Je vais tenter dans cet article d’aller un peu plus loin que le traitement en surface auquel on a eu droit cette semaine en regard des actes terroristes perpétrés à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa. Dans l’ordre donc, on a eu droit à un assaut sur deux membres de l’Armée canadienne, d’abord lundi le 20 octobre par un dénommé Martin Couture-Rouleau avec une voiture utilisée comme arme et faisant un mort, et ensuite une entrée en force au Parlement d’Ottawa par un dénommé Michael Zehaf-Bibeau avec une arme à feu mercredi le 22 octobre, faisant également un mort, encore là un soldat de l’Armée canadienne. D’autres incidents ont eu lieu au pays impliquant des armes à feu à Halifax le lendemain jeudi le 23 octobre. Un assaut à la hache s’est produit à New York la même journée du 23 octobre, tandis que la veille un assaut avec une voiture s’était produit à Jérusalem faisant une jeune victime de 22 ans. Bref, la semaine a été ponctuée de plusieurs attentats de nature djihadiste, auxquels on s’attendait puisque le Canada est impliqué dans la lutte contre l’État islamique.
La toute première chose que j’aimerais signaler et qui m’agace profondément, est la dérive évidente qui a affecté la couverture médiatique des deux incidents, surtout pour ce qui est de l’attaque sur le Parlement. Un pattern s’est développé au cours des quelques décennies qui ont vu naître ce qu’on appelle le terrorisme. C’est que, dans les minutes et les quelques heures qui suivent une tragédie de la sorte, les médias rapportent en général la participation de plusieurs tireurs ou complices, de plusieurs véhicules, etc. Ensuite, le lendemain et dans les jours qui suivent, la version des événements change pour finir toujours de la même façon: le tireur était seul, c’était un loup solitaire, il ne faisait pas parti d’un réseau ou d’une organisation. Et là, on assiste à un déluge d’insultes et de quolibets envers le fameux «loup»: c’était un fou, un malade mental, quelqu’un qui avait des problèmes, des difficultés, qui se droguait, etc. Dans le cas de l’incident d’Ottawa, on rapportait effectivement des coups de feu tirés à partir d’au moins trois endroits différents. Les médias faisaient état d’un incident dans un centre d’achat, le Centre Rideau, mais les rapports subséquents de la police ont démenti cette information. Le reportage médiatique au lendemain de la tuerie n’a fait état que d’un seul incident, en considérant que la fusillade au Cénotaphe et celle du Parlement ne font parti que d’un seul événement, alors que l’on parlait de trois événements au départ et donc de plusieurs complices à Zehaf-Bibeau. Mais les complices se sont évanouis dans l’air médiatique, ils sont tombé dans un trou de mémoire et l’histoire ne retiendra que l’identité du Québécois-Libyen. On a assisté à ce pattern-là à des dizaines de reprises. L’attentat à la bombe d’Oklahoma est bon exemple illustrant que la théorie du loup solitaire ne tient pas la route. Mais encore une fois, on nous la sert.
