Les Québécois ont eu droit cette semaine à la visite du représentant pour le Canada du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, Jean-Nicolas Beuze. Il a livré, lors de la consultation publique sur la planification de l’immigration pour la période 2020-2022, un discours totalement déconnecté de la réalité des peuples qui subissent l’immigration massive avec son flot de réfugiés et de migrants, mais totalement cohérent avec les orientations officielles des Nations Unies. En effet, l’ONU a un programme officiel de replacement de populations qu’elle désire imposer à un certain nombre de pays affichant un faible taux de fertilité. Si le discours de Jean-Nicolas Beuze a semblé pour nous, les patriotes québécois, totalement odieux, déplacé et irresponsable, on doit réaliser ici que pour les Nations Unies, ce discours est tout à fait dans les normes. Les Nations Unies concoivent des politiques et des programmes qui ont pour vocation de s’appliquer unilatéralement sans égard à la souveraineté des états ou des peuples et cela inclut les migrations de populations. Les Nations Unies est une institution à vocation planétaire, universelle, qui ne se sent pas concernée par les problèmes locaux des pays membres. Pour les Nations Unies, il n’y a pas de peuples ou de nations à proprement parlé, il n’y a que des humains, des Terriens, auxquels on doit obligatoirement reconnaître des droits de déplacement et de réinstallation où bon leur semble. Je joins la vidéo d’Alexandre Cormier-Denis de Nomos-TV où il fait l’analyse de la présentation de Jean-Nicolas Beuze et de celle des autres intervenants lors de cette consultation publique.