Entrevue avec Yossie Hollander sur la diversité de l’offre dans le domaine des carburants automobiles

Imaginez un instant que vous vous dirigiez en voiture vers une station-service pour y faire le plein. Mais, au lieu d’y trouver comme d’habitude une série de pompes offrant toutes le même produit, du pétrole, on y trouverait plusieurs produits différents. Par exemple, on pourrait imaginer une pompe offrant de l’éthanol, une autre du méthanol, une troisième de l’huile à friture usagée, une quatrième du gaz naturel, une autre du pétrole, etc. L’idée qui est à comprendre ici est que l’on ne pourra jamais briser le monopole de l’OPEP sans s’attaquer à ce qui les fait vivre, c’est-à-dire leurs revenus. Il faut les vaincre dans le porte-feuille. Ce n’est qu’en instaurant de la compétition face au pétrole, en proposant d’autres types de combustibles au consommateur, qu’on pourra réduire leur marge bénéficiaire, qui est énorme. On se fait voler. Ça, c’est ce qui concerne l’offre. Le deuxième élément nécessaire à la mise en place de cette stratégie concerne les caractéristiques techniques des moteurs de nos voitures. Le processus de combustion doit prévoir une multitudes de carburants différents, mélangeables à souhait, donc flexible au choix du consommateur et aux fluctuations du marché. Les compagnies américaines dont déjà commencé à produire des véhicules pour le marché brésilien où ce type de stratégie est déjà en cours. Ironiquement, la législation américaine interdit aux citoyens de ce pays de modifier leur véhicule pour les rendre flexibles à de multiples carburants. Hollander et l’équipe de la Fuel Freedom Foundation, dont il est le co-fondateur, ont réalisé un documentaire intitulé « Pump » sur ce sujet. Le voici en entrevue avec Frank Gaffney.

Yossie Hollander sur Secure Freedom Radio

Aldo Sterone : L’économie de la rareté organisée

Dans ce vidéo, Aldo nous fait découvrir un aspect positif de la mondialisation. Il donne ici l’exemple du marché de la limonade en Algérie. Selon son témoignage, on y apprend que les entreprises qui s’occupaient de produire la limonade autrefois avaient des comportements douteux. On trouvait régulièrement des objets étrangers dans les bouteilles comme des cafards, des crachats, etc. Le produit avait une qualité médiocre mais son prix était fixé comme s’il s’agissait d’un produit de luxe. La marge bénéficiaire était incroyable. L’arrivée des marques occidentales, suite à l’ouverture du marché, a mis en faillite les compagnies de ce cartel.