Documentaire de Graham Hancock sur la civilisation perdue

Ce film en trois parties de Graham Hancock, Quest For The Lost Civilization, explore le passé de l’humanité à travers certains monuments architecturaux que nous ont légués nos ancêtres, comme les pyramides d’Égypte, le site d’Angkor Wat au Cambodge, les statues de l’Île de Pâques, les temples de l’Amérique Centrale, la pyramide submergée de Yonaguni au Japon, les lignes de Nazca, les structures mégalithiques, etc. À travers ses propres recherches et avec l’aide de certains collègues comme Robert Bauval, Hancock a fait des découvertes étonnantes. Notamment, il en est venu à la conclusion que certains monuments avaient été construits non pas voilà quelques milliers d’années mais bien avant, à savoir dans les environs de 10 500 avant Jésus-Christ. La méthodologie utilisée pour déterminer cette date repose sur la position de certaines galaxies dans le ciel à cette époque de la Terre. Le phénomène de la précession des équinoxes est important à comprendre dans ce contexte. Il correspond au déplacement circulaire de l’axe de rotation de la Terre, ce qui donne la perception que les galaxies se déplacent. Pour donner un exemple concret, Robert Bauval s’est servi d’un logiciel d’astronomie pour déterminer que c’était la galaxie du lion qui était visible au-dessus de l’horizon face au Sphinx de Gizeh, à l’aube lors de l’équinoxe de printemps, vers 10 500 ans avant Jésus-Christ, d’où l’hypothèse que celui-ci a été construit à cette époque. Un examen physique du Sphinx permet de constater également une érosion de la roche compatible avec une exposition prolongée à l’eau, ce qui correspond à la possibilité d’une fonte des glaces rapide et d’une inondation massive sur Terre vers 13 000 avant Jésus-Christ. Le récit du déluge dans la bible et autres récits semblables seraient des vestiges de ce fait historique. Robert Bauval avait été également celui qui avait découvert l’alignement de la Chambre du Roi de la Grande Pyramide de Gizeh avec les étoiles de la Constellation d’Orion selon leurs positions en 2500 avant Jésus-Christ. Avec la même méthodologie, le site d’Angkor Wat serait aligné sur la Constellation Naine du Dragon, selon sa position dans le ciel vers 10 500 avant Jésus-Christ. Autre fait important, beaucoup de structures anciennes auraient été construites avec des nombres relatifs à la précession des équinoxes ou aux mesures de la Terre ou du Temps. Ce genre de recherche scientifique hors des sentiers battus est de toute évidence d’une grande valeur. D’autres chercheurs comme Louis Charpentier, Robert Charroux, Maurice Chatelin et Eric von Daniken ont contribué largement à explorer et à développer ce champ de recherche. À ne pas manquer.

Angkor Wat, capitale de l’Empire khmer

Le peuple khmer a fait preuve d’ingéniosité en développant un système de bassins et de réservoirs d’eau. Cela lui a permis de mettre beaucoup de terres en culture et d’être ainsi approvisionné en eau courante en abondance. La civilisation khmère, de par ses réussites techniques mais aussi architecturales et religieuses, est un exemple de la beauté et de la grandeur des cultures traditionnelles. L’Empire khmer à son apogée recouvrait une bonne partie de l’Asie du Sud-Est, dont les descendants peuplent maintenant les territoires du Vietnam, du Cambodge, de la Thaïlande, du Laos, de la Birmanie et de la Malaisie. La cohabitation pacifique du bouddhisme et de l’hindouisme sur son territoire en fait un modèle d’entraide et de solidarité entre citoyens possédant des conceptions politico-religieuses compatibles. Fait intéressant à noter, le contrôle de l’eau dont ils ont fait preuve fait penser à ce que les Québécois ont dû accomplir pour maîtriser l’énergie hydroélectrique, grâce aux immenses barrages et bassins que nous avons construits. De toute évidence, nous avons beaucoup plus de choses en commun avec ces populations que nous le croyons à prime abord. Si seulement nos leaders politiques en Occident pouvaient délaisser leur stupide infatuation pour le monde arabo-musulman, nous pourrions alors faire de nouvelles alliances qui iraient davantage dans le sens de nos valeurs. Non seulement ces peuples sont-ils nos alliés dans la guerre faisant rage entre le Roi des Eaux et le Roi des Sables mais ils sont aussi des éléments-clés du déploiement de l’axe christo-bouddhique. Le temps est venu d’en prendre toute la mesure.