La guillotine-à-couilles québécoise récidive encore: c’est au tour du Doc Mailloux

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Au royaume de la social-féministocratie du Québec, un autre homme vaillant vient de subir les affres de la Gestapo de la pensée unique. La guillotine-à-couilles vient de tomber. Le Doc Mailloux a été radié pour une période de deux ans pour avoir prescrit, paraît-il, des surdoses d’antipsychotiques à certains patients, pratique qui ne serait plus recommandée que dans des cas exceptionnels. On lui reproche également certains propos tenus lors de son émission radiophonique diffusée sur les ondes de CKAC 730 AM il y quelques années. Un petit rappel pour ceux qui ne seraient pas au courant ou qui ne vivent pas au Québec, c’est que le mandat de CKAC 730 a changé suite à son achat par la corporation canadienne Corus Entertainment, en compagnie de d’autres stations de radio québécoises. À l’époque, cette station offrait une programmation d’intérêt général et non pas exclusivement consacrée aux sports comme cela est le cas aujourd’hui. Suite à l’achat, l’émission du Doc Mailloux a pris fin par la force des choses.

Or, cela ne prend pas un expert en communications ou en ingénierie sociale pour comprendre que le Collège des Médecins ne s’est servi que d’un prétexte pour faire du tort à ce médecin. Le Doc Mailloux est un mouton noir parmi la communauté médicale du Québec mais aussi parmi la population de la province. Voyez-vous, la Gestapo de la pensée unique n’aime pas les marginaux. Et la féministocratie québécoise n’aime particulièrement pas les hommes qui s’affirment et qui résistent aux tentatives de domination et d’écrasement de cette mafia soixante-huitard. Mélangez ces deux courants dominants au Québec et vous obtiendrez le verdict qui est tombé contre le Doc cette semaine. Car il faut bien s’avouer une chose, des psychiatres qui prescrivent n’importe quoi, qui ne montrent aucun intérêt envers leurs patients, qui sont irresponsables et qui font toute sorte de diagnostics incongrus, on en trouve treize à la douzaine au Québec. S’il y a un psychiatre qui a démontré de l’intérêt et du désir d’aider les gens atteints de problèmes psychatriques et psychologiques dans cette belle province, c’est bien le Doc Mailloux. C’est tout à fait ironique et symptomatique à la fois que le Collège des Médecins retire son permis de pratiquer à un des seuls médecins québécois qui peut encore revendiquer ce titre. Le nom du Doc Mailloux doit être ajouté à une foule d’autres dissidents, libre penseurs, libertaires et marginaux qui ont été émasculés sur le billot de la pensée unique, de la rectitude politique et de la bonne conduite approuvée par le Québec « moderne ». On a qu’à penser à Guy Fournier, André Moreau, Yvon Boucher, Richard Glenn, Guylaine Lanctôt et à plusieurs autres qui, après avoir réussi à obtenir une certaine audience et une certaine influence sur le peuple pour un temps, ont été eventuellement mis de côté, quelque fois discrètement mais la plupart du temps dans des odeurs de scandales. Au royaume de la social-féministocratie, la Gestapo veille au grain pour que tous pensent et agissent correctement. Ceux qui s’écartent du droit chemin verront la guillotine-à-couilles s’occuper d’eux.

Le Devoir