Uncut interview with William Cooper followed by 9/11 prediction

One of the greatest patriot in the history of the United States, William Cooper was a radio host in the 1990’s in what was called then the « research » community. After his career in the U.S. Army, Cooper investigated every kind of subject of interest at a time when the internet was still in its infancy or didn’t exist. Researchers and patriots in those days often had to get physical documents in their possession to be able to research a topic, since there was basically nothing that was available either online or in digital form. That came to change later of course and because of that, research became easier and more accessible to the average citizen. Since then, the number of people involved in the research community has increased exponentially, because it is so easy now compared to what it was before. In this incredible interview, Cooper talks about his life and his research, very candidly, and gives his perspective on the core of the problem that we face as nations and peoples of the Earth.

In a nutshell, Cooper identifies the secret societies as being the malevolent force behind all the changes that we have seen being implemented on Earth since 1945. Their project, according to him, is to bring about a one world socialist government. They would use the United Nations as a framework and the U.S. Army as a police force in order to do that. These secret societies are trying to build a perfect world, without wars. They will never succeed to do so, according to Cooper, because they are not dealing with the core of the problem, which is human nature. Human nature makes us imperfect, with flaws, so no Utopian scenario would ever work. Cooper suggests to « clean the house » at Washington D.C. « Lock them up », he says. Among many highlights, he mentions that the Gulf War created a historical precedent when the United Nations sent its police force, composed of military units of several countries, to the Middle East in order to « liberate » Kuwait. With that action, he says, the United Nations was then legally established as the one world government. Cooper was a very lucid and clairvoyant individual who left this world too soon. He was killed in November 2001 in an exchange of fire with the police outside his home. The fact that he was killed just a few weeks after 9/11 is difficult to ignore. During his radio show on June 28th 2001, he told his audience that a CNN reporter and a camera crew « found » Osama ben Laden in Afghanistan while the CIA couldn’t find him, apparently. Cooper predicted that a major attack would occur in the U.S. as a result. You can listen to this show with the second video. May you rest in peace, brother.

Quelques réflexions sur les attentats de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa

Le Lys d'OrJe vais tenter dans cet article d’aller un peu plus loin que le traitement en surface auquel on a eu droit cette semaine en regard des actes terroristes perpétrés à Saint-Jean-sur-Richelieu et à Ottawa. Dans l’ordre donc, on a eu droit à un assaut sur deux membres de l’Armée canadienne, d’abord lundi le 20 octobre par un dénommé Martin Couture-Rouleau avec une voiture utilisée comme arme et faisant un mort, et ensuite une entrée en force au Parlement d’Ottawa par un dénommé Michael Zehaf-Bibeau avec une arme à feu mercredi le 22 octobre, faisant également un mort, encore là un soldat de l’Armée canadienne. D’autres incidents ont eu lieu au pays impliquant des armes à feu à Halifax le lendemain jeudi le 23 octobre. Un assaut à la hache s’est produit à New York la même journée du 23 octobre, tandis que la veille un assaut avec une voiture s’était produit à Jérusalem faisant une jeune victime de 22 ans. Bref, la semaine a été ponctuée de plusieurs attentats de nature djihadiste, auxquels on s’attendait puisque le Canada est impliqué dans la lutte contre l’État islamique.

La toute première chose que j’aimerais signaler et qui m’agace profondément, est la dérive évidente qui a affecté la couverture médiatique des deux incidents, surtout pour ce qui est de l’attaque sur le Parlement. Un pattern s’est développé au cours des quelques décennies qui ont vu naître ce qu’on appelle le terrorisme. C’est que, dans les minutes et les quelques heures qui suivent une tragédie de la sorte, les médias rapportent en général la participation de plusieurs tireurs ou complices, de plusieurs véhicules, etc. Ensuite, le lendemain et dans les jours qui suivent, la version des événements change pour finir toujours de la même façon: le tireur était seul, c’était un loup solitaire, il ne faisait pas parti d’un réseau ou d’une organisation. Et là, on assiste à un déluge d’insultes et de quolibets envers le fameux «loup»: c’était un fou, un malade mental, quelqu’un qui avait des problèmes, des difficultés, qui se droguait, etc. Dans le cas de l’incident d’Ottawa, on rapportait effectivement des coups de feu tirés à partir d’au moins trois endroits différents. Les médias faisaient état d’un incident dans un centre d’achat, le Centre Rideau, mais les rapports subséquents de la police ont démenti cette information. Le reportage médiatique au lendemain de la tuerie n’a fait état que d’un seul incident, en considérant que la fusillade au Cénotaphe et celle du Parlement ne font parti que d’un seul événement, alors que l’on parlait de trois événements au départ et donc de plusieurs complices à Zehaf-Bibeau. Mais les complices se sont évanouis dans l’air médiatique, ils sont tombé dans un trou de mémoire et l’histoire ne retiendra que l’identité du Québécois-Libyen. On a assisté à ce pattern-là à des dizaines de reprises. L’attentat à la bombe d’Oklahoma est bon exemple illustrant que la théorie du loup solitaire ne tient pas la route. Mais encore une fois, on nous la sert.

