de placement qui n’auraient pas donné le rendement espéré. Dans une entrevue récente, Michel Girard, chroniqueur économique à La Presse, s’entretient avec Benoit Dutrizac concernant un déficit de solvabilité de 2,2 milliards de dollars dans la caisse de retraite du Mouvement Desjardins. Je ne sais pas si je suis le seul mais je commence à me poser de sérieuses questions sur la façon dont l’entreprise est gérée, dont on prend les décisions, etc. En bout de ligne, ceux qui dirigent Desjardins jouent avec nos épargnes et à ce titre, nous sommes en droit de demander des comptes. Je commence aussi à douter que cela vaille réellement la peine de cotiser à des régimes de la sorte, puisqu’au bout du compte, il risque de ne plus rester d’argent de toute façon. Que ce soit par les effets de la crise économique qui s’annonce, par la dévaluation des monnaies, par l’effondrement du système bancaire ou carrément en raison du vol pur et simple de nos fonds de pension, il ne restera rien alors que l’on aura payé toute notre vie.