Entrevue avec Philippe de Villiers sur le ‘mystère Clovis’ sur TV Libertés

Ce soir, je suis en colère. L’incendie de la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris a profondément dévisagé un des symboles les plus beaux et les plus forts de notre culture et civilisation françaises. On trouvera toute une série de badauds et de blablateux professionnels pour nous dire: «Ne nous inquiétez pas, ce n’est qu’un accident». Comme j’aime à le dire, les accidents n’arrivent qu’en temps de paix. Mais nous sommes en guerre. Dans l’entrevue qui suit, Philippe de Villiers nous entretient sur un de ses derniers livres, Le mystère Clovis. L’auteur en profite pour faire des rapprochements intéressants entre notre époque et celle de Clovis, marquée par l’effondrement d’un empire, l’Empire Romain, et la lente invasion migratoire mettant en rivalité entre elles différentes tribus avec leur religion et leurs coutumes différentes. Le mystère ou le génie de Clovis a été d’avoir su mener son peuple à la victoire contre toute attente. Bien peu auraient pu prédire son triomphe. Et le drame des Français d’aujourd’hui, quinze siècles plus tard, est que les hommes comme Clovis se font rares. Si on regarde à très court terme, depuis le départ du Général de Gaulle, on s’aperçoit rapidement que personne n’a été capable de le remplacer adéquatement. L’impression qui se dégage de la France, vue depuis l’Amérique en tous cas, est qu’il n’y a plus de capitaine à bord. La France est un navire à la dévire, sans capitaine, sans pilote. Que des «accidents» comme l’incendie de Notre-Dame-de-Paris et la profanation de dizaines d’autres églises en France se produisent sur une base quotidienne n’est pas surprenant, compte tenu de la situation actuelle. Ces choses-là n’arrivaient pas dans les années cinquante. Cela n’arrivait pas dans ce temps-là car les Français étaient fiers de l’être, fiers de leur peuple, de leur nation, de leur pays, de leur culture, de leur langue et de leur civilisation. Lorsque tout est en train de s’effondrer, ce ne sont pas des gestionnaires, des administrateurs ou des banquiers que l’on a de besoin, ce sont des hommes comme Clovis, Charles Martel et le Général de Gaulle. La France renaîtra de ses cendres, comme le Phénix, et accomplira son grand destin le jour où elle aura un vrai chef, spirituel et politique.

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