Cet extrait audio avec Christiane Gagnon de la Maison de Marthe est très révélateur. Dans cette entrevue accordée à Benoît Dutrizac, et comme il fallait s’y attendre de la part de quelqu’un travaillant dans une centre pour femmes (leur approche est généralement très féministe et marxiste-léniniste) Christiane Gagnon y va de tous les clichés et rationalisations de caniveaux pour essayer de nous faire croire que le gouvernement fédéral canadien ne devrait pas accorder de subventions au magazine Summum, sous prétexte qu’on y montre des femmes en petite tenue. Or, et Dutrizac le fait remarquer à juste titre dans ses questions, d’autres publications plus ou moins sérieuses reçoivent également des subventions, parfois même plus élevées que dans le cas de Summum.
Mais, voyez-vous, ça, Christiane Gagnon s’en fout, tout comme un grand nombre de ses acolytes d’ailleurs. Non. Car ce qui intéresse vraiment les féministes, ce n’est pas de défendre les droits des femmes. Ce qu’elles veulent en fait, c’est anéantir celui qu’elles considèrent comme étant leur seul véritable ennemi: l’homme blanc capable d’avoir du désir sexuel pour la femme. Le reste, elles s’en balancent. Les hommes de couleur du monde entier peuvent bien battre leur femmes, leur couper le clitoris, les abuser de toutes les manières, nos bonnes féministes occidentales dorment sur leur deux oreilles. Question: À quand remonte la dernière fois où vous avez entendu une féministe dénoncer des pratiques islamiques dégradantes envers les femmes, par exemple? Probablement il y a fort longtemps, parce ce qu’elles s’en foutent complètement. Pourquoi? Parce que premièrement, ces pratiques visent à rendre la femme non sexuellement désirable pour l’homme, ce qui fait leur affaire, et que deuxièmement, elles sont le fruit d’hommes de couleur. Car il faut bien comprendre une chose ici. Le mandat que se sont donné les féministes n’est pas de défendre les droits des femmes et de dénoncer les comportements qui leur sont nuisibles. Non. Le mandat qu’elles se sont donné, c’est d’éradiquer le désir sexuel des hommes blancs envers la femme, avec toutes les expressions qu’il entraîne, comme la prostitution, les bars de danseuses nues et la pornographie. La mythologie féministe repose de toute évidence sur la conscience de traumatismes sexuels infligés par des hommes habités de désir sexuels. Le féminisme cherche donc à créer un monde utopique où les femmes seraient totalement à l’abri du désir sexuel des hommes, ce qui n’est évidemment pas possible ni souhaitable.
La Maison de Marthe, là où Christiane Gagnon fait du bénévolat, est un centre visant apparemment à aider les femmes à se sortir de la prostitution. Il accueille, selon la version officielle présentée sur leur site web, des femmes désirant d’elles-mêmes quitter le métier. Or, on peut douter de l’objectivité de ces élans de grandeur d’âme. Il y a une bonne dose d’idéologie dans la façon dont la Maison de Marthe conçoit les rapports humains et cela se voit sur leur site web. Voyez-vous, on dirait que le centre prend pour acquis que les femmes ne sont pas assez adultes et matures pour décider elles-mêmes de leur vie et s’assumer. Elles ont besoin que quelqu’un d’autre fasse ce choix à leur place. La Maison de Martre a décidé que les femmes qui se prostituaient devaient arrêter de le faire. Mais qui leur a donné le droit de décider à la place des femmes ce qui était bon pour elles? Notez en passant que lorsque l’on se rend sur leur site, on est accueilli par une page en rouge écarlate, qui est la couleur par excellence du socialisme et du marxisme-léninisme, ce qui dit tout. On peut y lire un texte explicatif présentant la mission de la Maison, dont voici un extrait: « La prostitution n’est pas le plus vieux métier des femmes, c’est le plus vieux mensonge du monde, la pire et la plus vieille oppression des femmes ». La Maison se dit également « abolitionniste », comme si la prostitution constituait en fait de l’esclavage. Aussi, sur une page destinée aux clients, le site présente ces derniers comme de vulgaires « consommateurs », comme s’ils étaient des toxicomanes. Avec une telle mentalité, on comprend pourquoi Christiane Gagnon s’est senti le besoin de critiquer l’octroi de subventions fédérales au magazine Summum.
Vous voyez ici que le vrai problème se pose enfin. Le féminisme, à l’évidence, n’est pas le fruit d’une pensée démocratique et libérale. C’est un système réactionnaire, dogmatique, idéologique, préférant voir les femmes se faire couper le clitoris et passer leur vie dans la soumission à des bigots religieux plutôt que des les voir assumer une sexualité ouverte et adulte, et surtout, être désirées par les hommes. Et c’est également un système profondément raciste, puisqu’il est prêt à pardonner tous les comportements nuisibles aux femmes aux hommes de couleur, alors qu’il ne tolère rien de la part des hommes blancs. Vous n’avez qu’à penser à la Fédération des Femmes du Québec. Elles sont en faveur du voile islamique et elles le disent. Mais elles ne dénoncent que très rarement l’ablation du clitoris, pratiquée par les Arabes et les Africains de race noire. En clair, elles sont en faveur des comportements religieux et culturels qui briment la sexualité des femmes et, bien évidemment car c’est obligé, elles dénoncent tout ce qui met en scène la femme comme objet de désir sexuel.
En terminant, je dois vous dire que je n’accorde plus aucune crédibilité à ces groupes de pseudo défenseures des droits des femmes. À l’évidence, elles ont un autre agenda et pour cause. Le féminisme, de pair avec le mouvement syndical, est un sous-produit du marxisme-léninisme. Le passé est garant de l’avenir. Rien de bon ne sortira de ce courant de pensée puisqu’il est l’expression d’un système totalitaire.
Sur le fond je suis tout à fait d’accord avec vous et sur la façon dont certaines féministes sont en ce moment sont particulièrement fortes pour vouloir imposer leur système de normes sous couvert de libération de la femme.
Par contre je voudrais vous faire remarquer que le type de mouvement que vous citez ici est loin d’être représentatif du féminisme, vous oubliez totalement les féministes pro-sexes qui revendiquent, elles, le droit de disposer de leur corps, y compris dans la prostitution, le porno ou le strip tease, et où l’on veut redonner une place au désir masculin sans qu’il soit nécessairement agressif, violent ou manipulateur.
Le « féminisme » désigne la volonté de repenser les rapports entre les sexes (tout comme la « gauche » par exemple désignerait la volonté de repenser les rapports entre les classes), ce qui ne me semble pas une mauvaise chose en toi, et il y a de très nombreuses façon de le faire, et toutes sont à penser séparément les unes des autres.
C’est vrai que ça manque, les publications avec des femmes en petite tenue .. à moi à moi les p’tites subventions …
réaction de sous-caste