Franchement, je suis à court de mots pour décrire ces bonnes dames scandalisées, outrées et éplorées par l’état (dans leur esprit) lamentable de la sexualité humaine. Catherine Bourassa-Dansereau, étudiante au doctorat en communication, s’épanche en compagnie de Benoît Dutrizac sur la « pornographisation » des jeunes filles. Je vous avoue que je suis écoeuré de ce discours lancinant qui ne mène nulle part. Bien sûr, chacun a droit à son opinion. Là n’est pas la question. Il s’agit plutôt de cette sempiternelle jérémiade féminine sur l « exploitation du corps de la femme », la « femme objet » et le reste. Nous ne sommes plus dans les années soixante ou soixante-dix. Ce discours rétrograde digne de Talibanes qui a pollué mes oreilles pendant toute mon enfance et mon adolescence dans des émissions de télévision de toutes sortes telles Jeannette veut savoir, Droit de parole et autres, me fait réellement suer. Je n’ai plus aucune tolérance pour cela. Que les femmes s’occupent donc de leur cul au lieu d’essayer de s’occuper du cul des autres et les choses iront pour le mieux pour tout le monde. Si une jeune fille ou une femme veut s’habiller sexy, ça la regarde. Les féministes peuvent continuer à faire des thèses de doctorat sur la question pendant le prochain million d’années, elles ne pourront rien faire pour y changer quoi que ce soit. En bout de ligne, les gens prennent leurs décisions. Je vous offre l’entrevue ici, qui est révélateur de ce que sont maintenant les nouvelles féministes. Dans les années ’60-’70, les féministes étaient chiantes; aujourd’hui, elles sont gentilles, douces et bien articulées mais leur discours est le même. L’emballage est plus beau qu’auparavant mais le produit n’a pas changé.