La deuxième chose qui me frappe, c’est qu’il semble de bon ton et pratique en Amérique du Nord de fabriquer des criminels ou des terroristes avec un nom canadien-français. Ça fait plaisir au Canada-Anglais de se dire que quand quelque chose ne va pas au Canada, c’est toujours la faute des Québécois ou des Canadiens-français. De toute évidence, les historiographes rhodésiens du Canada-Anglais ne retiendront pas que Martin Rouleau s’était converti à l’islam et que Michael Zetaf-Bibeau était Libyen d’origine. Non. Ils ne retiendront que le fait qu’ils étaient «Québécois» tous les deux et qu’ils se sont attaqués au Canada. Or, ce sont justement les Canadiens-Français qui sont morts sur les champs de bataille, qui ont servi de chair à canon pour défendre un pays qui les méprisait parfois. D’entendre des Canadiens-Anglais dégobiller sur les Québécois alors que nos ancêtres sont morts pour eux laisse un goût amer. Cela ne prendra pas tellement longtemps, suite à ces deux attentats, pour que l’on commence à dire au Canada-Anglais que l’on est pas surpris au fond de ces attaques terroristes puisque, de toute façon, les Québécois ne sont qu’une bande de racistes et de xénophobes. C’est probablement avec un soupir de soulagement que l’on a appris, au Canada-Anglais, les noms à consonance francophone des terroristes de Saint-Jean-sur-Richelieu et d’Ottawa. Quelle horreur dans les provinces de l’Ouest et en Ontario s’ils s’étaient appelés, par exemple, Robertson et Smith! Comme ce sont des «Québécois», on dormira sur nos deux oreilles. Il est clair que ces attentats seront irrémédiablement récupérés pour exprimer de la haine envers le Québec. Cette haine avait déjà commencé à s’exprimer dans le cadre du débat sur la fameuse Charte des Valeurs du Parti Québécois. Les islamistes ne s’étaient pas gênés pour le faire, sur internet et ailleurs. D’ailleurs, fait intéressant, on dit que la mère de Michael Zehaf-Bibeau travaillerait à la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada. Certaines personnes ne manqueront pas de faire le lien entre la Charte des Valeurs du Québec, l’attentat d’Ottawa et le fait que la mère de Zehaf-Bibeau travaille à cette commission. Ils en profiteront pour dire que les Québécois n’aiment pas les immigrants de toute façon et qu’ils sont prêts à recourir au terrorisme pour s’en débarrasser. N’oublions pas non plus ici l’attentat perpétré le 4 juin 2014 à Moncton, au Nouveau-Brunswick, lors duquel un dénommé Justin Bourque (encore une fois un terroriste avec un nom francophone) habillé en tenue militaire, a tué trois policiers de la GRC, qui se trouve à être la police fédérale canadienne. L’attentat au Parlement d’Ottawa et celui de Moncton semblent obéir à la même logique puisque ce sont les mêmes symboles et représentations qui sont mis en scène.

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La Planète des Singes: Un film plus actuel que jamais…

Il y a des jours où j’ai l’impression de vivre entouré d’imbéciles. Serais-je parmi les derniers à pouvoir encore revendiquer le titre d’ humain? Mes semblables sont répartis un peu partout sur la planète, isolés, comme un sable précieux et rare qui aurait été emporté par le vent. Le film de 1968 La Planète des Singes est d’une incroyable actualité. Alors que le niveau intellectuel, l’esprit de curiosité et la qualité du jugement ne cessent de baisser partout sur la globe, notre monde n’est plus que l’ombre de lui-même. Que s’est-il passé? C’est peut-être le résultat de ce que John F. Kennedy appelait « a monolithic and ruthless conspiracy » qui gouverne le monde et qui impose sa vision de choses. Ce qui est sûr, c’est que l’humanité est tirée par une spirale dévolutive, vers le bas, et non vers le haut.

