Décidément, le système d’éducation québécois ne cesse de faire les manchettes pour son incompétence. Ou plutôt, ces sont les gens qui le dirigent qui sont incompétents, nuls, impuissants, incapables. La dernière nullité en date s’est produite cette semaine lorsqu’une nouvelle a été rendu publique concernant le taux élevé d’armes à feu saisies dans les écoles secondaires…et primaires! Eh oui, il paraît que cela est vrai. L’animateur Benoît Dutrizac lors de son émission de radio au 98,5 FM a interviewé deux intervenants du milieu, Chantal Longpré, présidente de la Fédération québécoise des directions d’établissements d’enseignement, et Éric Gingras, Vice-Président du Syndicat de l’enseignement de Champlain. Une tribune téléphonique a suivi sur le sujet. Ces deux intervenants ont donné les explications usuelles et ils l’ont fait de manière professionnelle comme il fallait s’y attendre. Comme tel, je n’ai rien à leur reprocher. C’est plutôt l’attitude de notre société qui me fatigue.
En effet, on comprend bien l’exaspération de l’animateur de radio face à l’impuissance de nos élites à pouvoir régler quelques problèmes qu’il soient lorsqu’ils se présentent, et ce cas en est un exemple frappant. Voyez-vous, notre société souffre de « consultationite » aiguë. À chaque fois qu’il y a une situation à revoir, un problème à régler, une activité à encadrer, au lieu de régler le probléme, on se demande quel commission, états généraux, table de concertation, groupe de travail, enquête publique, travaux parlementaires on pourrait bien organiser…au lieu de tout simplement agir. Le problème justement, c’est qu’au Québec on ne connaît pas ça, régler des problèmes. On peut certainement en créer mais pour les faire disparaître, ce n’est pas dans notre champ de compétences. Et pourquoi? Parce que le Québec n’est pas une société adulte. Nos citoyens sont des enfants, pour la plupart, et on le voit bien ici avec ces entrevues. Monsieur Gingras, notamment, dit bel et bien que dans le cas d’un conflit entre un élève et/ou ses parents avec un professeur, la direction de l’école prend systématiquement la part des parents pour acheter la paix…et se faire réélire. Pouvez-vous avoir une meilleure preuve que nous sommes gouvernés par des lâches? Il n’y en a pas de meilleure. Une intervenante durant la tribune téléphonique, Louise, l’a très bien dit: lorsqu’un élève dérange, ce n’est pas compliqué, on le renvoit de l’école. Un point c’est tout. Sinon, ce sont tous les petits morveux qui n’ont pas de parents ou qui ont des parents incompétents qui prennent le contrôle de l’école. Mais faire ça au Québec, ce n’est pas possible, puisque nous sommes gouvernés par des lâches, des mous et des soumis.
La voyez-vous, notre élite gouvernante? C’est un ramassis de gauchistes accros à Radio-Canada et à sa propagande trudeauiste et multiculturaliste, de lâches, de mous et d’impuissants, d’hommes féminisés rampant devant les femmes, de féministes-butch, parfois lesbiennes, frustrées et hargneuses revendiquant comme si elles se trouvaient en Union Soviétique, de femmes-enfants qui se prennent pour des princesses et de grandes dames, de petits politiciens de pacotille chiant dans leur froc devant les islamistes et les « demandeux » d’acommodements déraisonnables, de joueurs de guitare et de tam-tam de balcons, de fumeurs de pot et autres drogues qui rendent niais, et j’en passe… Avec un pareil cocktail, ce n’est pas étonnant que notre société soit incapable de prendre aucune décision et de régler aucun problème. En passant, je viens de me rappeler une chose. Vous savez que le futur CHUM n’aura pas de cafétéria. Non, le projet prévoit plutôt que la nourriture viendra de fournisseurs externes. Non mais, attendez-là! Est-ce qu’on va nous consulter avant de commander chez tel traîteur ou tel autre restaurant? Non mais, ça ne va pas se passer comme ça. Les citoyens doivent être entendus puisqu’il s’agit de nos taxes et impôts! J’exige FORMELLEMENT la tenue d’États généraux sur l’industrie des traîteurs et de la restauration, ainsi qu’une commission d’enquête sur l’octroi des contrats, ainsi qu’une « table » de concertation sur l’aménagement de la salle à manger, ainsi qu’une commission parlementaire sur la composition des menus, ainsi qu’un groupe de travail sur l’obésité ainsi que…