Ce que je retiens le plus de cette présentation de Marine Le Pen, c’est la notion de relation affective dans les entreprises, qui n’existe presque plus aujourd’hui malheureusement, en raison de la financiarisation de l’économie et du monde du travail mais également de l’influence des syndicats qui encouragent les sentiments d’hostilité envers les employeurs. Aussi, le partage des bénéfices, qui ne se produit que trop rarement, fait en sorte que le travailleur a l’impression de le fruit de son labeur sert à enrichir les autres seulement. Le développement des compagnies à action a certainement été un facteur déterminant dans ce phénomène, puisque les actionnaires d’une compagnie donnée, parfois situés à des milliers de kilomètres, n’ont d’intérêt que le profit immédiat et se foutent totalement de qu’est-ce qui arrive aux travailleurs, d’où le sentiment de déconnexion que ces derniers peuvent ressentir. Il est grand temps de recréer le sentiment d’appartenance du travailleur à son milieu de travail et cela passe par le partage des bénéfices, et pourquoi pas même au niveau de la gestion de l’entreprise.