Alexis Cossette-Trudel fait une bonne analyse ici de cette stratégie gouvernementale visant à censurer et à punir le discours de la dissidence politique. Il cite en exemple le cas du docteur Gilles Chamberland de l’Institut Philippe-Pinel qui a fait une sortie médiatique récemment. Lors cette entrevue télévisée accordée à Sophie Thibault de TVA, le docteur Chamberland a prétendu que ceux qui critiquent les politiques sanitaires du gouvernement du Québec souffriraient de maladies mentales. Comme le fait remarquer Alexis Cossette-Trudel, ce qui a été affirmé là par le docteur Chamberland est très très grave. C’est en continuité directe avec la psychiatrisation des dissidents qui se produisait en Union Soviétique. Le blogueur continue l’analyse en se demandant si le docteur Chamberland ne souffrirait pas par hasard du «complexe de Dieu» et il montre la scène d’un film pour illustrer son propos. Le docteur Chamberland se permet de faire un diagnostic sur un grand nombre de personnes sans avoir vu ni leurs dossiers médicaux ni les avoir examinés. Le docteur Chamberland ne connaît rien des gens qu’il se permet de juger et de caractériser avec l’étiquette de «négation de la réalité» qu’il a utilisée lors de cette sortie médiatique. L’idée de mouvement sectaire a aussi été évoquée lors de cette entrevue, ce qui est en fait exactement l’inverse. Ce sont ceux qui font la promotion ou qui adhère à la folie de la Covid-19 qui, de toute évidence, appartiennent à un mouvement sectaire. Vers la fin de la vidéo, Alexis présente un extrait d’un reportage de TVA de voilà une vingtaine d’années, dans lequel apparaît la même Sophie Thibault. Or, le reportage est très critique envers la vaccination, ce qui illustre de façon flagrante combien les médias ont changé depuis vingt ans, et pas dans le bon sens. Le journalisme n’existe plus, il n’y a que de la propagande maintenant. À voir.
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La justice gauchiste au Québec, prise 2: Le cas du Dr Guy Turcotte et le massage de pieds étatique
Cette entrevue de Benoit Dutrizac avec Isabelle Gaston, l’ex-conjointe de Guy Turcotte, est grandement éloquente de la situation de la justice au Québec. Le Ministre québécois de la Justice, Jean-Marc Fournier, peut bien se rendre à toutes les semaines à Ottawa pour brailler avec sa boîte de Kleenex contre le Projet de loi C-10, cela ne changera rien. L’obsession que le peuple québécois entretient par rapport à la notion de réhabilitation est décidément pathologique. En justice, chaque cas est un cas d’espèce. On ne peut les comparer. Dans l’affaire Guy Turcotte, on est en présence de quelqu’un qui a tué ses deux enfants le 20 février 2009, en raison d’un « trouble d’adaptation avec humeur dépressive », nous dit-on. Cette notion est tout à fait brumeuse mais disons que ce n’est pas la première fois que des psychiatres inventent des formules douteuses. Le procès s’est donc conclu par un verdict de non responsabilité criminelle. L’analyse faite par Benoit Dutrizac lors de cette entrevue avec Isabelle Gaston est tout à fait appropriée et juste. Guy Turcotte, dans notre système de justice, a réussi à embobiner tout le monde. Il a réussi à saboter la vie d’Isabelle Gaston, à être reconnu non criminellement responsable du meurtres de ses deux enfants, à choisir sa thérapie et son psychiatre, à choisir sa sentence, à choisir son retour en société, etc. Selon Isabelle Gaston, Guy Turcotte aurait mérité vingt-cinq ans de prison pour ces meurtres crapuleux, alors que ces jours-ci la Commission d’examen des troubles mentaux est en travaux afin de déterminer si Turcotte peut recouvrer sa liberté, après avoir passé seulement quelques mois à l’Institut Philippe Pinel. Dominique Bourget quant à elle, psychiatre engagée par la défense, pense que Turcotte doit être libéré sans condition…
La justice québécoise est définitivement gauchiste, lâche, traître, matriarcale et féminine. Si Turcotte avait commis ses crimes aux États-Unis, il y a fort à parier qu’il aurait reçu une peine à perpétuité. Mais ici au Québec, on ne fait pas cela. Non. On permet plutôt à n’importe qui de se prévaloir de la notion d « alinéation mentale » pour se défiler d’une peine de prison. Mais de toute manière, même si on l’avait reconnu criminellement responsable, étant donné que l’on libère tout le monde au sixième de la sentence, on aurait revu Turcotte assez rapidement, si ce n’est en train de faire des travaux communautaires à l’Accueil Bonneau, comme servir du spaghetti par exemple… Ce qui est le plus choquant, c’est que l’on a l’impression que Turcotte a contrôlé toutes les étapes du processus judiciaire du début jusqu’à la fin. Que voulez-vous, il avait de bons avocats. Et c’est dégueulasse. Je joins également deux autres entrevues, l’une avec Pierre-Hughes Boisvenu, Sénateur Conservateur, qui réagit à la fois à une entrevue précédente avec Jean-Claude Bernheim sur les conditions de vie des détenus et à l’affaire Turcotte, et cette même entrevue avec Jean-Claude Bernheim.
Entrevue avec Pierre-Hughes Boisvenu