L’excellent Tarek Fatah joint Frank Gaffney pour réfléchir à l’attentat terroriste qui venait tout juste de se dérouler à Paris. J’attire particulièrement votre attention sur la fin de la deuxième partie et le début de la troisième. Fatah y fait état de la chronologie des événements dans le processus de radicalisation d’une communauté musulmane. En gros, cela se déroule comme suit: Après avoir construit ou aménagé une mosquée pour les besoins de base d’une communauté donnée, celle-ci se trouve en difficulté financière pour assumer les responsabilités de l’immeuble. Des compagnies originaires d’Arabie Saoudite rôdent dans les parages et offrent alors à ces communautés de reprendre à leur compte les responsabilités financières. En échange, celles-ci y amènent leur propre imam, radical souvent, qui changera la façon d’enseigner l’islam aux fidèles pour les amener vers la radicalisation. Aussi à la quatrième partie, Fatah insiste sur la notion, avec laquelle je suis tout à fait d’accord, que la République islamique du Pakistan représente en fait une plus grande menace que l’Iran. Le Pakistan possède l’arme nucléaire, ce qui la place dans les pays les plus susceptibles d’utiliser l’intimidation, la peur et la terreur pour imposer les valeurs islamiques aux nations non-musulmanes. Fatah propose aussi trois solutions pour essayer d’amorcer une solution à la crise: Expulser la Turquie de l’OTAN, imposer des sanctions contre l’Arabie Saoudite et stopper l’aide financière fournie au Pakistan.