Hier, je vous ai parlé de ce sujet suite à une entrevue que Kathleen Weil, Ministre de l’Immigration, a accordée à Paul Arcand du 98,5 FM. Alors que j’étais en train d’écrire l’article, c’est Benoit Dutrizac qui l’a interviewée à son tour. Je vous le redis, c’est une clip audio qui est pénible encore une fois. Comme le souligne si bien Dutrizac dans l’entrevue, Madame Weil a une voix douce, elle est gentille mais il y a des limites. Le Québec, c’est notre pays. Ce n’est pas aux immigrants à dicter comme cela doit marcher. Ce sont nos valeurs. Si les immigrants n’aiment pas comment cela fonctionne au Québec, ils n’ont qu’à déménager ou ils n’avaient qu’à ne pas venir ici pour commencer. Ce discours lancinant dans lequel on nous sermonne sur l’intégration commence royalement à me faire chier. La ministre dit qu’elle est « à l’écoute », alors que ce sont les immigrants qui doivent être à l’écoute de nous. Elle nous dit aussi qu’elle a lancé un vaste programme de consultation auprès de la population. Dans un article précédent, je vous ai parlé de notre manie de faire de la consultationite. On passe littéralement des mois à consulter un tel et un autre, et pendant ce temps, on ne décide rien. C’est drôle, dans les années ’70, les politiciens décidaient et étaient entreprenants, ils réalisaient des choses. Aujourd’hui, même construire un trottoir est devenu une montagne. On fera réaliser des dizaines d’études sur le type de béton à utiliser, sur l’épaisseur des séparateurs en bois, on commandera une étude d’impact environnemental, etc. Madame Weil mentionne aussi, et ce détail est vraiment révélateur, que le Ministère de l’Immigration essaie d’aller chercher « l’adhésion » des Québécois quant aux politiques du gouvernement à adopter. Le problème est justement là. Le rôle du gouvernement est de gouverner, pas de consulter et d’aller chercher l’assentiment des citoyens pour chaque petit détail, de la couleur de la margarine en passant par les motifs du papier de toilette ou l’épaisseur et le relief des formulaires gouvernementaux.
Si on revient à l’entrevue comme telle, Dutrizac fait valoir à la ministre que le taux de chômage des Africains et Maghrébins est de beaucoup supérieur à celui de l’ensemble de la communauté immigrante. 37% des immigrants au Québec proviennent de l’Afrique ou du Maghreb. Il cite La Presse en disant que l’on trouve un taux de chômage de 20% chez les Maghrébins, de 13% chez les immigrants en général et de 7% au dans l’ensemble du Québec. Dutrizac pose la question à savoir si les Maghrébins travaillent réellement fort ou non pour s’intégrer. Toujours dans La Presse, il nous apprend que certaines communautés sont plus susceptibles de se retrouver à l’aide sociale lors de leur première année au pays: 78% des Algériens, 60% des Marocains, 50% des Roumains…5% des Français et encore moins pour les Chinois. L’animateur souligne aussi en passant que les statistiques concernant le chômage des Maghrébins sont semblables dans tout l’Occident. À ces statistiques, Madame Weil n’a visiblement pas de réponse. Elle se réfère à des « mesures » hypothétiques qui pourraient régler le problème.
Dutrizac pose également la question à savoir si, par hasard, il n’y aurait pas quelque chose d’acquis chez les populations du Maghreb qui pourrait expliquer ces chiffres désolants. Pour illustrer ce point, je vais vous conter deux anecdotes. La première s’est passé dans une OSBL. Le président du conseil d’administration de cette OSBL, un ami à moi, s’est vu imposer l’embauche de Maghrébins dans le cadre justement d’un programme « d’intégration » à l’emploi du gouvernement. Eh bien, savez-vous ce qui s’est passé? Les Maghrébins ont été engagés mais ils n’ont cessé de siphonner tous les congés sociaux, les congés maladies, de demander des congés le vendredi pour aller à la mosquée, de s’absenter régulièrement, etc. Et le résultat? L’OSBL a fait un déficit cette année-là. Quand les contrats de travail de ces employés sont arrivés à échéance, aucun d’entre eux n’a été renouvelé, le conseil d’administration était trop content de pouvoir s’en débarrasser. L’autre anecdote, qui m’a été racontée par un voyageur, s’est passée au Maroc, dans la ville de Tanger. Lorsqu’il y est allé dans les années ’70, la ville était pleine de vie, de culture, active, moderne, etc. Lorsqu’il y est retourné récemment, la ville était complètement amorphe, vide. La plupart des femmes portaient le voile islamique…et les hommes étaient assis sur les terrasses des cafés…à se pogner le cul pendant que les femmes travaillaient.
Je sais que ça agace les gauchistes mais c’est la réalité. L’islam n’est pas une bonne religion. On le voit dans les pays du Maghreb. Quand l’islam progresse, l’économie s’effondre car les hommes ne veulent plus travailler, ils veulent plutôt que les femmes travaillent à leur place, et la culture dépérit car tout ce qui n’est pas musulman est méprisé, interdit ou pénalisé. Bref, la meilleure façon de tuer une société, c’est d’amener l’islam. En quelques années, comme on l’a vu à Tanger, tout s’en va chez le diable. Aussi, une autre chose importante à savoir dans le dossier concerne l’histoire. L’empire ottoman a été démantelé à la fin de la Première Guerre Mondiale, puisque cet empire se trouvait du côté des perdants. Lorsque les différents pays qui en résultèrent ont été créés, différents régimes ont vu le jour et/ou ont été essayés, avec comme résultat que parfois des éléments de type socialiste ont été intégrés dans les modèles économiques de ces pays, comme par exemple en Égypte, en Syrie, etc. Ce sont ces pays qui ont été en vedette lors du « Printemps ababe » dernièrement. En d’autres termes, la deuxième raison qui explique pourquoi les populations issues du Maghreb présentent des problèmes d’intégration en emploi et en général, à part l’islam bien sûr, est qu’elles proviennent de pays où l’on a pratiqué pendant des années l’État Providence. Des gens, comme ici d’ailleurs, pouvaient recevoir des chèques sans travailler. Je n’ai pas de misère à croire que ces populations se sentent chez-eux au Québec: comme dans leur pays d’origine, ils peuvent recevoir un chèque et ne rien faire de leur journée.
En terminant, Madame Weil peut bien dire ce qu’elle veut mais les faits sont là. Il est clair que les communautés maghrébines ont dû faire pression sur elle et sur le gouvernement du Québec en sortant les kleenex, les larmes et sans doute les menaces aussi, et elle a flanché comme une bonne Québécoise qui est « à l’écoute », qui cherche « l’adhésion », le « consensus », la consultation des « intervenants » et des « collaborateurs ». Décidément, c’est toujours pareil.