C’est avec passablement de lassitude et d’écœurement que j’écris cet article. La sphère politique est devenue un véritable cirque et la situation se dégrade de jour en jour. Néanmoins, ce qui s’est passé vendredi dernier à Chicago est d’une gravité telle que je ne peux pas laisser cela sans réagir. Comme vous le savez peut-être, le candidat à la nomination Républicaine, Donald Trump, devait tenir un rassemblement à Chicago vendredi dernier le 11 mars, qui a été annulé. En effet, des activistes politiques de gauche, reliés pour certains à la campagne présidentielle de Bernie Sanders, mais également de certains groupes comme apparemment MoveOn.org et Black Lives Matter, ont infiltrés les partisans de Donald Trump lors du rassemblement. Ils ont alors profité de l’occasion pour mettre la pagaille dans l’assemblée, en utilisant la violence et l’intimidation. Les images de l’événement laissent voir des activistes portant littéralement le chandail de Black Lives Matter ou des pancartes électorales de Bernie Sanders. Devant cette situation, l’équipe de la campagne présidentielle de Donald Trump a décidé d’annuler l’événement. D’autres perturbations ont eu lieu également lors de d’autres rassemblements du candidat Républicain lors de la fin de semaine.
Ces images reflètent un pattern que l’on connait tous par cœur. Lorsqu’un groupe ou des individus qui se disent de droite ou conservateurs essaient de se réunir pour tenir un événement, irrémédiablement on voit surgir des agitateurs de gauche pour essayer de le faire annuler ou le perturber. Si les activistes politiques de gauche sont très bons pour exprimer leurs opinions et défendre leurs droits, ils sont néanmoins incapables de respecter les opinions et les droits des autres. La liberté d’expression de Donald Trump et de tous ses partisans n’a pas été respectée ce vendredi 11 mars 2016. Or, les autres candidats Républicains, au lieu de dénoncer les tactiques d’intimidation de ces activistes de gauche, ont plutôt essayé de mettre les événements sur le dos de Donald Trump et de sa « rhétorique ». Je dois vous dire que je suis pas impressionné par cet argumentaire. Il y a de la violence sur Terre depuis l’époque d’Adam et Ève. Prétendre que Donald Trump est responsable de la violence aux États-Unis ou durant ses rassemblements est ridicule. Il faut aussi dire que certains candidats et ex-candidats Républicains à la nomination ont déclaré vouloir « faire dérailler » la campagne de Donald Trump. Ont-ils une complicité alors dans ces événements? Je ne sais pas.
Je voudrais insister sur certains points qui me paraissent importants. Tout d’abord, il faut mentionner que ces événements sont survenus comme par hasard au moment même où le Premier Ministre du Canada, Justin Trudeau, était en visite officielle aux États-Unis. Comme Obama et Trudeau sont très à gauche au niveau de leur idéologie politique, socialiste et marxiste diraient certains, un tel débordement cela semble aller de soi. Aussi, le rassemblement se tenait à Chicago où Barack Obama a vécu et évolué pendant plusieurs années. Or, Chicago semble être un milieu assez malsain où pullulent les radicaux et les extrémistes de toutes sortes. Le choix du lieu était donc risqué, et en plus, l’événement avait lieu un vendredi, qui est le jour religieux des musulmans. Vous n’êtes peut-être pas sans savoir que dans les mosquées le vendredi en Amérique du Nord, et ailleurs dans le monde probablement, on récite une prière demandant à Allah de faire périr les infidèles. La table était donc mise pour qu’un certaine violence s’exprime et il est malhonnête de mettre ça sur le dos de Donald Trump puisque, de toute évidence, elle est plutôt le résultat des machinations de ses adversaires politiques.
Un autre point important est la date. Le 11 mars est la date anniversaire de l’accident nucléaire de Fukushima au Japon. On se souviendra qu’un tremblement de terre important avait créé un tsunami qui, en retour, avait provoqué l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Depuis le tout début, j’ai toujours eu des doutes sur le caractère naturel du tremblement de terre. Vous savez sans doute que beaucoup de gens en Chine et dans la péninsule coréenne en veulent toujours aux Japonais pour les crimes de la Deuxième Guerre Mondiale. Néanmoins, malgré les critiques, le Japon continue à défendre ses valeurs, sa culture et sa tradition sans se laisser séduire ni intimidé par le communisme. Or, Donald Trump, dans son projet présidentiel, désire ramener aux États-Unis beaucoup des emplois industriels que l’on a laissé partir, en Chine souvent, pour de biens mauvaises raisons. Notre base industrielle a été saccagée par une élite politique occidentale qui voulait séduire à tout prix ou être en bons termes avec les élites du Parti Communiste Chinois. Le résultat est que notre économie s’est effondrée et avec elle notre pouvoir d’achat et notre puissance économique. Donald Trump insiste sur la nécessité de faire marche arrière dans beaucoup de domaines. Selon lui, nous devons recommencer à défendre notre culture, nos valeurs et notre identité, comme les Japonais n’ont jamais cessé de le faire. Je crois que ces considérations ont certainement influencé le choix de la date. De la même manière que l’attaque sur le consulat de Benghazi a été exécuté le 11 septembre 2012 pour commémorer le 11 septembre 2001, on peut se demander si cette attaque sur la droite américaine n’a pas été planifiée pour tomber le 11 mars, date où le Japon, un pays qui défend les valeurs traditionnelles, a vécu un traumatisme sur les plans écologique, énergétique et sécuritaire important.
Ce qui m’inquiète maintenant, c’est ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Je m’inquiète pour la sécurité de ceux qui voudraient, lors des prochains causus ou primaires, aller voter pour Trump. Pourront-ils le faire sans se faire agresser ou intimider? Et si Trump gagne la nomination, ses partisans pourront-ils se rendre voter à l’élection générale dans des circonstances acceptables? Les comportements de hooligans que l’on a vu vendredi dernier à Chicago consistent ni plus ni moins qu’à un déni de démocratie. Il est grand temps que la droite s’organise et arrête de se laisser intimider. Les Ted Cruz, Marco Rubio et John Kasich devraient dénoncer les événements de Chicago comme un déni de démocratie, comme une atteinte à la liberté d’expression et comme des manigances inacceptables provenant du camp de Bernie Sanders et de groupes de pression. Sanders aurait intérêt d’ailleurs à rester centré sur son message plutôt que de laisser tenter par des manœuvres de la sorte.
Pour résumer, je dirais que, selon l’expression consacrée au Québec, l’événement avait l’air « organisé avec le gars des vues ». Il est évident qu’il a été préparé, planifié et orchestré savamment, de longue date peut-être. Il n’en tient qu’à la droite politique maintenant de relever la tête et de ne pas céder à l’intimidation. On en a assez des manigances de la gauche. Le temps est venu de reprendre nos pays en main. Je vous laisse avec quelques vidéos de Fox News où vous pourrez voir des quantités d’images sur les événements et entendre quelques commentaires et analyses.