La deuxième chose qui me frappe, c’est qu’il semble de bon ton et pratique en Amérique du Nord de fabriquer des criminels ou des terroristes avec un nom canadien-français. Ça fait plaisir au Canada-Anglais de se dire que quand quelque chose ne va pas au Canada, c’est toujours la faute des Québécois ou des Canadiens-français. De toute évidence, les historiographes rhodésiens du Canada-Anglais ne retiendront pas que Martin Rouleau s’était converti à l’islam et que Michael Zetaf-Bibeau était Libyen d’origine. Non. Ils ne retiendront que le fait qu’ils étaient «Québécois» tous les deux et qu’ils se sont attaqués au Canada. Or, ce sont justement les Canadiens-Français qui sont morts sur les champs de bataille, qui ont servi de chair à canon pour défendre un pays qui les méprisait parfois. D’entendre des Canadiens-Anglais dégobiller sur les Québécois alors que nos ancêtres sont morts pour eux laisse un goût amer. Cela ne prendra pas tellement longtemps, suite à ces deux attentats, pour que l’on commence à dire au Canada-Anglais que l’on est pas surpris au fond de ces attaques terroristes puisque, de toute façon, les Québécois ne sont qu’une bande de racistes et de xénophobes. C’est probablement avec un soupir de soulagement que l’on a appris, au Canada-Anglais, les noms à consonance francophone des terroristes de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa. Quelle horreur dans les provinces de l’Ouest et en Ontario s’ils s’étaient appelés, par exemple, Robertson et Smith! Comme ce sont des «Québécois», on dormira sur nos deux oreilles. Il est clair que ces attentats seront irrémédiablement récupérés pour exprimer de la haine envers le Québec. Cette haine avait déjà commencé à s’exprimer dans le cadre du débat sur la fameuse Charte des Valeurs du Parti Québécois. Les islamistes ne s’étaient pas gênés pour le faire, sur internet et ailleurs. D’ailleurs, fait intéressant, on dit que la mère de Michael Zehaf-Bibeau travaillerait à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada. Certaines personnes ne manqueront pas de faire le lien entre la Charte des Valeurs du Québec, l’attentat d’Ottawa et le fait que la mère de Zehaf-Bibeau travaille à cette commission. Ils en profiteront pour dire que les Québécois n’aiment pas les immigrants de toute façon et qu’ils sont prêts à recourir au terrorisme pour s’en débarrasser. N’oublions pas non plus ici l’attentat perpétré le 4 juin 2014 à Moncton, au Nouveau-Brunswick, lors duquel un dénommé Justin Bourque (encore une fois un terroriste avec un nom francophone) habillé en tenue militaire, a tué trois policiers de la GRC, qui se trouve à être la police fédérale canadienne. L’attentat au Parlement d’Ottawa et celui de Moncton semblent obéir à la même logique puisque ce sont les mêmes symboles et représentations qui sont mis en scène.
Rappelons brièvement aussi, pour ceux qui ne seraient pas familiers avec l’histoire du Québec, qu’après la période d’instabilité pendant laquelle le FLQ a sévi, plus tard, en 1984, année rendue célèbre par le roman portant ce titre, le Caporal Denis Lortie de l’Armée canadienne s’était introduit à l’Assemblée Nationale du Québec avec un fusil automatique, sans y faire de victimes suite à l’intervention du Major d’homme. Ensuite, le 6 décembre 1989, donc tout juste après la pseudo-chute du Mur de Berlin, un individu du nom de « Marc Lépine » a commis un massacre à l’École Polytechnique de Montréal, faisant quatorze victimes, toutes des femmes. Lépine était en fait un arabo-musulman du nom de Gamil Gharbi, né d’une mère québécoise et d’un père algérien. Son père était connu pour sa misogynie, comme c’est la norme dans les pays arabo-musulmans et était ouvertement violent envers sa femme et son fils. Les «experts» ont tous allégué que Gharbi avait agi dans un esprit antiféministe, par misogynie. Il aurait laissé une lettre dans laquelle il explique ses motifs. Ce qui est particulièrement triste dans le cas de cette tragédie à l’École Polytechnique, c’est qu’elle a été récupérée pour poursuivre l’émasculation, déjà pas mal avancée, des hommes québécois. Lors des mois qui ont suivi la tragédie, sur tous les plateaux et toutes les tribunes, on a pu entendre divers gens et groupes venir se lamenter à l’effet que les hommes québécois étaient misogynes et machos et que la violence contre les femmes au Québec était inacceptable, etc. Or, curieusement, les mêmes personnes qui faisaient la promotion de ces idées n’ont pas mentionné les origines arabo-musulmanes du tueur. Il faut croire que c’était un « détail » qui ne les intéressait pas. Pour compléter le survol historique des activités terroristes au Québec dans la passé récent, on doit mentionner aussi l’attentat du Métropolis qui a lieu le soir du 4 septembre 2012, alors que se tenait des élections générales au Québec. Un tireur (loup solitaire?) s’est rué dans la salle de spectacle en empruntant la porte arrière qui était plus ou moins gardée. Pauline Marois, qui venait de gagner l’élection à la tête du Parti Québécois, était en train de tenir son discours de victoire devant ses partisans lorsque l’individu s’est présenté pour commettre ce qui aurait pu être un bain de sang. Un technicien de scène qui s’était interposé a été tué, pendant que l’on évacuait madame Marois dans un endroit sûr et que l’on maîtrisait le suspect. Le tireur avait cette fois-là un nom anglophone, Richard Henry Bain. Il a justifié son geste en disant «les Anglais se réveillent », faisant référence au conflit qui perdure au Québec et au Canada entre les Canadiens-Français et les Canadiens-Anglais.
