L’abattage halal et casher: Une autoroute pour la propagation de la bactérie E-Coli

Dans l’incessante histoire des accommodements religieux en terre occidentale, et après des années de débats en Europe, voici maintenant ce « phénomène » arrivé en Amérique. Ces derniers jours, nous avons appris qu’un abattoir de Saint-Damase, une localité près de Montréal, fournissant la compagnie Olymel abattait le poulet selon le rite halal de la tradition musulmane. Nous savons que dans cette tradition, comme dans la tradition juive, les animaux sont égorgés sans étourdissement. Selon les chiffres avancés par la journaliste Caroline Lacroix que vous pourrez entendre dans l’entrevue plus bas, cela signifie que 40% de tout le poulet produit au Québec est abattu selon le rite halal, alors que la proportion de musulmans vivant ici est tout à fait dérisoire en comparaison. Plusieurs questions sont soulevées par cette abattage, dont la souffrance des animaux bien sûr. Mais il y plus important. Dans le premier vidéo que vous retrouverez plus bas, on y apprend que l’abattage rituel, halal ou casher, fait en sorte que l’animal meurt au bout de son sang. Dans l’abattage « séculier » ou moderne, le préposé à l’abattage attache l’œsophage pour empêcher le contenu de l’estomac de se vider. Cette opération est très importante, puisqu’elle permet d’éviter que les bactéries E-Coli viennent en contact avec la viande au moment où le contenu de l’estomac se vide, puisque l’animal est pendu par les pieds. En effet, les bactéries E-Coli sont présentes, dans le cas du boeuf en tous cas, principalement dans l’estomac et sur la peau. Or, comme dans l’abattage halal et casher le cou est tranché, il devient impossible d’attacher l’œsophage, ce qui fait en sorte que le contenu risque de se vider et de contaminer la viande avec des bactéries E-Coli.

Mais, évidemment, ce risque très grave pour la santé humaine ne semble pas déranger du tout l’industrie, qui pratique d’ailleurs ce type d’abattage non pas tellement pour plaire aux musulmans mais plutôt pour sauver les coûts reliés à l’étourdissement. Le plus scandaleux là-dedans, c’est que les viandes abattues selon le rite halal ne sont pas étiquetées la plupart du temps. Les compagnies, autant au Québec qu’en France d’ailleurs on le voit bien, non pas l’obligation indiquer sur le produit la façon dont la viande a été abattue. Ce qui veut dire que nous mangeons probablement halal depuis déjà plusieurs années sans le savoir, que nous soyons musulmans ou pas. En clair, il s’agit ni plus ni moins que d’une trahison de notre civilisation, de notre culture scientifique et des valeurs du siècle des Lumières, motivée par des raisons de rentabilité et faite au dépens de la santé de nos populations. Les gouvernements occidentaux vont-ils finalement réagir pour mettre fin à cette situation inadmissible? Ou préfèrent-ils courir le risque que leurs populations tombent malades suite à des intoxications aux bactéries E-Coli?

Caroline Lacroix dans son reportage nous apprend que la compagnie québécoise Olymel, vend aussi ses produits sous les marques Lafleur et Flamingo. Je pense qu’un boycott de cette compagnie s’impose au plus vite. En ce qui me concerne en tous cas, je n’achèterai plus jamais leurs produits tant que l’étiquetage ne deviendra pas obligatoire. Les autres entrevues vous permettrons d’entendre un travailleur de l’industrie, des réactions du public, ainsi que celle d’un député de l’opposition à l’Assemblée Nationale, André Simard.

Caroline Lacroix de l’émission de Mario Dumont

Mathieu Dagenais, travailleur dans l’industrie de l’abattage

Tribune téléphonique sur le halal

André Simard, député péquiste et vétérinaire

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