Once Upon a Secret de Mimi Alford: Ramdom House se paie un Démocrate?

La maison d’édition américaine Random House vient de publier le livre de Mimi Alford Once Upon a Secret couvrant la relation amoureuse qu’elle aurait entretenue avec John F. Kennedy. Bien qu’il soit intéressant et toujours utile d’en savoir davantage sur les personnalités publiques et leurs actions, je dois vous avouer mon scepticisme dans ce dossier, surtout depuis que je me suis aperçu que le livre a été publié par la maison d’édition Random House. Random House, qui est la plus importante maison d’édition en langue anglaise, est la propriété de Bertelsmann, une maison d’édition allemande. Or, Bertelsmann était la firme qui publait la littérature nazie durant la guerre. Cela n’implique pas nécessairement que les dirigeants de cette maison d’édition soient des nazis mais la question de l’héritage est importante dans une maison d’édition car elle teinte forcément les orientations et décisions éditoriales qui sont prises.

Donc, je pose la question: Bertelsmann, par l’entremise de sa filiale Random House, en profite-t-elle avec ce livre pour se payer un Démocrate? En d’autres termes, en profite-t-elle pour essayer de salir la mémoire des Américains au sujet d’un Président qui fut, somme toute, un libéral, quelqu’un qui croyait à la démocratie, qui respectait le peuple, la Constitution et la Charte des Droits et Libertés? La question se pose tout à fait, surtout si l’on considère que Dirk Baven­damm, l’historien officiel de Bertelsmann, s’est lancé depuis quelques décennies déjà dans un exercice de réécriture de l’histoire, surtout celle de la Deuxième Guerre Mondiale. Par exemple en 1983, il a publié le livre Roosevelts Weg Zum Krieg dans lequel il prétend que c’est en fait Roosevelt qui a commencé la Deuxième Guerre Mondiale, que ce sont les Juifs américains qui contrôlent les médias et autres mensonges révisionnistes. Bertelsmann, sous la conduite de Dirk Bavendamm, a publié plusieurs autres ouvrages allant dans le même sens. Donc, dans la mesure où ceux qui ont intérêt à ce que la mémoire de Kennedy soit entachée dans l’esprit du peuple américain sont probablement les mêmes qui l’ont fait assassiner, on peut se poser des questions sur les motifs réels de Random House/Bertelsmann de publier ce livre. Ce qui n’enlève rien, soit dit en passant, à la véracité des propos que Mimi Alford y raconte. La prudence est de mise ici. En plus de la chronique de Normand Lester qui traite de ce sujet, je vous propose deux émissions du chercheur antifasciste et animateur de radio Dave Emory sur le contrôle qu’effectuent des firmes allemandes sur les médias américains et sur le processus de réécriture de l’histoire qui s’ensuit.

Normand Lester sur le  livre de Mimi Alford sur la vie de JF Kennedy

FTR #298: German corporate control over american media

FTR #748: Rewriting of WWII History

Ray McGovern’s performance during Clinton’s speech on freedom on the Internet: childishness or more smearing?

I hesitated a lot before covering this story, and then suddenly I decided to go ahead with it. I wasn’t sure exactly what to think, I had certain doubts and questions but now I see more clearly. In fact, what I actually thought on first impression has imposed itself as the valid explanation. I also have to mention that the story was covered as well by people I respect in the progressive sector and because they covered it in a way that I feel is not correct, I feel obligated to retort and set the record strait. I became aware of this story through the Boiling Frogs show and the Peter B. Collins show. As you may know, the websites for these two shows are listed on your right in the category Politics and Policy, and I also took the time to write a description of them in the section Resistance that you can read here. So I was more than perplex about the incident and the coverage they made of it.

First of all, let me set the scene to help you understand the context. Hillary Clinton is giving a speech about freedom of speech on the internet and let me precise as well that he video available on Youtube for this incident could be better. The framing, at the beginning of the scene, doesn’t allow us to see the whole room, with McGovern it it. We only see Clinton and we have to make do with it. This room, as the camera frames back, reveals itself to be of a relatively small dimension, and filled with people who are relax and seemingly willing to listen to a speech. And then we witness McGovern being seized by security guards, and after a few seconds we can hear him shout « So this is America? », and the video ends. I wish we could have a better document on which to base our analysis but all we can do is rely on this one. Continuer la lecture