Troisièmement, dans un autre ordre d’idées, je m’en voudrais d’adresser des critiques envers le Premier Ministre du Canada, Stephen Harper. Il a certainement vécu une semaine éprouvante et a eu sûrement la frousse de sa vie. Il n’a évidemment rien à voir dans les événements qui sont arrivés. Néanmoins, je me dois de signaler quelque chose qui est à prendre en considération. Nous nous souvenons tous de la visite au Canada du Président ukrainien Petro Poroshenko. Harper lui a réservé un accueil chaleureux avec tous les honneurs dus. Or, de façon objective, je ne peux que constater que l’Ukraine est un pays délinquant qui n’acquitte pas ses factures. L’Ukraine doit des milliards de dollars en gaz naturel impayé à des entreprises russes et l’élite politique ukrainienne se fait tirer l’oreille depuis des années pour qu’elle paye à temps les ressources naturelles qui lui sont livrées. En guise de compensation la Russie a saisi la région de la Crimée, ce qui a provoqué les hauts cris et les lamentations des dirigeants ukrainiens dénonçant l’invasion de leur territoire. Ils se sont mis à insulter et à injurier la Russie et Vladimir Poutine, alors que ce sont eux les Ukrainiens qui ont créé le problème en n’acquittant pas leurs dettes. Évidemment, aucun média occidental n’a rapporté cela. Les médias n’ont fait état que des insultes comparant Poutine à Hitler provenant de plusieurs leaders politiques. Stephen Harper a commis un faute diplomatique en donnant un traitement royal envers le chef d’un état qui ne donne pas l’exemple. Il faut dire ici que les Ukrainiens constituent une part importante de l’électorat conservateur, concentré dans l’Ouest canadien. Les provinces de l’Ouest ont accueilli un nombre important de réfugiés ukrainiens qui fuyaient notamment la Famine de la Terreur menée par Staline pour briser les velléités d’indépendance de la population de l’Ukraine. Stephen Harper ne se gêne donc pas pour leur faire plaisir, ce qui peut le mener à être, disons, plus critique envers la Russie qu’il ne devrait l’être. Quoiqu’il en soit, le gouvernement de Stephen Harper aurait dû exiger que l’Ukraine rembourse sa dette à la Russie et n’inviter Petro Poroshenko sur le sol canadien qu’après avoir eu la confirmation de l’ambassade de Russie au Canada que la dette est remboursée. Je ne dis pas ici que la Russie est derrière l’attentat du Parlement mais disons que considérant qu’un état de Guerre Froide existe entre l’Occident et la Russie, il faut prévoir à l’avance les conséquences politiques des gestes diplomatiques que nous posons.
Quatrièmement, une récente conférence de presse de Stephen Harper dans la petite ville de Sept-Îles dans la province de Québec a retenu mon attention. À ma plus grande joie, le Premier Ministre a présenté les ambitions du gouvernement canadien de fournir le Québec en pétrole provenant de la province de l’Alberta, ce qui permettrait au Québec de se passer de toute importation étrangère pour son pétrole. Or, il ne faudrait surtout pas croire que le cartel de l’OPEP va rester les bras croisés à ne rien faire. Ils vont sûrement tenter de faire différentes manœuvres afin de faire en sorte que ce projet d’indépendance énergétique canadienne tombe à l’eau. La preuve n’est plus à faire que le terrorisme est étroitement lié à l’industrie pétrolière. Là où il y a du pétrole, il y a du terrorisme. Parmi les principaux fournisseurs de pétrole pour le Québec, on retrouve l’Algérie, pays arabo-musulman générant son lot de terroristes depuis des années et membre de l’OPEP, et le Kazakhstan, ancienne république soviétique devenue autonome mais qui est toujours dans le giron géo-politique de la Russie. Sans faire parti de l’OPEP, la Russie est un joueur majeur dans l’industrie mondiale du pétrole et du gaz. C’était donc à prévoir qu’il y aurait une réaction rapide de ces acteurs, d’autant plus que le prix du baril de pétrole, après avoir connu une augmentation sensible en juin et juillet de cette année, est en chute libre depuis ce temps.
