Bon, encore une autre! C’est immanquable, à chaque année il y en une qui sort de nulle part pour nous faire la morale, à nous les hommes, pour nous dire que la prostitution, ou la pornographie, ou la mode sexy ou que sais-je encore, n’est pas « correct », que c’est sale, que c’est de l’exploitation, de l’esclavage, etc. Mais sont-elles donc fatigantes à la fin? Mesdames, au lieu de faire la morale aux autres et de prétendre savoir être capables de définir les paramètres de la « vraie » sexualité, de la sexualité « normale », cela ne vous tenterait-il pas plutôt de vous occuper de votre cul, comme il le faut, de vous occuper d’atteindre l’orgasme, de jouir, de protéger vos enfants de l’abus sexuel, de favoriser l’épanouissement sexuel de vos proches, etc? Coup donc, c’est quoi le problème avec vous? Je suis écoeuré de vous entendre vous lamenter à n’en plus finir sur l’industrie du sexe. Occupez-vous donc de votre cul et laissez les autres s’occuper du leur! Est-ce que c’est clair?
Benoit Dutrizac a interviewé dernièrement Ève Lamont, réalisatrice du documentaire « L’Imposture » sur la prostitution. C’est encore une fois les mêmes patterns de victimisation, de démonisation de l’industrie du sexe, de dénigrement des travailleuses du sexe et le reste, que l’on y entend. Je n’ai pas vu le documentaire mais à l’écoute de l’entrevue, je n’en ai vraiment pas le goût. Madame Lamont donne l’exemple du témoignage d’un prostituée qui prétend s’être sentie violée à répétition durant le temps qu’elle a pratiqué le métier. Mais…excusez-moi j’ai une question: Pourquoi cette gentille dame qui se prostituait n’a-t-elle pas tout simplement arrêté si elle ne se sentait pas bien là-dedans? Quand on a une tête sur les épaules, on prend les meilleures décisions pour soi. Quelqu’un qui a un mode de vie dans lequel il ne s’épanouit pas et qui continue de le pratiquer tout de même n’est pas autre chose qu’un imbécile. Nul n’est tenu au malheur. Évidemment, je gagerais que ce témoignage est un des moments forts du documentaire pour nous faire avaler la couleuvre de la sempiternelle victimisation de la femme incapable de se prendre en main. Je suis désolé, je n’achète pas. J’essaie dans ce blogue de créer un espace dans lequel on peut être libre, fort, énergisé, en contrôle de sa destinée. Je n’ai pas besoin des victimes, ce n’est pas à elles à qui je m’adresse. Alors s.v.p. mesdames, laissez-nous tranquilles avec vos jérémiades, compris?