Il appert que Nicolas Sarkozy nous avait donné un avant-goût des bouleversements que nous vivons présentement. Durant cet extrait de deux discours (la première vidéo), le premier tenu en janvier 2009 et l’autre en mars 2012, Sarkozy y va de déclarations incroyables. Pour lui, l’année 2009 serait l’année fondatrice d’un « Nouvel Ordre Mondial », d’un « nouveau capitalisme », auxquels « personne ne pourra s’y opposer ». Aussi, il continue en disant que dans le monde « les forces au service du changement sont considérablement plus fortes que les conservatismes et les immobilismes ». « La France plaide pour un Nouvel Ordre Mondial ». Sarkozy termine son discours de 2012 en pensant à « l’étrangeté de cette journée »… Or, je me souviens pertinemment que le colonel Kadhafi avait averti l’Occident que tout effort de déstabilisation de la Libye finirait immanquablement par un flot incontrôlable d’immigrants, de réfugiés et de clandestins qui viendraient envahir l’Europe, de plusieurs millions d’individus. On peut l’entendre là-dessus dans la deuxième vidéo. Aussi, il paraîtrait que le colonel utilisait l’immigration comme moyen de chantage sur l’Europe, alors que celle-ci mettait de la pression sur la Libye pour qu’elle contrôle davantage les mouvements de population vers les côtes occidentales. Un traité signé le 30 août 2008 entre la Libye et l’Italie prévoyait que la Libye ferait des efforts pour limiter ces mouvements, ce qui a permis d’améliorer la situation de façon marquée, jusqu’au renversement du dictateur. Kadhafi était le verrou qui empêchait cette immigration incontrôlée de se déverser. Aujourd’hui, elle arrive. Ceux qui en font parti, on les appelle des « migrants ». Et le gouvernement de Sarkozy de l’époque et celui de Barack Obama ont contribué à renverser ce régime qui nous protégeait jusqu’à un certain point. Maintenant, on se demande ce que nos leaders ont à proposer pour nous aider à régler ce problème. Le « nouveau capitalisme » auquel faisait référence Nicolas Sarkozy a un visage bien hideux et les perspectives qu’il ouvre sur le monde de demain sont effroyables. Beaucoup d’observateurs ont mentionné que des projets pétroliers, gaziers et de pipelines pourraient être à l’origine de la décision politique de renverser Kahdafi en Libye et Assad en Syrie. Peut-être. Mais la question qui demeure est celle-ci: Qui va nous protéger de ces hordes de réfugiés maintenant qu’ils sont chez-nous, alors que ce sont nos leaders eux-mêmes qui les invitent à venir ici en acceptant de les accueillir?