Le nouvel album de Symphony-X, Underworld, est un disque inspiré, très professionnel et mature au niveau de la composition, des arrangements et de la production. L’enregistrement est excellent. Suite à la parution de l’album précédent, Iconoclast, j’avais des inquiétudes sur l’avenir du groupe. Je craignais qu’il s’installe dans de mauvaises habitudes, qu’il commence à se copier lui-même ou encore que leur musique prenne un virage commercial. Pour moi, Iconoclast n’est tout simplement pas un bon disque. Toutes les chansons sont bonnes mais l’ensemble ne fait pas un bon disque. C’est donc avec soulagement que j’ai pu apprécier ce dernier opus. Dans une entrevue radio que je joins ici, le guitariste du groupe, Michael Romeo, nous apprend que le groupe a composé les chansons de l’album en suivant un plan, ce qui a donné de bons résultats. C’est sans doute ce qui avait manqué avec certains disques précédents comme The Damnation Game ou encore Twilight in Olympus. Composer de la musique ou encore écrire un livre avec un plan aide à concentrer les idées et l’expression de celles-ci pour servir un but. Je crois que dans le cas de Symphony-X, le groupe devrait garder cette façon de travailler pour le reste de leur carrière, car ses musiciens ont trop de talent pour le gaspiller sans avoir de direction. Il est souvent difficile d’établir une hiérarchie des bons albums pour les groupes prolifiques mais je dirais spontanément que Underworld est au moins aussi bon que Paradise Lost. Le groupe a maintenant à son actif cinq albums de top niveau, à savoir The Divine Wings of Tragedy, The Odyssey, V, Paradise Lost et Underworld. Leur disque en concert, Live On The Edge of Forever, est aussi très bon. Ça augure très bien pour l’avenir. Je donne donc la note de cinq étoiles à ce disque. Je joins aussi une entrevue avec le bassiste du groupe, Mike Lepond, réalisée lors de la sortie de son album solo, Silent Assassins. L’entrevue est entrecoupée d’extraits musicaux. Sans avoir eu la chance de l’écouter au complet, le disque semble très bon dans l’ensemble, dans un style rock plus conventionnel, dans le genre Rob Halford ou Skidrow par exemple. En plus de l’entrevue avec Romeo, je joins un extrait de l’album, ainsi que le lien d’un article précédent où je faisais la critique du dernier disque solo du claviériste du groupe, Michael Pinnella.