Cinquièmement, pour revenir aux événements précis de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa, il y a une chose qui me dérange et qui me choque passablement. C’est que les forces policières ont souvent la manie de mitrailler avec des dizaines de projectiles le ou les forcenés qu’ils arrivent à coincer dans des tragédies semblables. En d’autres termes, ils le tuent. Or, en perdant la vie, les suspects emmènent avec eux dans la tombe du renseignement précieux qui serait certainement utile pour mieux comprendre les menaces qui nous entourent. Ce qu’on appelle l’évaluation de la menace se fait difficilement sur des cadavres. Si on peut capturer vivant des terroristes et des djihadistes et les interroger, c’est du renseignement de plus que l’on peut mettre à la banque. C’est pourquoi, malgré toutes les jérémiades des gauchistes à cet effet, la prison de Guantanamo est une bonne chose pour les États-Unis et pour le monde. On a besoin de centres comme ceux-là. Pour finir sur ce point, j’aimerais que les forces de l’ordre prennent la bonne habitude de capturer les prévenus au lieu de vider leurs chargeurs. C’est moins spectaculaire mais ça donne de meilleurs résultats à moyen terme pour la sécurité du pays.
Finalement, je dois signaler aussi le choix de la date pour l’attentat au Parlement d’Ottawa, le 22 octobre. John F. Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963. Considérant que Zehaf-Bibeau ne s’est retrouvé qu’à quelques mètres du Premier Ministre canadien lorsqu’il s’est dirigé vers la bibliothèque du Parlement, la date semble symbolique. De façon générale, le 22 semble avoir une signification occulte et il peut être utilisé par certains groupes, comme des sociétés secrètes ou autres organisations, pour signer leurs gestes. Les forces de la coalition semblent être bien au fait de cela puisque, comme le relate cet article de la Société Radio-Canada, la coalition aurait mené exactement 22 frappes en riposte en date du 24 et du 25 octobre. J’ai déjà parlé de la dimension occulte ou ésotérique liant certaines forces essayant de renverser la civilisation et les forces islamistes dans un texte précédent, que vous pourrez lire et méditer, si cela vous chante.
Quelles sont les solutions?
C’est bien la question que tout le monde se pose. Tout d’abord, avant de se creuser la tête pour trouver des solutions potentielles, il faut essayer de comprendre le problème tel qu’il se pose. Le terrorisme est organisé en réseaux comprenant des centaines de milliers de terroristes et djihadistes dans tous les pays du monde, parlant toutes les langues et pratiquant tous les métiers. Mais alors que les réseaux d’Al-Qaida et de l’État islamique comprennent des individus en chair et en os menant des opérations militaires concrètes sur le terrain, en bandes organisées, les djihadistes actifs sur l’internet correspondent davantage à une nébuleuse. Si on prend l’exemple d’un nuage de moustiques tournant autour d’une ampoule éclairée la nuit, il est très difficile de prédire quel moustique précisément va aller se coller sur l’ampoule pour cuire instantanément. Mais, comme il y en a des dizaines ou des centaines qui tournent autour de la même ampoule, on peut prédire sans se tromper qu’il va y en avoir au moins un, sinon plusieurs, qui vont le faire. Les partisans de l’islamisme et/ou djihadisme actifs sur internet fonctionnent de la même manière, sous le mode de la nébuleuse. Même en menant les analyses psychologiques les plus poussées, on ne pourra pas prédire lesquels d’entre eux vont passer aux actes ici même ou à l’étranger. Mais on sait qu’il y en aura. Au lieu de traquer toujours les mêmes militants en ignorant tous les autres, il faut donc appliquer une stratégie sur l’ensemble de la nébuleuse. En d’autres termes, il faut appliquer une stratégie sur l’ensemble de la communauté musulmane, puisque les termes de musulmans «modérés» et «radicaux» ne veulent rien dire dans les faits. Apparemment, Michael Zehaf-Bibeau n’était pas surveillé par la GRC. Les policiers étaient probablement occupés à surveiller quelqu’un d’autre qui, peut-être, ne préparera ou n’exécutera jamais aucun attentat.
