Le procès de Tanya Pontbriand: Lorsqu’une tribu de Pygmées se sent investi de grandeur morale

Il y a des jours où j’ai honte parfois d’appartenir à la race humaine. En voici un. Notre société est en train de crucifier sur la place publique une femme adulte qui a tout simplement eu du plaisir sexuel avec un des ses étudiants. On ne parle pas ici d’une femme qui aurait fermé les yeux sur l’abus sexuel de ses propres enfants, d’une femme qui aurait tué son mari ou ses enfants, d’une femme qui aurait fraudé le fisc pour des millions de dollars ou encore envoyé des milliers de gens aux fours crématoires. On parle ici d’une femme qui a tout simplement couché avec un des ses étudiants, comme s’il s’agissait d’un crime grave. Je dois vous dire que durant mon adolescence, dans mon petit patelin du Saguenay-Lac-St-Jean, si jamais l’un d’entre-nous aurait eu l’occasion de « sauter » la prof d’éducation physique, non seulement il en aurait profité sans hésiter mais en fait il en rêvait. Pour ceux qui l’ignore peut-être, et pour les femmes qui liront ces lignes, vous devez savoir qu’à l’âge de douze ans les érections sont tellement fortes que l’on se demande si nos pantalons vont résister. Les garçons, lorsqu’ils sont adolescents, courent après de jeunes filles qui se font tirer l’oreille pour avoir des relations sexuelles et qui, lorsque finalement elles finissent par y consentir, le font souvent pour « faire plaisir » aux garçons. Alors l’éventualité d’avoir une partenaire sexuelle qui va au-devant du désir masculin est quelque chose d’inespéré pour tous les ados.

C’est pourquoi je ne comprends pas où le « plaignant » veut en venir exactement avec sa plainte. Selon les informations dont on dispose, ils auraient eu pas moins de deux cents relations sexuelles consenties à une époque où il avait quinze ans et il en a quelque chose comme vingt-cinq aujourd’hui. Pour quelqu’un qui a subi un préjudice, cela lui a pris du temps pour se rendre compte qu’il était traumatisé… S’il n’a pas cherché à mettre un terme à ces relations sexuelles après quelques occasions, je suis obligé de conclure qu’il y prenait plaisir et que cela faisait son affaire. Cette histoire ne tient pas debout. Pour ce qui est de la professeure, Tanya Pontbriand, je dois rappeler à tous qu’il s’agit d’une femme adulte qui a le droit d’avoir des relations sexuelles avec qui elle veut, en autant qu’il s’agisse d’individus qui ont atteint la puberté. C’est déjà assez pénible comme cela d’avoir à endurer que la sexualité des hommes adultes soit passée au peigne fin, que chacun de nos gestes soient analysés au microscope pour voir si, par hasard, il n’y aurait pas une quelconque forme d’abus, de harcèlement, d’attouchement, etc, s’il faut en plus que notre société se mette à écoeurer les femmes qui assument leur liberté sexuelle, on en finira jamais avec la bigoterie, le puritanisme et la répression sexuelle.

Décidément, les modernes sont complètement tordus et malades au niveau sexuel. En lisant le merveilleux livre de Jos van Ussel, Histoire de la répression sexuelle, on apprend que le concept de l’adolescence a été inventé quelque part après le moyen Âge afin de répondre à des impératifs bourgeois de contrôle des masses. N’essayez pas de trouver des références à l’adolescence dans l’Antiquité ou au moyen Âge, elles sont absentes. Les Anciens n’en avaient aucune conception. C’est nous, les modernes, qui avons inventé cela et maintenant nous en payons la note. Alors que chez les Grecs par exemple l’Éros, i.e. le sexe, et l’Agapè, i.e. l’amour, étaient séparés, et qu’il n’y avait que deux catégories d’individus, les enfants et les adultes, nous, les modernes, mélangeons tout: amour et sexe, ce qui produit des relations complètement dysfonctionnelles, et on infantilise des gens qui sont des adultes au niveau génital, avec les résultats que l’on voit ici illustrés de façon éclatante dans ce procès. Alors que notre société est incapable de protéger les tout-petits de l’abus, on lynche sur la place publique des gens en pleine santé mentale et psychologique qui assument une sexualité normale et saine.

La première entrevue met en vedette, en plus du journaliste Philippe Bonneville, la sexologue Marie-Paul Ross. Quelques éléments de son analyse m’ont fait sursauter. D’abord, elle semble entretenir un désir louche de toujours cantonner les individus dans un rôle de victime, mais je m’y attendais. On l’entend souvent faire référence à cela durant l’entrevue, comme si on ne pouvait pas ne pas être victime lorsque l’on a des relations sexuelles. Ensuite, elle prend pour acquis que le plaignant a une vie qui déraille parce qu‘il a eu des relations sexuelles avec cette professeure, alors qu’il peut y avoir des dizaines d’autres raisons. Ensuite, elles utilise aussi à profusion le terme « personne » pour parler des êtres humains. Mais, la « personne », cela n’existe pas. Lorsque l’on vient au monde, on naît soit un homme, soit une femme. La « personne », c’est une autre invention de l’époque moderne. Comme l’a si bien dit André Moreau, la personne, c’est personne. Moi, je crois dans les individus, dans ceux qui ont une identité, une histoire, un sexe, des idées, des opinions, pas dans les « personnes ».

Décidément, les femmes font d’épouvantables sexologues. Elles peuvent faire d’excellents médecins, avocates, ingénieures ou pharmaciennes mais comme sexologues, elles sont tout simplement pourries. Elles ne peuvent s’empêcher de sortir clichés par-dessus clichés. Je vous le dis, si vous allez voir une femme sexologue, vous gaspillez votre argent. Et de toutes façons, en sciences humaines, c’est vraiment l’individu qui fait la qualité de la science. Les diplômes ne garantissent rien. Vous savez, c’est pénible parfois de vivre en compagnie des humains. C’est comme s’ils se complaisaient à vivre dans des prisons mentales et conceptuelles. Pourtant, la liberté nous appelle tous. Pourquoi ne voulez-vous pas la saisir?

Philippe Bonneville et Marie-Paul Ross sur Tanya Pontbriand

2ième entrevue avec Philippe Bonneville

Une réflexion sur « Le procès de Tanya Pontbriand: Lorsqu’une tribu de Pygmées se sent investi de grandeur morale »

  1. Recherchez encore plus; elle couchait et commettait des actes sexuels dans des milieux publics avec cet étudiant (un mineur) pendant qu’elle avait un conjoint chez elle et ce, sans aucune gêne. Si vous appelez l’acte de condamner ces personnes pour leurs activités obscènes comme étant des gestes de « répression sexuelle » et non pas comme étant un sentiment général de dégoût face à un exemple typique de dégénérescence qui mine notre société de nos jours… Soyez libre d’ajouter votre article dans MA liste de choses qui me fait honte d’appartenir à la race humaine.

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