Différents aspects du problème de l’immigration aux États-Unis sont regardés, dont l’immigration clandestine latino-américaine et ses liens avec les organisations terroristes et criminelles. Divers impacts sur les pays d’accueil de l’immigration sont évoqués, comme la pression à la baisse sur les salaires, les difficultés d’assimilation et les tensions linguistiques. Sur une note de désaccord, je dirais que le dernier intervenant, Richard Vandervoort, mélange un peu les cartes lorsqu’il donne les exemples de l’Ukraine et du Canada comme étant des pays où il y a des problèmes d’assimilation parce que leurs deux groupes ethniques dominants n’ont pas de langue commune. La différence ici, c’est que respectivement les Ukrainiens russophones et les Canadiens-Français ne sont pas des immigrants, comme d’ailleurs les autres Ukrainiens et les Canadiens-Anglais. Ce sont des citoyens à part entière qui sont déjà assimilés dans leur propre culture et qui ont fondé leur propre pays, alors que les latino-américains aux États-Unis sont des immigrants qui ont le devoir de s’assimiler et d’apprendre la langue commune, qui est l’anglais, comme l’ont fait d’ailleurs les immigrants canadiens-français qui ont passé aux États-Unis aux XIXème et XXème siècles. Je ne pouvais résister à la tentation de prendre la balle au bond ici.
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