Pour employer une autre image, on pourrait penser aux cavaliers noirs dans les livres et films de la série Le Seigneur des Anneaux dont on ne peut apercevoir le visage, ou encore aux soldats de l’Empire Galactique dans la série La Guerre des Étoiles dont on ne peut voir le visage non plus, puisqu’ils portent un masque uniforme. Les guerriers des forces obscures n’ont jamais de visage, puisqu’ils ont renoncé à leur individualité pour servir un seigneur. Avoir un visage est le propre des défenseurs de la liberté. Il est intéressant de constater que les personnages entourant Bilbo le Hobbit ou Frodon dans le Seigneur des Anneaux ou encore ceux entourant Luke Skywalker dans La Guerre des Étoiles ont tous une personnalité bien définie. La liberté n’est possible que si le principe de l’individualité est admis et respecté. Le port du voile islamique, visant à masquer le visage des femmes musulmanes, devrait être compris comme un signal sans équivoque de la filiation idéologique de ses adeptes.
Quoiqu’il en soit, à part mettre un terme à l’immigration arabo-musulmane, résilier les passeports délivrés aux ressortissants de ces pays et les déporter, je ne vois pas ce qu’on peut faire. L’islam n’est pas une religion de paix, c’est un programme militaire. Dire autre chose, c’est mentir. Il s’est trouvé des membres de la communauté musulmane du Québec et du Canada pour condamner les attentats de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa en disant que ceux qui avaient commis cela n’étaient «pas musulmans». Je suis désolé mais ils l’étaient. C’est comme dire que Adolf Hitler n’était pas protestant parce qu’il a planifié l’holocauste des Juifs ou que Jack L’Éventreur n’était pas chrétien parce qu’il a commis de meurtres. Les gens sont ce qu’ils sont. Telle que présentée, la stratégie occidentale de lutte contre le terrorisme, que ce soit à l’étranger ou sur notre propre territoire ne fonctionnera pas. Elle ne fonctionnera pas parce qu’elle ne cible pas le réel problème qui est celui de l’idéologie. Les corps policiers et les services de renseignement ne s’intéressent, pour l’essentiel, qu’aux actes que quelqu’un pourrait commettre. Or, les actes que les individus ou les groupes posent découlent de leurs idées. C’est pourquoi les chrétiens et les bouddhistes ont tendance à se comporter de façon pacifique alors que les musulmans ne recherchent que la guerre et les conflits. Ce sont les idées qui engendrent les comportements, pas le contraire. Le régime communiste de Cuba vient d’interdire la construction d’une grande mosquée à La Havane. Que des pays communistes donnent des leçons aux pays libres et démocratiques sur la façon de gérer l’islam sur leur territoire est en soi une très grande ironie. On pourrait également donner en exemple la façon dont le régime chinois traite la minorité musulmane des Ouïghours, i.e. avec fermeté.
Il y a sans doute d’autres éléments que l’on pourrait apporter mais commençons par cela. Sans être prophète de malheur, je crois qu’il faudra bien s’y habituer puisqu’il y aura d’autres événements du même genre, le monde était plus incertain et dangereux que jamais. Je me permets de rappeler qu’il est plus qu’urgent que l’Occident et la Russie règlent leur conflit au plus vite, sinon, c’est la survie de la civilisation elle-même qui risque d’être mise en péril. Il est plus qu’urgent également que le cartel de l’OPEP soit démantelé et détruit, pour des raisons qui sont évidentes…sauf pour ceux qui en profitent.