Difficulté de se faire servir en français à Montréal: Un exemple parmi tant d’autres

Montréal s’anglicise rapidement, tellement que l’on a l’impression parfois que notre société régresse vers le point où elle se trouvait dans les années cinquante. Les représentants du gouvernement du Québec chante souvent à la population que l’immigration représente un « bienfait » et un apport « inestimable » pour la province. Or, la situation n’est pas si rose et l’exemple qui suit le démontre bien. En général, les immigrants s’intègrent bien à Montréal, à l’exception des populations arabo-musulmanes en raison de leur religion et des accommodements incessants qu’ils demandent, et des ressortissants d’anciennes colonies britanniques qui semblent avoir intégré le mépris anglo-saxon pour la culture et le fait français en Amérique.

La première entrevue, avec un propriétaire de dépanneur d’origine indienne situé dans l’arrondissement de Verdun à Montréal, le dépanneur De L’Église, est significative. Cet individu est méprisant envers le peuple et la culture qui l’a accueilli sur son territoire. Nous, en tant que Canadiens et Québécois, n’avions aucune obligation de lui offrir une place ici. Et il nous remercie de notre générosité en nous traitant de « B.S. », de buveur de bières et de fumeur de cigarettes, en plus de refuser systématiquement de parler ou d’apprendre le français. La deuxième entrevue avec Gang Li, de l’Association des dépanneurs asiatiques, est un plus courtoise. Mais, malgré sa gentillesse, celui-ci non plus n’est en mesure de servir sa clientèle en français. C’est dommage car les asiatiques sont, parmi tous les immigrants, ceux qui s’intègrent le mieux de mon point de vue au niveau des valeurs et des comportements, et cette histoire va leur faire mauvaise presse. Nous qui en avions déjà plein les bras avec les musulmans et les intégristes religieux. Mais le refus d’apprendre et de parler français demeure déplorable et cette situation va perdurer tant que l’on continuera à être gouverné par des lâches et des incompétents. La deuxième entrevue permet d’entendre également Yves Servais de l’Association des Marchands, Dépanneurs et Épiciers du Québec. J’ai aussi joint un commentaire de Gilles Proulx sur la situation, une tribune téléphonique, ainsi qu’un article du site web FdeSouche qui a couvert la manifestation organisée par les Jeunes Patriotes du Québec en face du dépanneur De l’Église samedi dernier.

Le propriétaire du dépanneur De L’Église à Verdun

Gang Li de l’Association des dépanneurs asiatiques et Yves Servais de l’AMDEQ

Gilles Proulx commente sur la situation du français

Tribune téléphonique

Un dépanneur s’attire les foudres des jeunes patriotes