La poursuite de la famille Bettez, la montée du totalitarisme et la justice-spectacle

On apprenait le 22 août dernier que la famille Bettez déposait une poursuite de 10 millions de dollars contre la Sûreté du Québec. Pour rappeler brièvement les faits, Jonathan Bettez est un homme d’affaire québécois qui avait été soupçonné en lien avec la disparition de la jeune Cédrika Provencher mais jamais formellement accusé dans ce dossier. En 2016, il avait été arrêté pour possession de pornographie juvénile mais il avait été acquitté lors du procès. La famille Bettez se plaint d’avoir fait l’objet d’une campagne de salissage de la part de la SQ. La Sûreté du Québec aurait essayé de faire croire à la population que Jonathan Bettez était un pédophile et un meurtrier. Suite à cette campagne, les affaires de l’entreprise familiale ont dégringolé et la vie de la famille a tourné au cauchemar.

Le cas de Jonathan Bettez est très intéressant à plusieurs égards car il illustre bien la montée du totalitarisme en Occident. Les développements de l’affaire Jeffrey Epstein ont montré au monde entier la face cachée de la vie de nos élites dirigeantes. Dans ces cercles mondains pour ultra-riches et ultra-puissants, les élites mondialisées vivent dans un univers parallèle où les lois qui affectent le commun des mortels ne s’appliquent pas. Pédophilie, évasion fiscale, trafic de drogues s’y côtoient gaiement et les autorités policières sont souvent impuissantes à faire respecter la loi. Nos bonnes élites vivent «au-dessus» des lois. En réaction, malheureusement, s’est développé au cours des années un mécanisme de compensation pour répondre à l’impossibilité d’amener les riches et les puissants de ce monde face à la justice. En effet, il devient facile pour des organisations policières ou des gouvernements de céder à la tentation de «fabriquer» des criminels ou des terroristes, lorsqu’ils ne peuvent rien faire contre certains individus bien en vue dans la société, au comportement criminel bien connu et documenté, mais qui sont protégés en haut lieu. La famille Bettez évoque certains scénarios qui auraient été mis en place pour piéger Jonathan Bettez dans des aveux ou quelque chose du genre. La journaliste de TVA, dans l’article en référence en haut de page, parle d«Opération Mr Big», désignant un programme bien connu de la GRC où un scénario est mis en place pour piéger quelqu’un. Dans ces scénarios tout y passe, écoute électronique sans mandat, incitation à commettre des actes criminels, etc.

C’est là où on en rendu comme société en Occident. Les forces policières sont tenues en laisse par nos élites corrompues et en sont réduites à fabriquer des criminels à défaut de pouvoir mettre en prison les vrais criminels qui détruisent la société. Dans un tel système il n’y a plus de justice. Les procès deviennent des procès-spectacles destinés à distraire la population pour qu’elle regarde ailleurs, pour ne pas qu’elle voit les vrais crimes commis par les élites intouchables de la société.

Jonathan Bettez n’est pas le premier à subir ce traitement et ne sera pas le dernier, malheureusement. Et ce traitement ressemble étrangement aux techniques qui sont utilisées pour discréditer les patriotes en Occident. En gros, il s’agit de stratégies de neutralisation dans laquelle un individu ciblé est entouré. Son travail, sa famille, son lieu d’habitation, ses loisirs, ses moyens de transport sont infiltrés de façon à le détruire socialement, à détruire son réseau de relations et sa capacité à réussir ses projets et ses initiatives. On assassine l’individu à petit feu, tranquillement, sans que cela paraisse.

La famille Bettez a décidé de déposer une poursuite et je dois avouer que je trouve que c’est une bonne idée. Comme dit le proverbe, quand c’est assez, c’est assez. Beaucoup d’individus ont subi des injustices depuis le début de la mondialisation et il est grand temps que nous contre-attaquions. Ceux qui ont les moyens de poursuivre devant la justice des groupes, des institutions, des gouvernements, des partis politiques, des compagnies, qui ont bafoué leurs droits devraient le faire. Les patriotes doivent s’organiser pour défendre leurs droits. Ce sera intéressant de voir si la famille Bettez pourra obtenir gain de cause dans ce dossier. Cela donnera une idée de la suite des choses.

Entrevue avec Karen Stewart sur son passage à la NSA

Karen Stewart a travaillé à la NSA de 1982 à 2010 lorsqu’elle a été congédiée. Elle offre ici un témoignage troublant sur certaines pratiques douteuses qui auraient eu lieu à la NSA alors qu’elle y travaillait. Les ennuis de Karen Stewart ont commencé le jour où elle s’est plaint que le fruit de son travail à la NSA aurait été subtilisé par des collègues de travail pour être crédité à d’autres. Selon le récit qu’elle donne des événements, elle aurait été la cible dès lors de toutes sortes de pratiques de harcèlement et d’intimidation, allant de la filature, de l’empoisonnement de son animal domestique, de harcèlement de groupe, à l’invasion domiciliaire et à l’installation d’équipements d’écoute électronique dans son appartement. Elle décrit un climat de travail assez complexe dans lequel, notamment, des employés de sexe féminin ciblent des hommes en postes de responsabilité à la NSA afin d’obtenir des faveurs et des promotions. À ce sujet, elle mentionne spécifiquement la « sécurité » de la NSA qui semble jouer un rôle de premier plan dans les pratiques de harcèlement qui s’y dérouleraient. Elle mentionne aussi, de façon plus générale, que la NSA aurait pris la mauvaise habitude de faire du harcèlement électronique sur certains individus en particulier, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Selon elle, 350 000 personnes aux États-Unis feraient l’objet de certaines de ces pratiques. Ce harcèlement électronique prendrait la forme de l’utilisation de certaines « armes à énergie ». Karen Stewart a intenté une poursuite contre la NSA dont la décision est attendue. Pour ma part, je considère cette affaire beaucoup plus significative que l’affaire Snowden. Edward Snowden est tout simplement quelqu’un qui a fait défection pour un autre pays en amenant avec lui des documents classifiés. On a déjà vu ça. Il n’y a rien de nouveau. Par contre, le témoignage de Karen Stewart tend à démontrer qu’il y a un réel problème d’éthique de travail à la NSA que le Président-élu Trump n’aura pas le choix de régler. De toute évidence, un ménage s’impose. Un article récent de Fox News faisait état justement de la recommandation du Directeur du Renseignement National James Clapper et du Secrétaire à la Défense Ashton B. Carter de remplacer Michael S. Rogers à la tête de la NSA. De toute évidence, des choix importants attendent le Président-élu qui auront un impact décisif sur la façon dont le renseignement est accumulé et utilisé pour assurer la défense de nos pays et de notre culture dans le respect des droits des citoyens. Je fournis également un article écrit sur le sujet, en plus de l’entrevue accordée au micro  de Luca Zanna.

NSA Whistleblower Karen Stewart Speaks Candidly About Illegal and Criminal NSA & FBI Programs of Organized Stalking and Electronic Harassment in the USA & Abroad